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Critiques de Kim Dong-Hwa (184)
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Les nourritures de l'âme

"ces histoires sont des pépites d'humanité" ; soit c'est la différence culturelle qui parle, soit c'est du foutage de gueule. Je me suis arrêté à l'histoire où une dame est tellement généreuse qu'elle accepte de vendre un melon à un client alors qu' d'habitude c'est par lot de 3 qu'elle les vend ...
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La mal aimée

Une BD bien sympathique dont je ne recommande pourtant pas l'achat, même si j'ai passé un bon moment à la lire.



La faute à des histoires qui sont sympathiques mais sans plus ; il n'y a pas là matière à lire et à relire plusieurs fois. Sans compter que si la lecture est sympathique, je n'ai pas non plus conservé beaucoup d'histoires du recueil (j'en ai même plutôt oublié la plus grande partie), et c'est plutôt dommage. On sent une envie de retranscrire l'atmosphère de la campagne d'autrefois, une envie également de raconter ces choses simples de romances pas toujours heureuses. Le dessin est d'ailleurs pas mal du tout, précis dans les décors, mais j'ai eu un peu de mal avec les visages, qui ont tendance à se ressembler un peu tous.



Bref, à lire si il vous tombe sous la main, mais sinon je ne vous encouragerais pas à le lire.
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La Bicyclette Rouge, tome 4 : ...et, de nou..

Quel plaisir de retrouver le facteur et sa belle bicyclette rouge !



Kim Dong-Hwa, le maître du Sonyun-Manhwa, nous livre une belle série de petites histoires qui semblent toujours aussi légères mais qui ne sont jamais sans message un peu plus fort sur le fond.

C’est très doux, très agréable, très fin. Les personnages, un peu moins nombreux dans ce volume sont toujours aussi attachants et touchants.



On sort de cette lecture léger et avec le sourire, c’est mon état d’esprit.



Un livre emprunté à la bibliothèque de la Cité des sciences à Paris.

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La Bicyclette Rouge, tome 3 : Les Mères

Tout comme les 2 premiers tomes, celui-ci est une pépite de poésie ! Les histoires qui tiennent sur 3 double-pages maximum, se déroulent toutes dans le même village, avec les mêmes personnages. Les dessins sont superbes, le trait est beau, et le couleurs très apaisantes. Les petites histoires sont comme des petites bulles de bonheur.
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Tout comme avec le premier tome je me suis régalé avec le tome 2 de la bicyclette rouge. Emprunté à la médiathèque de mon village j'ai envie de l'acheter pour l'avoir dans ma propre bibliothèque .Tout comme pour le tome 1, les dessins et les histoires sont un véritable vent de fraîcheur pour l'esprit.
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Une très belle découverte ! Les dessins sont absolument ravissants, doux et poétiques, comme les histoires. Chaque histoire se raconte sur deux double-pages. j'ai découvert les mangas récemment avec les carnets de. L' apothicaire, et les dessins en noir et blanc me frustrent. Ici, la couleur, les dessins et les petites histoires racontées comme des contes me ravissent !
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Ce deuxième tome de la bicyclette rouge du facteur de YahwarI se décline sur quatre saisons : printemps, été, automne, hiver, et sur un hommage aux mères. Le talentueux auteur Kim Dong Hwa est toujours aussi proche de la nature en nous offrant ce recueil d’histoires courtes mettant en vedette les habitants d’un petit village de la Corée.

Le facteur est toujours aussi gentil et présent mais pas dans toutes les histoires contrairement au premier tome. Il reçoit entre autres un poème écrit sur une feuille d’automne lorsqu’il livre son courrier au poète. Quelle gentille attention!

« Viens : nous serons un jour de pauvres feuilles mortes.

Viens : déjà la nuit tombe et le vent nous emporte. »



Les saisons sont très présentes et font le décor de la campagne et des rencontres entre les villageois et le facteur.

Le printemps prépare ses couleurs pour remplir la feuille blanche de l’hiver.

L’été, on s’amuse à sauter d’une ombre à l’autre.

Les riches couleurs de l’automne me font rougir encore et encore…

L’hiver, tout est recouvert de blanc.



L’auteur rend encore une fois un bel hommage à sa mère et met en vedette certaines mères du village. Très touchantes et douces histoires.



