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Critiques de Kristin Cashore (136)
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Bitterblue

J'ai lu ce troisième tome dans le cadre de la lecture commune que j'ai organisé sur Livraddict mais aussi pour le challenge NewPAL 2014 de Yukarie.

Personnellement, j'ai préféré ce tome aux deux autres : je l'ai trouvé bien plu approfondis et intéressant. D'un autre côté, il faut aussi reconnaitre qu'il est sans doute plus facile de s'identifier à Bitterblue qu'à des "monstres" comme Katsa ou Rouge.



Ce qui fait la force de ce troisième tome, c'est vraiment le fait que l'on a vraiment les réponses à toutes les questions que l'on se posait depuis le premier tome de la saga. Enfin, pas vraiment... je ne sais toujours pas le pourquoi du comment des Graceling dans ce tome, mais ça ne m'a plus semblé si important que ça de le savoir finalement. Du coup, avec Bitterblue, on a une vraie conclusion pour l'ensemble de la saga, rapprochant les deux univers de Graceling et Rouge au sein d'une même histoire. Ce qui m'a également plu dans ce tome, c'est qu'il a beau être une "conclusion", il propose tout de même une vraie histoire et je dois dire que celle-ci m'a beaucoup plus interpellée que les deux précédentes.



Bitterblue est vraiment un personnage qui m'a beaucoup plu : elle est touchante et se révèle aussi forte qu'innocente. Par moment, c'est une vraie reine impétueuse, majestueuse et juste et parfois, elle n'est qu'une enfant qui ne sait plus comment exprimer ses sentiments. J'ai trouvé cette dualité très intéressante puisqu'elle semble parfaitement vraie et plausible.

Saf est mon deuxième chouchou de cette histoire : il est difficile à cerner, il a tellement de facettes différentes qu'on ne peut pas vraiment savoir qui il est vraiment au fond de lui. J'ai apprécié son tempérament de feu et sa gentillesse envers ses amis. Par contre, je dois dire que je suis assez déçue de la fin du tome pour lui et Bitterblue : ça aurait peut-être tourné au vinaigre si elle avait été différente, mais j'aurais bien aimé une fin plus "amoureuse" pour lui...

Bien sûr, j'ai également été ravie de retrouver Katsa, Rouge et Po !



Il faudrait que je regarde combien de temps il y a eu entre ce tome et les précédents, mais, je trouve que l'écriture de Kristin Cashore à beaucoup évoluée entre eux. Peut-être qu'elle fait preuve de plus de maturité ou, peut-être que, comme moi, elle est plus emballée par Bitterblue que par les deux autres tomes ! En tout cas, j'ai vraiment trouvé son écriture plus fluide et moins superficielle dans ce tome qui se lit du coup très facilement malgré ses 700 pages.

Une très belle conclusion !
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Graceling

Ça faisait un moment que ce livre trainait dans ma PAL, du coup, j'ai eu l'envie de créer une LC pour cette trilogie (si d'ailleurs vous souhaitez nous rejoindre pour les tomes suivants, il n'est pas trop tard ;D). Et puis, comme ça, ça me permet d'ajouter une nouvelle lecture à mon Challenge New PAL 2013 proposé par Yukarie et à la session sans verbe du Challenge Jacques a dit de Metaphorebookaddict.



J'ai bien accroché à ce premier tome que j'ai trouvé plutôt addictif : plus j'avançais dans l'histoire et plus j'avais hâte d'en découvrir la suite ! Les Graceling m'ont beaucoup intriguée par leur don et j'aurais été curieuse d'en apprendre un peu plus sur eux et sur le pourquoi du comment ils sont comme ça. Parce qu'au final, on ne sait pas vraiment d'où ça vient, juste que leurs yeux changent de couleurs quand ils sont encore bébés et PAF ! Ils deviennent des Graceling... Personnellement, ça me laisse assez perplexe. J'espère qu'on en saura un peu plus dans les tomes suivants.

L'idée des 7 royaumes m'a beaucoup plu, notamment avec la création du conseil mené par Katsa pour défendre les victimes des différents rois. Il y aurait eu également beaucoup de choses à apprendre sur ce point là et, du coup, je suis un peu déçue de ne pas les avoir vu un peu plus en action.

En fait, c'est ça le point négatif de l'histoire : bien que celle-ci soit intéressante, elle reste assez superficielle. L'auteur nous donne beaucoup de pistes et n'en exploite que quelques unes. Cela en devient presque frustrant !



Katsa m'a beaucoup plu même si parfois sa naïveté m'a agacée. J'ai beaucoup apprécié la voir de plus en plus agréable et à l'écoute des gens qui l'entourent. Il faut dire aussi qu'au début du texte, c'est un vrai pitbull : une tueuse au sang froid qui ne recule devant rien ni personne...

