Mariam n’ayant jamais porté de burqa, Radis dut l’aider à enfiler la sienne. La partie rembourrée au sommet, lourde et un peu étroite, lui enserrait le crâne comme un étau, et le fait de voir à travers le grillage lui parut très étrange. Elle s’entraîna à marcher avec dans sa chambre mais, comme elle était déstabilisée par la perte de sa vision périphérique et que l’étoffe se collait contre sa bouche, l’empêchant de respirer, elle ne cessait de trébucher, se prenant les pieds dans l’ourlet de sa robe.