Auparavant, le regard d’autrui me terrorisait, me faisait rougir et me précipitait dans un dégoût de moi aussi timoré que pitoyable : je me trouvais complètement ligoté. Mais désormais, au lieu de me regarder intérieurement, les autres regardaient l’uniforme de droite, non sans quelque frayeur. J’avais dissimulé à jamais une âme vulnérable d’adolescent derrière l’écran de l’uniforme de droite. Je n’avais plus honte, je ne me laissais plus atteindre douloureusement par les regards extérieurs.