Po est vraiment le personnage qui m'a le plus intrigué dans ce tome. Au final, on ne sait que très peu de choses sur lui : pendant quasiment tout le roman, il est tellement mystérieux qu'on ne sait pas vraiment si on peut lui faire confiance ou non. J'espère qu'on le recroisera dans les tomes suivants.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Bitterblue : cette petite fille fait preuve d'une maturité impressionnante pour son âge et d'une diplomatie sans égale. J'ai hâte de la retrouver dans le troisième tome pour découvrir ce qu'elle devient.



Kristin Cashore à une écriture très agréable, mais il manque un peu de profondeur à son histoire pour que celle-là soit totalement addictive : on sent bien que c'est son premier roman ! J'espère que les deux suivants seront un peu plus approfondis et apporteront des réponses à mes questions restées sans réponses dans ce tome.

Graceling est une lecture agréable.
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Graceling

Graceling est un roman de fantasy sans prétention mais très sympathique. L'univers n'est certes pas très compliqué, mais le plaisir de lecture est tout de même présent. Pas de magiciens, d'elfes ou de nains dans ce livre ; seulement des hommes et des femmes comme vous et moi. Seulement, parmi ces êtres, certains ont des capacités spéciales, ces individus se nomment les Graceling.

Nous suivront Katsa, une jeune femme sauvage et impulsive, qui tente de se défaire de la poigne de son oncle qui utilise le don de Katsa à des fins pas très respectables. Nous auront aussi droit à une petite histoire d'amour assez agréable entre Katsa et un autre Graceling prénommé Po.

Au final, ce livre n'est pas un chef-d’œuvre de fantasy, mais il fait passer un très bon moment en compagnie de personnages attachants, il nous fait oublier le quotidien et nous plonge intégralement dans son univers des Sept Royaumes. Pour la suite, j'espère un peu plus d'intrigues et de sous-intrigues , car le premier roman de Kristin Cashore pèche légèrement sur ce point .
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Fire

Cette suite m'a moins emballé que Graceling. Ce livre est un prélude de Graceling, on découvre de nouveaux personnages, un nouvel environnement et une nouvelle intrigue. J'ai été un petit peu déçu de ne pas retrouver les personnages du premier tome, mais je respecte le choix de l'auteure, car il y a quand même un lien entre Graceling et Rouge. En me promenant sur les différentes critiques de ce livre, j'ai pu lire qu'il est indépendant du premier et que l'on peut les lire dans le désordre ; je ne suis pas tout à fait d'accord... Il est vrai que Rouge est chronologiquement antérieur à Graceling, mais pour apprécier pleinement Rouge, il faut lire cette trilogie dans l'ordre. C'est un peu comme Star Wars (le seul exemple que je connais à ce jour) ; en premier lieu, le futur, en second, le passé. Si vous commencez Star Wars par la fin, cela n'empêchera pas la compréhension de l'histoire, mais cela enlèvera beaucoup de saveur aux premiers livres( films). Donc, s'il vous plait, faites les choses bien, et lisez cette trilogie dans l'ordre, car si les écrivains on choisis de désynchroniser leur série, c'est sûrement pour un raison... Ça évite des réflexions comme : j'aurais aimé que l'on parle plus de tel ou tel personnage. Oui, ben pour ça, il fallait lire dans l'ordre ! Bon, j'admet que je suis assez tatillon quant à l'ordre de lecture des séries : pour moi, une série se lit dans l'ordre de parution et non dans l'ordre chronologique de l'histoire... Bref, je cause, je cause, mais vous ne savez toujours pas ce que je pense de ce livre. Eh bien je l'ai trouvé beaucoup plus mou que le premier tome ; moins de voyages, moins d'aventures, mais plus de psychologie. Ce livre est plus basé sur les relations entre les différents protagonistes, que sur l'action proprement dite. Cela ne veut pas dire que ce bouquin est mauvais, mais pour de la fantasy, ça manque de bastons, de trahisons, de voyages, de cadavres... Du moins, c'est ce que j'en pense.

Malgré cela, je pense que le troisième tome devrait être surprenant, car il devrait faire la jonction entre les deux premiers livres, et j'ai hâte de voir ce que l'auteur nous a concocté
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Fire

J'avais bien aimé le premier tome de Graceling, du coup, j'étais assez curieuse de découvrir la suite de la trilogie. Ce qui tombait plutôt bien, vu que j'organise une LC pour la série sur plusieurs mois (pour s'inscrire pour le troisième tome, c'est ici !) ;)



Personnellement, j'ai préféré ce second tome au premier. Cela tient surtout au fait que les différents personnages m'ont plus "parlé" que ceux du tome précédent.

Je me suis vraiment attachée à Rouge et j'étais curieuse de découvrir ce qu'elle allait devenir. J'ai beaucoup aimé la façon dont elle acquière de la crédibilité envers les gens de Dells : c'est génial que de voir qu'elle arrive a faire changer le regard qu'ils portaient sur elle. Elle se légitime et je trouve ça assez impressionnant !

L'autre personnage qui m'a beaucoup plu, c'est Brigan. J'ai beaucoup apprécié apprendre à le connaitre : au départ il est très froid et mystérieux et plus l'on avance dans l'histoire et plus l'on apprend de nouvelles choses sur lui. Sa relation avec Hannah m'a beaucoup touchée.