« Ma maman sème aux quatre vents des graines de fleurs emplies de ses bonnes intentions.

Ma maman dépose sur le cours d’eau des pétales de fleurs chargés de messages qui se passent de mots.

Voilà pourquoi le vent porte l’odeur de maman.

Voilà pourquoi la rivière chante avec la même voix que ma maman. »

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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Dans mon petit village rural de ma jeunesse, le passage du facteur a toujours été un moment de réjouissances. Je guettais, avec le visage plein d’espoir, la quantité de lettres déposées dans la boîte et espérais en avoir à mon attention. Car bien sûr, j’avais beaucoup de correspondants dans plusieurs pays et j’écrivais à nombreuses vedettes d’Hollywood, espérant une réponse.*



Les petites scènes de la vie d’un facteur coréen que l’on retrouve dans La bicyclette rouge sont très touchantes. Elle me remémore le rôle principal du facteur, celui d’ami de tous, de gardien du voisinage, de surveillant du quotidien.

Dans le petit village de YahwarI, le facteur local fait sa tournée en saluant les villageois, témoin des peines, des deuils, des joies et des histoires de chacun. Ce petit village est isolé et certaines personnes très âgées; il est donc le lien principal qui relie le vaste monde à ce coin de pays.

Les dessins de Kim Ding Hwa sont jolis et apaisants. Aucune violence dans cette bande dessinée, que du beau et du bon. Le facteur est serviable et un peu poète. Il aime la nature, le cycle des saisons et surtout, il écoute les gens. Avec son vélo, il apporte le bonheur, fait des livraisons de fruits et légumes ou parfois, emmène des passagers. À un vieil homme à qui il retourne une lettre qu’il avait envoyé, il nous démontre le passage du temps.

« C’était le seul ami qui m’envoyait des lettres… il doit être décédé s’il n’a pas pu recevoir mon courrier.

Maintenant, plus personne ne m’enverra de lettre. Je n’ai plus aucune lettre à attendre… »



Il apporte aussi quelques factures mais l’auteur n’insiste pas sur ce point!

Un petit livre qui se lit vite et qui se regarde lentement. Du bonbon…



*Pour la petite histoire, plusieurs généreuses stars m’ont envoyés des photos autographiées que je conserve précieusement!
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Histoire Couleur Terre, tome 3

Dernier tome de cette trilogie qui rend hommage autant aux femmes qu’à un monde traditionnel campagnard en Corée.

Pour mon grand bonheur, cette histoire qui m’a tellement plût, a une fin à la hauteur de mes espérances.

Ces volumes remplis de sagesse et de délicatesse qui utilisent la nature avec tous ses symboles pour faire comprendre le sentiment amoureux - autant celui entre deux adultes que celui entre un parent et son enfant - abordent des thèmes universels avec grande fraîcheur.



Avec la jeune Ihwa et sa mère dame Namwon, l’auteur nous propose une leçon sur l’espoir et l’espérance.

« La vie de femme est une longue succession d’attentes. Enfant, nous guettons le moment où notre mère nous prendra dans ses bras. Devenues adultes, nous attendons le retour de notre époux et parvenues à la vieillesse, nous espérons la visite de nos enfants… »



Et sur l’urgence dans cette vie campagnarde de trouver son âme sœur!

« Le soja se bonifie avec le temps mais les vieilles filles ne font que s’aigrir. »



Dix années se sont écoulées depuis le premier tome et Ihwa a bien trouver son amoureux en la personne de Deok-Sam mais celui-ci doit fuir le village quelques temps, question de se faire oublier. Chacun se morfond de son côté et rêve à leur retrouvailles. La maman d’Ihwa s’ennuie également de son amoureux qui doit voyager pour gagner sa vie comme écrivain itinérant.

Les deux voient des signes dans les saisons qui passent et dans l’observation de l’horizon, en guettant l’amour qui se laisse attendre…



Le prénom Ihwa évoque des fleurs de printemps particulièrement précoce, elle s’initie donc jeune au sentiment provoqué par le manque de l’autre, la sensation de souffrance reliée à l’expectative de ne plus revoir son amour. « Ne dit-on pas que l’attachement chez la femme est une maladie dont on ne guérit qu’après la mort? »



Heureusement, Deok-sam finit par revenir, décidé à épouser la belle Ihwa.

