Dans mon pays, les enfants constituent la richesse de leur père, leur nombre manifeste l'étendue de ses biens. On procrée pour se maintenir dans l'histoire clanique, par le biais de la continuité de son nom, dans un avenir indéfini. Ce qui hisse le garçon sur un piédestal car c'est lui qui perpétue le nom, tandis que la fille reste un instrument de reproduction, un instrument indispensable à la multiplication des biens.