J'ai trouvé l'histoire plus intéressante que celle du premier tome, même si, en soit, elle est moins fournie que celle de Graceling. C'est peut-être difficile à concevoir, mais, même si l'histoire est très simple et ne propose que de peu d'éléments, elle a vraiment su me convaincre. Mais bon, j'imagine très bien que pour des lecteurs n'ayant pas forcément accroché aux personnages, elle puisse paraitre assez superficielle.

Par contre, deux choses m'ont dérangée dans Rouge : je n'ai pas vraiment compris l'intérêt du personnage Immiker. On le découvre dans le prologue, puis il réapparait pour quelques pages dans le roman mais ça s'arrête là... Personnellement, je pense que j'aurais préféré qu'on ne lui accorde pas le prologue, ce qui lui aurait donné certainement moins d'importance, évitant ainsi une petite déception en découvrant son histoire.

L'autre point qui m'a dérangée, c'est l'univers ou vit Rouge : il est très différent de celui de Katsa du premier tome, et du coup, je me suis posé beaucoup de question tout au long de ma lecture, tentant de faire des rapprochements (qui n'existent pas) avec le premier tome. Ça m'a vraiment déstabilisée et assez dérangée...



J'ai trouvé l'écriture de Kristin Cashore très agréable et très fluide. Par contre, comme pour le premier tome - même si ça m'a moins dérangée dans celui-ci - je regrette qu'elle reste autant dans la superficialité pour son histoire et ses personnages. Je suis certaine qu'elle aurait pu aller beaucoup plus loin et je trouve ça assez dommage.

Un tome plus intéressant que le premier !
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Bitterblue

Bien que je n'ai pas lu le deuxième tome (qui me disait moins que les autres mais que finalement... je vais acheter !) j'ai bien aimé cette histoire.



Je retrouve avec joie les personnages de Graceling et une nouvelle galerie de personnages plus complexes (et torturés faut bien le dire!) les uns que les autres. L'univers est très dense et c'est vraiment dommage qu'il n'y est pas une suite.



Bitterblue a bien grandi depuis ses dernières aventures qui se sont soldées par la mort de son tyran de père, elle est dorénavant reine. Elle est aussi très jeune, éprise de liberté, d'aventure et du désir ardent de savoir la vérité. L'ombre de la folie de son père, même mort depuis longtemps, plane encore lourdement sur son royaume et ses habitants. Tout un monde a reconstruire et découvrir.
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Graceling

j'ai bien aimé ce livre et je vais m'empresser de lire l'histoire de la petite Bitterblue.

J'ai beaucoup aimé le personne de femme forte de Katsa et l'univers dans lequel se déroule l'histoire. Seul petit bémol, le côté un peu larmoyant de certaines scènes qui plombent un peu cette belle aventure.
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Graceling

Une lecture assez imbuvable, non pas parce que c'est mal écrit mais parce que l'héroïne est un cliché, l'action n'est pas recherchée du tout aller vas y des les premières pages j'assome tout le monde d'un coup seule contre tous, génial.

Disons peut être que je le donnerais à mon fils pour l'initié à la Fantasy, quoi que je lui rendrais service en évitant et en lui proposant plutôt du Pierre Bottero.



Désolé de parler comme cela du livre mais c'est ce que je rescent, Druide ou Game of Throne ou encore La compagnie noire sont bien plus captivants à mon goût.

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Graceling

Katsa est une Graceling, un être rare qui a un don. Le sien, c'est de tuer. Alors quand son oncle apprend ça, il exerce une pression monumentale sur la jeune fille, la faisant passer pour un monstre aux yeux de tous, y compris des siens. Jusqu'au jour où Katsa va rencontrer un Graceling qui lui fera changer la vision qu'elle a d'elle, pour qu'elle se rebelle...



Donc, un Graceling est censé être rare. Sauf qu'on en croise à chaque coin de rue! L'auteur a voulu faire de Katsa un personnage unique, qui inquiète le peuple, hyper rare, mais ça ne passe pas quand d'autres Gracelings (un peu plus d'une vingtaine) sont présents. Comment croire en la rareté de son don?



Pour être jeunesse, ce roman est trèèèès jeunesse. Ne cherchez pas d'intrigues politiques de malade, d'univers entièrement travaillé et de personnages à la psychologie profonde. Rien de complexe, et ça me gêne. Non pas que ce soit juste pour ça, mais toute l'histoire est mâchée et régurgitée pour en faire une bouillie simpliste. Toutes les solutions sont amenées sur un plateau d'argent et laissent une impression de brouillon. Par exemple, à un moment, Katsa et Po cherchent le moyen d'approcher Leck, et bam, il passe juste devant eux avec sa garde royale! Et c'est comme ça pendant tout le reste du roman...