Et l’écrivain cesse de voyager, décidé à combler le cœur de la mère Namwon.

Voilà, ça arrive des histoires qui finissent bien…

L’important de ce livre n’est pas la fin mais plutôt la sérénité de ces personnages face aux aléas de la vie et les pointes d’humour cocasses qui parsèment les jours… et les nuits.

Les dessins sont toujours aussi jolis et inspirants, d’une grande richesse graphique. Un grand Bravo à l’auteur pour ce coup de cœur!
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Histoire Couleur Terre, tome 2

L’éveil amoureux de notre héroïne, la petite Ihwa est au cœur de ce deuxième tome de la trilogie de Kim Dong-Hwa, Histoire couleur terre, qui est un véritable hymne à la nature, à la femme, à la vie.

La mère d’Ihwa est toujours présente pour la supporter même si… son propre amour, son chéri n’est pas toujours au rendez-vous.

« Où est-il ?

Est-il encore loin?

La lune éclaire-t-elle suffisamment son chemin? »



Après le petit moine et le jeune étudiant, Iwha va vivre sa première véritable histoire d’amour avec un jeune homme pauvre qui se nomme Deok-sam, qui travaille chez un vieux notable du village. Il est costaud, charmant et vaillant. Tout pour faire battre le cœur d’Iwha.



« Jamais deux sans trois… c’est à la troisième coupe que l’on apprécie vraiment le goût de l’alcool. Les fleurs qui s’épanouissent au troisième mois du printemps sont les plus belles. En amour aussi, le troisième sera le bon… »



Iwha peine à croire à son bonheur et s’efforce de mieux comprendre ce qui unit l’homme et la femme. Elle apprivoise de nouvelles sensations et son lien avec la nature lui permet de mieux comprendre ce qui se passe en elle.



« Et l’homme alors? Il est comme le vent. Tantôt il fait voler les pétales de fleurs, tantôt il amène les nuages qui tomber des pluies de larmes… »



Ihwa et son amie Bong-sun partagent leurs expériences et leurs craintes mais chacune garde sa petite part d’ombre.



« J’ai eu tort de croire que l’amour avait la douceur des friandises. En vérité, il a le goût du sel. Quand on tombe amoureux, on a perpétuellement soif de l’autre… »



Le vieux notable s’avère être un vieux ratoureux et il jette son dévolu sur Ihwa. Il engage une commère pour faire des négociations avec la veuve Namwon et lui offre une vraie fortune pour faire d’Ihwa sa concubine. Lorsqu’il apprend qu’Ihwa est amoureuse de son employé, il fait tout pour les séparer et acheter sa flamme.

Quel être abject!



Alors, la suite de ces aventures coréennes dans le tome 3. Je vis d’espoir…





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Histoire Couleur Terre, tome 1

Voici un manhwa coréen de Kim Dong-Hwa sous forme de poème lyrique chargé de pluie et de fleurs. L’auteur nous décrit le monde et la vie à travers le regard de deux générations de femmes inspirantes, la veuve Namwon et sa petite fille de sept ans prénommée Ihwa. La maman est devenue veuve trop tôt et s’ennuie de la présence d’un homme et sa fille commence son apprentissage de la vie.

Kim Dong-Hwa utilise la pluie et les fleurs pour peindre la vie des femmes et les sentiments amoureux. Les fleurs deviennent la métaphore de l’être aimé et la pluie fait figure de principe de vie et du temps qui passe au rythme des saisons. Il nous instruit sur le symbole de la fleur blanche de la calebasse, le lis doré ou encore la rose trémière… et que dire de la graine de kaki…hihi!



« Lorsqu’un homme se met à la cajoler*, elle s’épanouit comme la plus belle des fleurs et elle fait chanter tous les oiseaux du monde. Elle nous donne l’impression d’être tantôt sur un nuage, tantôt sur une plume d’oiseau. Le monde se pare des couleurs les plus éblouissantes. C’est une chose qui nous fait littéralement perdre la tête. »

*graine de kaki



La relation mère-fille occupe une place de choix. Un lien profond et charnel unit la veuve et sa fillette et certaines scènes où elles prennent le bain ensemble et dorment ensemble sont révélatrices d’une alliance hors du commun. Une union forte, féministe qui fait du bien.

