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3.98/5 (sur 130 notes)

Nationalité : Corée du Sud
Né(e) à : Jeongeup , le 12/01/1963
Biographie :

Shin Kyung-sook est une écrivaine sud-coréenne.

Elle est née dans une région rurale. Très tôt elle se passionne pour la littérature et rêve d'en faire son métier.

En 1978, sa mère l'accompagne à Séoul. La jeune fille vit chez l'un de ses frères et travaille dans une usine durant la journée. Le soir, elle poursuit ses études secondaires.

Elle est admise à l'université et choisit l'écriture créative comme matière principale. Après avoir terminé ses études, elle effectue ses débuts de romancière tout en faisant des petits boulots. Depuis 1993, elle se consacre entièrement à l'écriture.

Elle a publié une dizaine de romans et de recueils de nouvelles qui lui ont valu dans son pays les prix littéraires les plus prestigieux, dont le Yi Sang Literature Prize..

Son roman, qui date de 1999, intitulé "La chambre solitaire" a ainsi reçu le Prix de l'Inaperçu, pour sa traduction en français aux éditions Philippe Piquier.

"Prends soin de maman" ( Eommareul butakhae), publié en 2008, est un best-seller en Corée du Sud, où 2 millions d'exemplaires ont été vendus ; il est traduit dans 24 langues et a atteint la 21e place de la New York Times Best Seller list en 2011.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Comment peut-on vivre dans ce monde si on ne fait pas confiance aux gens? elle avait ajouté avec le sourire paisible qui la caractérisait : Il y a beaucoup plus de gens gentils que de méchants.
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Jusqu'où remonte le souvenir qu'on garde d'un être humain? Le souvenir d'une mère?
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Chine l'observait chaque fois que la bête endormie se roulait en boule, s'étirait ou se recroquevillait. Ses mouvements fluides semblaient ignorer l'effort. La danse coréenne aussi exigeait une grande souplesse, afin de pouvoir garder une position aussi longtemps qu'il le fallait. Savoir se décontracter était plus importante que savoir se tendre. Il fallait maîtriser parfaitement son souffle pour se déplacer comme un papillon, s'envoler comme un oiseau et atterrir en douceur en flottant sur l'eau.
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Quand je pense à la littérature, ce sont les yeux implorants d’un chien qui regarde son maître qui me viennent à l’esprit. La beauté du destin contenu dans ces yeux, le chagrin de celui qui vénère son amour, le silence de celui qui a vu ce qu’il ne devait pas voir.
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C'était dense et fort. Les femmes anonymes habillées du langage qu'elle tissait naissaient dans ce puits, devenaient plus qu'une femme ou un être humain et se transformaient en de magnifiques carpes dorées. (...)
Une hallucination où une carpe dorée jaillit à la surface de la vie en se secouant pour se débarrasser des gouttes d'eau azurée, depuis la blessure profonde d'une perte, depuis ce gouffre on ne peut plus abyssal et obscur.
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Enseigner de nouvelles choses à un enfant constitue un des grands plaisirs de la vie, mais c'en est un autre que de le regarder absorber le savoir. C'est une joie comparable à celle que l'on éprouve en découvrant de nouvelles pousses sur les lys qu'on a plantés l'année précédente.
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Un livre est un ami qui ne trahit jamais, il faut toujours en avoir un près de soi.
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Mais une maison, c'est différent. Si magnifique soit-elle, elle s'effondre si on la délaisse. Elle ne vit que quand des êtres humains l'astiquent, la bichonne et y tournent en rond.
J'ai été impressionnée par la volonté de vivre de ce jeune arbre. Si maman me l'avait donné, c'était peut-être pour que je puisse m'émerveiller en voyant ses branches se multiplier et son tronc grossir. Ou voulait-elle me dire qu'il fallait du soin pour récolter du fruit ?
Grande sœur, ne laisse pas tomber maman ! Trouve-la, pour moi.
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Mais quand même ! Elle aurait pu m'envoyer à l'école ! Elle l'a fait pour mon frère, qui a fréquenté un établissement japonais ; pour ma grande sœur aussi. Mais pas pour moi. J'ai vécu dans un monde obscur, sans la plus petite lumière pour m'éclairer, et ça toute ma vie...
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" A une personne solitaire, la présence d'un enfant est comme une douce brise."
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