Katsa est le personnage indigné de ce qui se passe dans ses contrées, qui subit son oncle qui se sert d'elle, et qui est "rare". Tout le monde a peur d'elle et la laisse de côté. Quand elle prend conscience qu'elle n'est pas obligée de rester le pantin de son oncle, elle part. Ça aurait pu être convainquant si Katsa n'était pas un personnage complètement naïf à qui il faut expliqué presque tout pour pouvoir avancer ou la convaincre de changer de tenue. Pourtant, nous la rejoignons dans Graceling au moment où elle est adulte, en âge de se marier, et elle se comporte comme une enfant de huit ans qui sait tuer. A côté, Bitterblue, une jeune fille d'une dizaine d'année, et mille fois plus mature alors qu'elle a eu une enfance quasi-simple.



Pourtant, Kristin Cashore écrit bien. C'est fluide, ça se laisse lire, malgré l'effet brouillon qui plane sur l'histoire. J'en ressort mitigée, et je ne pense pas me pencher sur la suite de la saga. Moi qui pensait retrouver Katsa et Po, nous repartirons sur un autre personnage qui est, semble-t-il, le dernier Graceling. Quelque chose me dit que pour la continuité, on repassera...
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Graceling

Critique éclaire :



Un roman fantastique qui se veut innovant mais tombe un peu à plat par sa simplicité.



Critique constructive :



J'ai bien aimé cette lecture pour deux raisons : tout d'abord l'écriture est simple sans fioritures, ça n'est pas prise de tête ni de la grande littérature et c'est donc un livre qui se lit très rapidement et sans trop réfléchir. Deuxièmement, les deux héros. Deux personnages sur lesquels j'avais un doute au début du roman mais qui finalement s'avèrent intéressants. Katsa l'héroïne est une femme forte et combative avec ses faiblesses et son caractère, elle tente de trouver une justification à son don. Quant au Prince Po, il est vraiment craquant et lui vit mal son don et tente de le dissimuler aux autres.



Au départ, ce qui ajoutait à la complexité du roman étaient les nombreux noms de royaumes (bon certes il n'y en a que 7 mais allez les retenir tous du premier coup) ainsi que le nom des différents souverains et souveraines, leurs enfants, etc. Personnellement j'ai trouvé ça perturbant mais l'auteur voulait apparemment que l'on se sente immergé dès le départ dans l'histoire et dans son univers. Au début du livre il y a une carte mais elle a juste ajouté un peu plus de confusion dans mon cerveau même si elle est très belle… finalement le récit reste clair et a priori compréhensible sans difficulté majeure.



L'univers original portant est assez simple et même presque déjà vu. C'est dommage car le principe des personnages “Gracelings” aux dons extraordinaires et aux yeux vairons est un concept très créatif. L'auteur aurait pu aller encore plus loin mais finalement le roman reste toujours dans la simplicité, en surface.



Si à la fin quelques rebondissements extraordinaires vous mettent l'eau à la bouche, avec du recul je trouve qu'ils ne sont pas si originaux que cela même si ils rendent les héros plus attirants, leur donnant plus d'étoffe et de profondeur.



Pour conclure, je suis déçue car j'attendais beaucoup plus d'une telle idée de roman.
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Graceling

Dans mon souvenir, Graceling était un bon livre qui, bien que doté d'une héroïne que j'avais moyennement apprécié, était prenant et plein de rebondissements.



Après cette relecture, quelques quatre ans plus tard, mon avis est plus négatif. J'ai trouvé que beaucoup de choses étaient très simplifiées (essentiellement dans la première partie), et notamment les personnages. C'était à la limite de la caricature : il y a sept rois et sept royaumes, et les trois quarts n'ont que faire du bonheur de leurs sujets. Ils n'oeuvrent que pour eux-mêmes, usent et abusent de leurs pouvoirs selon leur bon plaisir. Katsa, elle, est la tueuse attitrée de son royal oncle, mais c'est l'héroïne. Il faut bien qu'elle ait bon coeur. Donc elle a fondé un Conseil pour protéger la population de la méchanceté de ses dirigeants (l'équivalent de la Ligue des Justiciers) et on nous explique qu'elle est contrainte de torturer des gens pour le compte de son cruel supérieur, mais que ça la ronge. L'auteure nous détaille aussi à quel point Randa est mesquin et manipulateur, à quel point il est horrible d'utiliser une fillette de dix ans pour mutiler des vassaux qui ont coupé trois hectares de forêt, voire pour mettre des condamnés à mort – à mains nues.

Bref, dans ce monde, les rois sont de beaux salauds. Et juste pour le plaisir, s'il vous plaît.

Je ne peux pas m'empêcher de faire la comparaison avec Martyrs, d'Olivier Peru. L'empereur du Reycorax, très malaimé, prend des décisions extrêmement sévères et n'en est pas moins terriblement complexe. C'est un personnage tyrannique, mais tout en nuances et en contrastes, rongé par la peur, hanté par son apparence, dévoré de honte. Pour moi, c'est la preuve qu'il est possible de dépeindre des rois despotes sans pour autant les faire tomber dans l'exagération.