L’auteur présente aussi des hommes forts et bien pensants tout en remettant à leurs places ceux qui se croient supérieurs aux femmes.



« Je suis inquiet, mon enfant. Sais-tu ce qui est encore plus laid à voir qu’un chat en rut? C’est un moine en rut. »



Ce livre est rempli de bons sentiments, avec un scénario maîtrisé et cohérent. Les dessins sont parfois épurés mais combien évocateurs et quelques fois tellement complexes et descriptifs. Un beau mélange de scènes qui montrent la Corée paysanne et campagnarde, probablement du siècle passé. L’époque n’est pas clairement indiquée mais l’auteur parle d’autrefois. Une œuvre qui ravie le cœur et l’esprit. Un immense coup de foudre pour cet auteur qui m’incite à sauter à pieds joints dans le tome 2.



« C’est bien d’élaguer un arbre! Je crois que c’est pareil pour les sentiments! Il faut alléger le cœur de tout ce qui l’encombre. À quoi bon s’éparpiller inutilement? »

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Les nourritures de l'âme

Récupéré dans une boîte à livre, me voilà me lançant dans ce manwha aux traits naïfs et aux histoires aussi douces qu'amères. Des histoires de famille, des souvenirs nostalgiques.. un recueil inégal de chapitres trop courts aux histoires non abouties et parfois des fulgurances qui touchent en plein cœur. Malheureusement, j'ai eu beaucoup moins de moments comme ça avec en plus, des dessins peu à la hauteur des événements marquants. Dommage.
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La Bicyclette Rouge - Intégrale

Au fil des saisons, dans le village de Yahwari, le facteur fait sa tournée: peu importe la météo, sa bicyclette rouge livre le courrier à tous les habitants. Apportant des nouvelles de la maison ensoleillée à la maison où les oiseaux se reposent.



A travers l'année, les préoccupations changent: petits enfants en vacances, provisions pour l'hiver, bouleversements familiaux, ...



La tournée du facteur permet de s'intéresser aux préoccupations des habitants, soulignant le côté paisible de la campagne et l'importance de la nature.



L'ensemble de ces joies du quotidien et de ces petits drames constitue un recueil tendre et poétique de la vie à la campagne en Corée. Une lecture bonheur !
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Après avoir été charmé par la découverte du premier volume de cette série de Manhwa de Kim Dong Hwa, je me suis précipité sur le deuxième volume.



Le plaisir fut le même. Les thématiques sont d'avantage tournés vers l'étude des différents sentiments entre les personnages mais la douceur est toujours la même.



L'auteur nous donne envie de prendre un train pour aller nous ressourcer à Yahwari, profiter des paysages merveilleux et rencontrer les habitants.



Une lecture à la Bibliothèque des sciences et de l'industrie de La Villette.
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

J'ai été complètement pris par la poésie de cet ouvrage de Kim Dong-Hwa. Je ne connaissais pas l'auteur et n'avais pas entendu parler de l'ouvrage, le hasard des rayonnages de la bibliothèque a été payant.



La bicyclette rouge nous propose une série de petites histoires dans les pas du facteur du village de Yahwari. Chaque jour, il prend son vélo et part pour sa tournée. Le socle de l'histoire peut sembler un peu léger mais le talent de l'auteur fait que j'ai adoré ces petites histoires. Il ne lui arrive jamais rien d'extraordinaire mais ses rencontres, les maisons qu'il visite et les paysages qu'il parcourt, tout cela est amené avec une infinie douceur qui m'a transporté. J'étais sur le porte-bagages du facteur, pour croiser le peintre, la vielle dame aux gros mots, le poète et bien d'autres.

Le dessin est très agréable et lui aussi très doux. Et ce qui n'est pas le plus courant pour les mangas que je connais, les pages sont en couleur.



Dans l'esprit, cet ouvrage m'a un peu fait penser à La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa avec cette douceur et ce quotidien fait de petites histoires qui donnent le sourire.



Un grand merci à la Bibliothèque des sciences et de l'industrie de La Villette pour cette découverte. Je ne vais pas tarder à me plonger dans le deuxième volume, en espérant retrouver ce bel atmosphère.
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

La bicyclette rouge , de Kim dong hwa , (tome 2), est un concentré de poésie graphique sur la vie dans la campagne coréenne.

