Que feriez-vous si vous étiez coincé durant une heure dans un théâtre avec une dizaine d'autres spectateurs parfaitement inconnus ? C'est la drôle d'aventure que vont expérimenter Amélie, Jean, Muriel et les autres...Un soir comme un autre dans un petit théâtre parisien. Des couples, des amis arrivent au compte-goutte et prennent place dans la salle. Sur scène, rien ne se passe. Au bout d'un moment, les spectateurs se rendent à l'évidence : la pièce ne sera pas jouée ce soir. Cette situation va les emmener dans un huis clos inattendu. Entre souvenirs, confidences et mises au point, chacun va livrer un morceau de lui-même. Une soirée pas comme les autres dont ils ne sortiront pas indemnes...
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Isabelle Cauchois découvre le théâtre avec la Compagnie du singe nu, où elle s'initie à l'art du clown. Elle participe au cours de Thomas Moulins, qui lui fait apprécier Stanislavski et le jeu réaliste. Après un stage au Cours Florent, elle rejoint la troupe Vénapaje à Poissy et collabore avec La chouette intrépide à Nézel.
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On ne peut pas répéter un sentiment qu'on a éprouvé accidentellement sur scène,pas plus qu'on ne peut faire revivre une fleur fanée.
Il nous faut donc étudier la vie des autres,s'en approcher aussi près que possible jusqu’à ce que,par sympathie,nous ressentions leurs propres sentiments.
Vous voyez donc que nous employons non seulement nos propres sentiments comme moyen de création,mais encore ceux que nous avons éprouves par sympathie pour autrui.
(la formation de l'acteur page 218)
Une vérité artistique est difficile a exprimer, mais elle ne lasse jamais. Elle devient plus agréable, pénètre plus profondément de jour en jour jusqu'à ce qu'elle domine l'être entier de l'artiste et son public. Un rôle qui est construit sur la vérité grandira, tandis que celui qui repose sur des stéréotypes se desséchera.
Le mal,c'est qu'au lieu de jouer Katherine,vous avez flirté avec le public.Shakespeare n'a pas écrit La Mégère apprivoisée pour qu'une élève du nom de Sonia Veliminova puisse montrer au public ses petits pieds ou flirter avec ses admirateurs.Shakespeare avait autre chose en vue,qui vous est resté étranger et,en conséquence,n'a pas passé la rampe.
Ce qui compte au théâtre,ce n'est pas de savoir si la dague d'Othello est en acier ou en carton-pâte,mais c'est la vie intérieur de l'acteur,capable de justifier son suicide.
C'est votre sens du vrai,qui,en accord avec la conviction que vous avez en vos actes,vous empêchera de vous égarer dans une mauvaise direction.
Le public est notre "acoustique spirituelle".Il nous renvoie sous forme d’émotions vivantes ce qu'il a reçu de nous.
"Souvenez-vous que je n'accepte que trois façons de jouer:
1.Le contact direct avec un objet scénique,et,à travers cet objet,avec le public.
2.Le contact avec soi-même.
3.Le contact avec un objet absent ou imaginaire."
Car ce qui peut arriver de mieux pour un acteur,c'est d'être complétement pris par son rôle.Involontairement,il se met alors à vivre son personnage,sans même savoir ce qu'il ressent,sans penser à ce qu'il fait,guidé par son intuition et son subconscient,et tout se passe automatiquement.