À côté de ces êtres, Po est un ange de douceur, de compassion et d'altruisme. C'est le seul homme que Katsa connaisse qui ne recherche pas le pouvoir – et en plus il est trop beau, il a des yeux magnifiques, il est musclé, princier, altier, et tellement charmant… Mais il ne faut pas oublier que Katsa est au-dessus de tout ça : elle n'a que faire des apparences. Elle, ce qui l'intéresse, ce n'est pas de porter de jolies robes ou de beaux bijoux, mais de tirer à l'arc et galoper dans la forêt. Et surtout, de ne pas se marier et de ne pas avoir d'enfants.

Bref. Les deux tourtereaux m'ont agacée parce qu'ils sont terriblement clichés… Katsa est torturée par son pouvoir et son rôle de bourreau ; Po est torturé par son pouvoir et le secret qu'il porte ; les deux vont se retrouver et panser leurs blessures et ça va être l'Amour Parfait. Mais pas de mariage, hein, parce qu'on ne veut pas que l'autre nous appartienne.

D'ailleurs, j'ai eu un peu de mal avec cette conception des choses. Pour moi, le mariage c'est plutôt se donner totalement à l'autre. On promet de lui consacrer toute sa vie, de rester à ses côtés malgré les coups durs. Ça m'a surprise que l'auteure le présente comme étant s'approprier l'autre. C'est la dernière chose qui me viendrait à l'esprit, en fait. Moi, j'ai peur de me marier parce que c'est un engagement qui me tient à coeur et qu'il n'y a pas de retour arrière possible. Est-ce que j'hésiterais si ça n'avait été que la possession de l'autre ? C'est le don total de soi, aussi.

Cela dit, il est vrai que la condition de la femme n'est pas la même que dans notre société. de ce que j'ai compris, avoir une relation amoureuse est un risque pour la liberté de la femme, et se marier est la renonciation à toute liberté car elle appartient à son époux.

D'ailleurs, j'ai bien senti que Kristin Cashore a intégré pas mal de notions féministes dans son roman. Katsa ne veut pas d'enfants, et la première réaction de son entourage est de la rassurer : « ça ira mieux plus tard, tu verras ». Comme si l'aspiration de toute femme était de se reproduire. Dans l'esprit de certains, on n'aurait même pas la POSSIBILITÉ de ne pas en vouloir... Kasta ne comprend pas qu'on n'apprenne pas aux femmes et aux enfants, les êtres les plus vulnérables des royaumes, à se défendre. La guerrière rencontre également beaucoup d'hommes mal dégrossis dans les tavernes dont le jeu de la soirée est de toucher le corps de la jeune serveuse en divers endroits – la plupart du temps assez ciblés. La jeune fille effrayée ne sait pas comment réagir, ça indigne Katsa, ça indigne le lecteur, l'auteure a réussi son coup, tout le monde est content.



J'ajouterais aussi que l'héroïne a des réactions qui me dépassent. Elle réagit tellement mal quand elle apprend le secret de Po que j'ai automatiquement pris la défense de ce dernier et que je l'ai trouvée injuste.



Clairement, le point fort de ce livre ne sont pas les personnages. Selon moi, c'est l'action. L'histoire devient de plus en plus mystérieuse au fur et à mesure qu'on avance dans les chapitres, et je ne me suis pas ennuyée. Je dois même dire que j'ai bouclé cette lecture plutôt vite, compte tenu du temps que je lui accordais. J'ai passé un bon moment, et même si certains raccourcis trop simplistes m'ont fait lever les yeux au ciel, j'ai déjà commencé à attaquer Bitterblue. Après tout, Graceling est devenu plus addictif passé les cent premières pages, et les personnages se sont approfondis du fait de leurs liens.

Je suis toutefois assez étonnée d'un détail : pourquoi avoir appelé le prince « Po » ? C'est plutôt moche, comme surnom. Son nom complet n'est pas mieux (apprêtez vos grimaces, s'il vous plaît) : Greening – Verdissant, en français. L'auteure a fait exprès pour taper de la pointe de la botte dans les clichés des princes charmants ou bien elle manquait d'imagination ? Ou alors, est-ce que ce n'est qu'en français que ça sonne aussi mal ?
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Bitterblue

Comme je l'ai dit pour les précédents volumes, j'adore la plume de Kristin Cashore. Ce tome ci, plus long que les précédents nous emmène sur les pas d'un personnage rencontré dans le premier volume "Graceling", Bitterblue. Celle ci tente tant bien que mal de comprendre le royaume hérité de son père, le roi Leck, qui le lui a légué dans un état quelque peu empoisonné. Rappelons que le roi fut un tyran pervers doté d'un immense pouvoir qui lui a permis d'asseoir son pouvoir et son autorité malsaine sur une population manipulée. Bitterblue hérite donc de ce royaume et de ses gens, qu'elle doit d'abord essayer de comprendre, de saisir le passé, intimement lié à son géniteur qu'elle ne connaissait pas, et tenter de le reconstruire. Nous la découvrons tentant d' entrer dans son rôle de reine et d'assumer ses fonctions.