Les dessins sont plein de vie et de couleurs, empreints de douceur et de sagesse.

Ce genre s'appelle le Manhwa (bande dessinée coréenne) et semple nous emmener en promenade douce et lente au travers la vie des paysans de ce morceau de terre.

Un texte avec peu de paroles mais où le dessin exprime tout.
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Histoires de Kisaeng, Tome 1 : La Barque du..

Je découvrais le "manhwa" avec ce premier tome d'Histoires de Kisaeng et je vais essayer de ne pas me baser sur cette expérience pour en découvrir d'autres.



Je n'ai réellement pas apprécié cette lecture, pour plusieurs raisons. D'abord, le trait graphique n'était pas de mon goût.



Ensuite, le sujet ne me fascine pas, et je trouve d'ailleurs un peu malsain que les histoires de kisaengs ou de geishas fascinent, qu'on idéalise la vie de ces femmes qui sans doute devaient être très malheureuses. A fortiori ici puisqu'il s'agit de petites filles que l'on prépare à se prostituer et cela devient leur rêve (!!!). Alors, certes, cela a pu se passer ainsi à l'occasion, mais pour ma part, c'est trop difficile à lire.



Enfin, si ma curiosité a tout de même été piquée (et c'est ce qui vaut les deux étoiles plutôt qu'une), le scénario est très prévisible et teinté d'orientalisme niais, probablement voué à attirer un public international, en appelant au post-colonialisme et aux fantasmes plus ou moins avouables.



Je ne lirai pas la suite.
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Les tournées du petit facteur coréen imaginées par Kim Dong Hwa nous plongent dans un univers doux et poétique où la nostalgie n'est jamais absente. Une réédition bienvenue.
Lien : https://www.actuabd.com/La-b..
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La mal aimée

Un recueil de nouvelles en manhwa, onze nouvelles pour un petit 375 pages.

Toutes ces nouvelles de la Corée d'autrefois parlent de jeunes filles, de femmes ou de femmes rencontrant des hommes. Les hommes travaillent la terre (ou vont en mer), les femmes doivent être pures avant d'être unies... Il y a des histoires d'attirance, d'éveil de la sexualité (seulement évoqué dans le dessin), d'amour. Celui-ci triomphe souvent mais quand le destin est plus fort que l'amour, la conclusion est accablante pour nos héros coréens.

La nature est très présente dans ces nouvelles : la fleur est faite pour être offerte mais représente aussi quelques qualités chez l'homme ou la femme. Elle apparait souvent dans les nouvelles... J'ai aimé la nostalgie de la première nouvelle (Chagrin d'enfance), la douceur de la fin de l'enfance de la seconde (Les balsamines), l'amour naissant dans Les iris, la tendre découverte de l'alcool dans L'alcool des fleurs...
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Le facteur à bicyclette rouge sillone le village de Yahwari en Corée. Il est parfois le seul lien des habitants vieillissants avec autrui. Au fil des quatre saisons, il voit les champs, jardins, arbres changer, et les hommes et les femmes vaquer à leurs occupations.



La bicyclette rouge est un recueil d'histoires courtes, des nouvelles dessinées, qui racontent la vie dans la campagne de Corée, loin des villes vers lesquelles les jeunes se tournent pour trouver du travail mais aussi pour leur attrait. Tout est doux, légèrement suranné, le mot le plus violent du livre doit être "ringard" adressé à une vieille femme pour la décoration intérieure de sa maison. tou est tranquillité, calme et bienveillance pour reprendre un terme tellement à la mode qu'il en est galvaudé. Un pur moment de poésie, autant par les situations, que les textes que les dessins empreints eux aussi d'une grande douceur, dans les traits, les couleurs, les paysages. Même l'hiver qui peut être rude dans le village est d'humeur joyeuse. Les habitants sont farceurs, taquins, solidaires même si l'individualisme commence à poindre avec les enfants et petits-enfants des villes qui viennent rendre visite à leurs parents ou grands-parents, apportant cadeaux, montrant leur réussite sociale vec les voitures...



Un moment de lecture qui fait beaucoup de bien, qui donne le sourire et incite à regarder le monde différemment, positivement.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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