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3.74/5 (sur 72 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Équeurdreville , le 11/12/1913
Mort(e) à : Aureville , le 13/08/1976
Biographie :

Kléber Haedens, né le 11 décembre 1913 à Équeurdreville (Manche) et mort le 13 août 1976 à Aureville (Haute-Garonne), est un écrivain français. Il est romancier, essayiste et journaliste.

Fils d'un officier d'artillerie, il fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche, puis intègre l'ESC Bordeaux avant d'opter pour le journalisme.

Appartenant à la mouvance des "Non-conformistes des années 30", membre de l'Action française, il professe des idées royalistes et collabore à de nombreuses publications dont Aux Écoutes de Paul Lévy, Je suis partout, L'Insurgé (avec Maurice Blanchot, Jean-Pierre Maxence et Thierry Maulnier) et le quotidien L'Action française (chroniques sportives et littéraires). En 1937, il obtient le Prix Cazes pour son roman L'École des parents.

Replié à Lyon durant l'Occupation où il fut, avec Michel Déon, un des secrétaires particuliers de Charles Maurras, il continua d'écrire dans L'Action française et dans d'autres périodiques comme Compagnons du mouvement Jeune France, ou la revue Idées. Il publie en 1943 chez Julliard une Histoire de la littérature française.

A la Libération, il travaille pour l'éditeur Robert Laffont tout en tenant la critique dramatique d'Aspects de la France, alors animé par Pierre Boutang. Il collabore également à France Dimanche, Paris-Presse et au nouveau Candide (de 1961 à 1968).

En 1968, il participe avec Thierry Maulnier , Marcel Pagnol, Pierre de Bénouville et beaucoup d'autres au comité Charles Maurras, présidé par le duc Antoine de Lévis-Mirepoix à l’occasion du centenaire de la naissance de Maurras.
Il obtient en 1966 le Prix Interallié pour L'été finit sous les tilleuls et, en 1974, le Grand Prix du roman de l'Académie française pour Adios.
Ami d'Antoine Blondin, de Michel Déon et de Roger Nimier, il est souvent classé dans l'école littéraire des « Hussards ».
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Kléber Haedens   (11)Voir plus

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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Henry Bonnier
Jacques CHANCEL s'entretient avec Henry BONNIER, écrivain bref hommage à Kléber HAEDENS, juré du Prix PROMETHEE qu'il vient de recevoir pour son livre "Une Journée dans la vie d'Henri". Son enfance, son métier de critique littéraire pendant quinze ans à la Dépêche du Midi. Les prix littéraires, ses romans, ce qu'il pense de notre époque, les personnages de son dernier roman, son...

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le maire s'était fait remplacer par un adjoint de mine chétive que personne ne connaissait. En arrivant à l'église la noce avait trouvé porte close. Les habitants du village regardèrent avec perplexité ces gens déguisés comme dans un film burlesque qui frappaient à coups de poing à la maison de Dieu.
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Personne ne passe sur la route de Fontereau.
Aussi le village n'a-t-i l pas changé depuis un siècle. Ses rues tournent entre les maisons blanches où la garde est montée par un détachement de roses. La Seudre coule à l'ouest dans un paysage plat, entourée de santonine , l'herbe que fument les vauriens. Au centre du village se dresse un grand bois qui le sépare en deux. On le nomme le Liteau. Il est mystérieux comme les bois des contes où disparaissent les enfants. Liteau, en terme de chasse, c'est le lieu où le loup se repose pendant le jour.
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Les êtres simples, qui vivent en contact permanent avec la nature, sont incapables de mentir.
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Morgan passait toujours l'été à l'île d'Oléron dans sa maison de Félindre, maison de village avec de longs murs blancs, un jardin clos, des plantes sauvages qui poussaient là comme au sommet des dunes. Le vent trainait jusqu'aux​ figuiers le parfum des oeillets de sable. Le ciel ce matin-là​ s'enfuyait au-delà des pins avec la légèreté d'un mouchoir.
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[A propos de Léautaud ]
L'horizon est court, les idées souvent sommaires, les problèmes minuscules. Mais la langue est simple, naturelle, avec une race à la Diderot. Un homme qui ne ressemble à nul autre se peint là tout entier avec ses humeurs et ses rêveries, révélant même ce qu'il tient le mieux à cacher, sa tendresse et sa douleur. (p. 378)
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En amour, il ne faut jamais forcer la nature.
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On cultive en France cinquante quatre espèces de petits pois. Aussi quand on nous offre quelque chose "aux petits pois" ,cela ne veut presque rien dire .Il faudrait connaître, non seulement l'espèce mais aussi l'âge du légume et l'heure où on l'a cueilli. Si vous cueillez très tôt le matin ,à la rosée ,bravo .Si vous les cueillez le midi, en plein soleil, autant manger des chevrotines. Tout cela est assez complexe et fort ignoré dans un pays qui se croit peuplé de gastronomes .Vous me disiez préférer les poulardes aux côtelettes de veau. Cela n'a pas beaucoup de sens. Il faudrait comparer les poulardes aux poulardes et les côtelettes aux côtelettes. Vous aurez quelques lumières le jour où vous comprendrez qu'un veau de Rabastens cuit avec exactitude est de loin supérieur à une poularde gonflée trop vite .
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PRÉSENTATION DE LA BEAUCE À NOTRE-DAME DE CHARTRES

Étoile de la mer voici la lourde nappe
Et la profonde houle et l’océan des blés
Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
Voici votre regard sur cette immense chape

Et voici votre voix sur cette lourde plaine
Et nos amis absents et nos coeurs dépeuplés,
Voici le long de nous nos poings désassemblés
Et notre lassitude et notre force pleine.

Étoile du matin, inaccessible reine,
Voici que nous marchons vers votre illustre cour,
Et voici le plateau de notre pauvre amour,
Et voici l’océan de notre immense peine. (...)

(Charles Péguy)
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Je sens que je ne devrais pas le dire et cependant je ne peux le cacher davantage. Marie-Louise est morte. Elle est morte d'une maladie célèbre qui depuis longtemps l'occupait en sourdine et qui, soudain, a retiré ses gants. Deux jours avant la fin , elle m'a souri. On l'avait tondue et je ne lui connaissais pas ces joues creuses, mais ses yeux restaient fidèles à notre vie et son sourire fut le plus doux. Vers la fin de la semaine, un vendredi, j'ai entendu sonner la cloche du village. C'était le glas pour Marie-Louise. Nos amis l'ont conduite vers les cyprès. Le vent soufflait sur les ccollines. Quelqu'un me fit remarquer que les Pyrénées étaient sorties depuis l'aube. Nous marchions derrière le cher visage enfermé. La montagne nous donnait ses neiges.
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Préface de Michel Déon

C'est resté un livre délectable et savoureux qui se moque de la mode et des partis pris, et dont l'enthousiasme, la grâce et l'esprit malicieux redonnent du goût à la chose littéraire si assombrie par le byzantisme des écoles, la pédanterie de la critique universitaire et une vogue romanesque par le récit désincarné où l'homme n'a plus ni coeur, ni passions, ni larmes. On ne trouve pas l'ombre de sectarisme ou de dédain dans cet antimanuel qui a grandi tout seul, poussant de profondes racines dans le sol...
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