Je disais dans les critiques des volumes précédents que la frustration m'avait gagné concernant le personnage de Leck, le roi pervers. Celle ci est amplement apaisée avec ce volume car Kristin Cashore, à travers les yeux de son héroïne et le passé minutieusement révélé par ses sujets, nous révèle ce maléfique personnage. Elle n'en propose par un portrait direct, n'en fait pas une description habituelle, mais choisit plutôt de nous dévoiler toute sa personnalité à travers ses actes; et par l'atrocité de ces actes, nous découvrons toute l'étendue perverse, débridée, maladive, corrompue du personnage de Leck. En 3 romans, Kristin Cashore a réussi à nous dépeindre un personnage d'une rare barbarie et d'une telle inhumanité sans jamais le définir comme un personnage principal. Toujours présent en toile de fond, jamais révélé, le roi Leck incarne la cruauté et la sauvagerie à l'état pur, qui même après sa mort, continue de hanter ses sujets.

Le reste de l'histoire tourne bien entendu autour de Bitterblue et de ses affaires royales, fortement et profondément imbibée de l'influence malsaine de Leck; je prend plaisir à croiser de nouveau des personnages du premier tome ainsi que du second " Rouge", car Kristin Cashore n'oublie pas de nous rappeler que ses personnages évoluent dans un seul et même univers cohérent. Et ce troisième tome est enfin l'occasion de réunir les deux parties du continent alors séparées par d'infranchissables montagnes, et de comprendre toute l'étendue de son imagination. Cela nous révèle également le potentiel d'histoires à raconter tant son univers est vaste et riche, et nous laisse rêveur quant à la suite.
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Graceling

Que puis je dire de plus qui n'ai pas déjà été dit, tant il y a de critiques de ce bouquin!

Simplement peut être que j'ai adoré la légèreté de l'écriture de Kristin Cashore, sa justesse et sa finesse. J'ai beaucoup apprécié son choix de narration; en effet elle ne multiplie pas le nombre de ses personnages, comme c'est trop souvent le cas à mon goût dans la fantasy, mais préfère se concentrer sur ces deux personnages principaux, et nous raconter leur parcours, leur évolution, leur relation. Car ce sont eux qui font l'histoire et pas l'inverse. Le récit reste sous jacent et l'on sent la volonté de l'auteur de nous focaliser absolument sur Katsa et Po. Dans la trame de leur aventure j'y retrouve d'ailleurs un peu de l'histoire de Ki et Vandien de Robin Hobb. Je ne saurais trouver les mots qui me permettent ce rapprochement, simplement des impressions. Et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. j'ai trouvé dans cette histoire, une sorte de huis clos, si ce n'est qu'elle ne confine pas des personnages à un lieu mais une histoire à des personnages. ( vous m'suivez là!!). Bref j'ai déjà attaqué le volume suivant...
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Graceling

Si vous aimez de la Fantasy sympa à lire, pas trop compliquée, bref, de la Fantasy de vacances qui vous vide la tête et pour les plus imaginatifs, qui vous fait rêver un peu. Testez Graceling.



Franchement, pour un premier roman, c’est pas mal du tout. Vous avez quelques écueils naturellement. Il y a des trucs qu’on se doute pas du tout que ça va arriver (je vous laisse deviner rien qu’avec le résumé). Mise à part ces légers détails, vous avez un auteur qui tente de créer un univers. Nous retrouvons des choses vues chez les autres. Mais aussi de nouvelles ce qui est plutôt sympathique. Un livre que je vous recommande chaudement pour cet été.
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Graceling

Voilà le premier tome de la trilogie des Sept Royaumes dont vous ne devez absolument pas passer à côté.



C'est indéniablement un coup de cœur monumental pour moi. Je ne sais pas exactement pourquoi car l'histoire n'est pas d'une originalité dingue mais ! Mais il est des romans qui n'ont pas besoin d'explications. Une fois le livre refermé, on le sent c'est tout. On le sait car dès le dernier mot lu, les personnages nous manquent déjà. Et encore plus dans cette série puisque de ce que j'ai vu, les prochains opus se concentrent sur d'autres personnages :-( Mais peu importe.



"Graceling" a su m'emporter au cœur de son univers fantasy certes pas extraordinaire mais néanmoins attractif. On voyage entre forêts - montagnes enneigées - villages pseudo moyen-âgeux ; il y a de l'action ; les personnages sont attachant. Bref, que demande le peuple.



Je vous avoue que mon enthousiasme fut quelques peu refroidi après avoir été lire plusieurs chroniques (j'aime bien allez discuter après avoir lu un livre) car beaucoup disaient que c'était trop jeunesse ou trop long parfois. Pour ma part, point de longueur (en même temps j'adore ça quand un roman prend son temps) mais plutôt un manque de descriptions de temps en temps. Un bon roman fantasy se doit d'être très détaillé! Mais peu importe puisque je suis tombée amoureuse de Katsa, Po, Bitterblue et les autres. C'est leur histoire que j'ai aimé.



