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Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Miskolc , le 5 juin 1986
Biographie :

Károly Sándor Pallai est chercheur doctorant à l’Université de Budapest – ELTE. Il est le concepteur, le fondateur et l’éditeur en chef de la revue électronique Vents Alizés, conçue pour assurer une diffusion d’accès libre étendue aux auteurs de l’océan Indien, de la Caraïbe, du Pacifique et d’ailleurs. Il est également le créateur et le directeur de la maison d’édition Edisyon Losean Endyen, créée pour améliorer l’accessibilité de la production littéraire de l’océan Indien, de la Caraïbe et du Pacifique.
Il est membre du comité de lecture de la revue littéraire seychelloise Sipay. Il écrit et publie des poèmes en français, en anglais, en créole seychellois, en hongrois et en espagnol. Ses poèmes étaient publiés en France, aux États-Unis, aux Philippines, aux Seychelles, en Hongrie, au Canada.
Son recueil, Soleils invincibles a paru en 2012, sa pièce de théâtre, Mangeurs d’anémones en 2013 (Éditions Arthée). En reconnaissance de son travail théorique, poétique et éditorial, il est choisi et primé dans le concours national « 50 jeunes talents hongrois » du magazine La femme. En 2013, Le Ministre de la Culture des Seychelles lui décerne un certificat de reconnaissance ministérielle pour ses activités réalisées pour la promotion de la littérature et de la culture seychelloises.

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Source : http://pallaikaroly.com
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Bibliographie de Károly Sándor Pallai   (3)Voir plus

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
PSAUME I

décors d’une chambre à coucher peints sur des agglomérés ou projetés. (éventuellement des télévisions, ou murs à led où se projettent en alternance des images statiques – vieilles photos et lettres écrites à la main, billets, journaux, graffiti, toiles – et des images dynamiques – images liées à la voix, à certains mots des acteurs, diagrammes d’égaliseur qui se transforment selon la voix des acteurs, dessins réactifs) châssis d’une fenêtre à deux battants sans verre. à droite, petite table basse avec un téléphone. un placard de cuisine à côté de la table. atmosphère rigide, industrielle. clignotement de tubes au néon pendant quelques secondes. en avant-scène, une paire de bottes énormes en bois, à haute tige. à gauche, pour le chœur, quatre sièges dont le remplissage fait hernie et s’effiloche. on entend des bruits d’autoroute. noir. les décors s’éclairent progressivement. un court sifflement. entre un homme (Voix off) travesti, en robe féminine (soutien-gorge, lèvres maquillées, pantoufles, maquillage en couleurs qui aurait coulé. il décroche le téléphone, s’assoit sur la table. il compose un numéro. on entend sa voix amplifiée après la musique.)

(musique – károly binder & gábor juhász : little song – extrait)

Voix off
(d’un ton sublime)
usoa. désinance imputée. usoa est un reste qui donne à voir la privation, l’imputation à soi, une abréviation d’existence, mais aussi l’ancienne gloire. son caractère témoigne d’une sensitivité, d’une émotivité et d’une sensualité très développées (il se promène en cercles sur la scène). parfois glacée et altière, elle s’isole hermétiquement et se sert souvent de son intuition. usoa. passive et paresseuse. elle observe, elle écoute. elle aime se montrer émue, redoutable, courageuse, désirable et confidente (larges gestes). usoa a le goût de l’intimité et des plaisirs sensuels. elle reste froide et distante. elle profite de toute occasion pour humilier l’autre pour qui elle éprouve rapidement un désir sexuel insatiable.

(Voix off revient à la table, raccroche le téléphone et quitte la scène. court sifflement. Usoa entre et s’assoit en tailleur à côté des bottes énormes. négligée, repoussante, vêtements masculins sales, déchirés, bottes de caoutchouc.)

(entre le Chœur qui se compose de deux femmes et de deux hommes de tranches d’âge différentes, en masques multicolores, robes latex, draps de bain aux épaules. ils s’installent dans les sièges.)

Chœur
(les femmes se mettant debout)
tomber, disparaître, continuer l’impossible. une jeunesse adossée à l’autre face de la vie. fulgurances insensées. éteignements. tout recommencer.

(silence)

(musique – györgy ligeti : trio for violin, horn and piano – extrait)

(Voix off revient sur scène en lingerie féminine et en chemise de nuit transparente. il caresse la tête d’Usoa. il présente une brève séquence frénétique de danse. mouvements décomposés, désordonnés, dissonants. il présente des signes de folie. il s’arrête brusquement, décroche le téléphone, s’assoit sur la table et compose un numéro. voix amplifiée.)

Voix off
(d’un ton sublime)
lénaik. il symbolise la richesse. mais la pauvreté aussi. une pauvreté psycho-philosophique. émotionnelle. il possède une forte personnalité, ce qui lui confère de l’ascendant sur autrui (il se promène en cercles sur la scène). il se montre énergique, dynamique, actif, courageux. son tempérament est passionné. lénaik est adaptable et malléable en apparence. il sait faire valoir ses droits et ses idées avec douceur, mais avec de la force aussi (larges gestes). violence. lénaik est fort. et faible. sans énergie. sans issue, sans secours, sans couleurs dominantes. sans vêtements, sans masques. sans.

(Voix off – séquence de danse. nervosité, folie. la séquence dansée cesse brusquement. court sifflement. Lénaik entre et s’assoit en tailleur à côté des bottes énormes. il est en caleçon et imperméable transparent. il a un sac en plastique dont il sortira, de temps en temps, des livres. Voix off raccroche le téléphone. il caresse la tête de Lénaik et quitte la scène.)
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I.
l’achèvement du ciel arriva enfin,
décomposa le jour en myriades
d’images de ton corps, blondit
l’aujourd’hui. les rivières blanches
nous acquittent. c’est
l’affranchissement, l’exaltation
stratosphérique, l’adoremus.
l’empreinte des pas d’un homme,
gestes de l’amour, forces d’une
vie exaltée.

XVIII.
tremblent les dires en éclats. il s’agit
certainement de brûler, de bouger,
d’éradiquer les vents qui pensent, les
peurs qui se déploient. les lueurs
immobiles des choses. dans l’entre-deux
des regards et des chandelles à l’ombre
des collines qui meurent. j’ai la liberté
de comprendre la dégradation des
neiges d’ambre, le sublime des oliviers
éblouissants.

XXVIII.
oubli crucifie, regard désentrave,
attente vit. tout s’achève là
intimement. bouleversement
aurifère, fièvres tropicales dans
ma bouche. la mémoire de
tes consentements, de ta
transparence violette et mystérieuse
se construisit sur les banquises
de mon front.

L.
mes héritages stériles se réinventèrent dans
l’humidité de nos désirs. mains ignorées,
couleurs incompréhensibles. violents
indices, lourdes craintes chargées du génie
délaissé de l’art des pays voraces. tout nous
entraînait vers les vestiges qui renieraient ton
nom. sacrifions nos failles, nos ombres qui
saignent des fleurs de paille. souvenance des
départs vitreux, de la neige peinte des
aéroports, de notre condamnation nocturne.
mouvements lugubres et granitiques qui te
couronnent pour ta patience millénaire. les
temps nous dépassèrent. main dans la main,
nous nous promenons vers d’infinies beautés
de demains.
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