Ce sont des personnages très attachants dont les liens prennent leur temps pour se tisser et qui m'ont plus d'une fois tiré un sourire en coin ou une moue dubitative de part des comportements pas toujours censés. Ou encore de dégoût car le méchant est bien méchant n'est-ce pas. Des protagonistes hauts en couleur quoi!



Bon pour vous dire, Katsa est une graceling. C'est-à-dire une personne ayant certaines capacités. Sauf qu'elle, elle va servir de main droite armée au roi d'un des sept Royaumes. Ces derniers n'étant pas tous dans de bons termes les uns avec les autres. Katsa va alors être embarquée dans pas mal de péripéties après avoir secouru un membre de la famille d'un royaume voisin. Le tout étant de savoir pourquoi et par qui il a été enlevé, entre autre. Du coup, il n'y a pas un fond politique ou un complot de malade mais là encore, c'est pas grave. L'histoire se suffit à elle même et nous permet de passer un très bon moment.



D'autant que l'auteur est capable de faire des retournements de situations qui ont plus d'une fois fait défaillir mon petit cœur. A un moment, j'ai même cru que j'allais trucider Kristin Cashore (dans mes rêves hein ;-) ) tant ce qu'elle fait subir à ses personnages - et accessoirement à nous, lecteur - est cruel et inhumain pour notre santé mentale. Pauvre de nous ^^. Et puis cette fin à la Jane Eyre, pffiou, je ne m'en remets pas.



Donc, vous aurez compris que je suis tombée en amour pour ce livre, renforcé par la postface que nous livre l'auteur sur l'écriture de son roman (dans la version du Livre de Poche).
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Bitterblue

J'ai adoré cette fin, qui lie enfin tous les personnages rencontrés dans les deux tomes précédents. Plus que l'héroïne, c'est l'univers des gracelings et le passé de ce terrible personnage qu'est l'ancien roi mort qui m'ont fascinée. L'écriture est simple et fluide, la trame n'est pas des plus complexes, mais cet univers fait parti de ceux dans lesquels j'ai pris plaisir à plonger. J’espère grandement lire d'autres ouvrage de cet auteur bientôt !
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Fire

Donné comme le tome 2 de la série Les Sept Royaumes de Kristin Cashore, Rouge ne reprend pas les personnages abordés dans le premier tome (Graceling). Pour autant nous ne sommes pas totalement en décalage, l'histoire se passe quelques dizaines d'années plus tôt, dans le royaume voisin (cela permettra de faire un lien dans le tome 3, vous verrez). Du coup, point de Graceling ou presque.

Rouge est ce qu'on appelle un Monstre. C'est un être mortel qui a un esprit puissant pouvant influer sur ceux des autres et d'une beauté à couper le souffle. Depuis la mort de son père, un être particulièrement détestable et néfaste au royaume, elle est le dernier monstre humain encore en vie. Conséquence : elle se cache en permanence puisque sa beauté est telle que tout le monde veut être près d'elle, l'aimer la toucher, voir la tuer. En contrepartie, elle peut lire les pensées des gens et légèrement les manipuler.

Elle a toujours vécu à l'écart, mais la guerre fait rage dans le royaume et elle peut se révéler une alliée de poids si elle accepte de se servir de son pouvoir. Au milieu des intrigues de palais, de l'amour et de la haine des autres, pourra-t-elle se faire confiance et faire confiance ?

Très bien écrit et très poétique, Rouge vous entraine dans un univers captivant et merveilleux. La guerre est omniprésente, mais l'auteur ne nous emmène jamais sur les champs de bataille. Nous sommes plutôt spectateur des intrigues de palais et des manipulations des uns et des autres.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Rouge et la plupart des personnages qui gravitaient autour, mais j'avoue que certains m'ont passablement ennuyé. Je pense surtout à Archer. Il se dit le meilleur ami de Rouge, et son amant occasionnel, mais il passe son temps à coucher à droite à gauche, à faire des enfants et à faire des reproches à Rouge. Certes, la jeune femme a une certaine part de responsabilité, mais son comportement est particulièrement détestable la moitié du temps. L'autre moitié, on l'adore évidemment !

Quelques points ont néanmoins ternit ma lecture : principalement les répétitions de l'auteur. Certes la beauté de Rouge est une malédiction pour la jeune femme, mais on nous le dit au moins une fois par page. Du coup ça devient particulièrement lassant. De plus le comportement de la jeune femme quand elle arrive au palais n'est pas clair : on lui a demandé de venir pour user de son pouvoir, et une fois sur place elle refuse. Elle pouvait le faire plus tôt...

Cependant, j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, et je retournerai volontiers dans ce pays. Des trois livres, c'est le meilleur et de loin ! En revanche, ne lisez pas Bitterblue avant, même si chronologiquement ça se situe après Graceling. Il y a dans Rouge des éléments permettant de comprendre le troisième tome.
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Fire

Une intrigue qui prend peu à peu de l'ampleur, dans un style fluide et agréable, et servie par des personnages très attachants; Rouge, en particulier, s'avère très humaine, complexe et bien dessinée. C'est un personnage que l'on suit avec grand plaisir. Même si j'aurai apprécié que l'on suive plus certains personnages (comme l'intrigant Immiker, par exemple), le roman tient tout à fait la route et fait une lecture très agréable. A découvrir!
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Graceling

Je pense que je n’aurais jamais lu Graceling si ma copinaute Anne-Charlotte ne me l’avait pas vivement conseillé ! Je ne suis pas très fantasy car souvent, je me sens perdue dans ces paysages méconnus et les intrigues de quête m’intéressent peu. Mais bon, je généralise un peu puisque toutes les intrigues ne correspondent pas à des quêtes ^^ J’ai au final bien aimé cette histoire mais elle ne fait pas partie de ces histoires marquantes. J’ai passé un bon moment mais sans plus.



Nous suivons Katsa, une jeune fille Graceling qui possède le don du combat. Son oncle se sert d’elle pour éliminer tous ses opposants mais la jeune fille a de plus en plus de mal à se plier à ses exigences. Plusieurs événements mais surtout sa rencontre avec Pô va changer la vie de la jeune fille qui va décider de faire face à son oncle et partir mener une mission aux côtés de Pô.



Katsa subit une réelle transformation au cours du roman. Elle est combative, sûre d’elle et indépendante. Mais comme tout être humain, elle ressent des émotions et à partir du moment où elle quittera le château, elle les laissera davantage remonter à la surface. Elle m’a fait sourire d’ailleurs quand elle commence à s’attacher à Pô car elle n’est pas habituée à ça ^^ Leur relation est originale car ils sont attachés l’un à l’autre tout en ayant une certaine réserve, éprouvant des sentiments qu’ils n’avaient jamais ressentis avant. J’ai passé un sympathique moment avec eux mais je ne me suis malheureusement pas attachée aux personnages.



Concernant l'histoire, j'ai passé un bon moment mais il me manquait des petits quelques choses par-ci par-là ce qui fait que ce n'est pas une lecture très marquante. L’intrigue est sympa mais pas exceptionnelle, certaines choses ne sont pas assez approfondies ce qui fait que l’on reste à la surface d’une aventure qui aurait pu être intense et mouvementée. Cependant, moi qui ne suis pas très fantasy, je tiens à souligner ici que l'univers m'a plu et que je ne me suis pas sentie perdue (chose qui m'arrive souvent en fantasy avec tous les nouveaux termes et les univers complètement imaginés ^^).



En résumé, une histoire sympa mais pas marquante. Les idées sont bonnes mais le tout n’est pas assez approfondi. J’ai tout de même passé un bon moment aux côtés du duo de personnages.
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Fire

Et bien j'ai adoré ce livre!! Je trouve que Kristin Cashore maîtrise de mieux en mieux son sujet, qu'elle développe son univers avec justesse, finesse, intelligence et originalité. Sans jamais se répéter ni (trop) reproduire des schémas connus dans le genre, elle renouvelle ses histoires et créé une mythologie cohérente, profonde, toujours axée sur ses personnages, qu'elle adore. La preuve en est avec ce livre et son prologue. En effet celui ci nous plonge dans la jeunesse d'un personnage essentiel rencontré et à peine ébauché dans Graceling, ce qui d'ailleurs m'avait énormément frustré, juste histoire de nous mettre l'eau à la bouche, puis il nous emmène sur les pas de Rouge, l'héroïne de ce livre, qui va devenir le centre d'une guerre à venir. L'histoire de cette héroïne, la manière dont Cashore la construit et nous immerge dedans est passionnante tant son écriture est fluide, simple, et toujours évocatrice, au point qu'on en oublie ce personnage du prologue... Jusqu'à ce chapitre où il réapparaît de manière inquiétante, et vient se rappeler à notre bon souvenir. Mais son passage ne dure pas! Kristin Cashore sait y faire pour ménager le suspens et donner envie de dévorer la suite. Quel peut être le lien entre Rouge et ce sombre personnage, dont je tais le nom volontairement vous l'aurez compris!! Il reviendra plus tard, et son apparition, cette fois ci, sera bien plus douloureuse et dangereuse, et les quelques lignes que lui accordera l'auteur pour ses apparitions, suffiront à dresser le portrait de ce personnage que l'on ne peut qu'adorer par le mystère qu'il l'entoure!

Alors qu'on pensait que l'histoire tournait autour de cette guerre annoncée, l'auteur se recentre sur son personnage principal, et nous rappelle que c'est Rouge qui fait l'histoire.

Kristin Cashore maîtrise son récit de la première à la dernière page, s'attache toujours à développer ses personnages dans des histoires qu'elle met à leur service. Elle aime chacun de ses personnages et elle nous les offre!!
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