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4.06/5 (sur 8185 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble , le 22/12/1967
Biographie :

Erik L'Homme est un écrivain français.

Il passe son enfance à Dieulefit dans la Drôme provençale, proche de la nature et des livres. La passion de la nature ne le quittera d'ailleurs jamais, et après avoir passé une maîtrise d'histoire à l'Université de Lyon, il part à la découverte du monde pendant de nombreuses années, accompagné de l'un de ses frères, photographe, dans des voyages qui les conduiront du Pakistan à la Malaisie en passant par l'Afghanistan, les Philippines, le Liban, le Maroc et la Thaïlande.

De retour en France, il écrit son premier ouvrage, "Parlons khowar : langue et culture de l'ancien royaume de Chitral au Pakistan" (1999), consacré au royaume de Chitrâl où son frère et lui ont séjourné pendant deux ans, et à sa langue qu'ils y ont apprise.

Après sa rencontre avec Jean-Philippe Arrou-Vignod, auteur et directeur littéraire chez Gallimard, il se lance dans l'écriture de romans jeunesse avec la publication en 2001 de "Qadehar le sorcier", premier tome de la trilogie "Le Livre des étoiles". Une première publication qui recevra dès sa sortie le prix Jeunesse du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges.

Il a notamment publié la trilogie "Le Livre des étoiles" (2001-2003), celle des "Maîtres des brisants" (un space opera) (2004-2009), l'album des "Contes d'un royaume perdu" (illustré par François Place) (2005), "Phænomen" (2006), thriller fantastique en trois tomes également, ainsi que la série fantastique intitulée "A comme Association" (2010-2012), commencée avec Pierre Bottero (1964-2009). En 2014, avec la série "Terre-Dragon", il revient au genre de la fantasy qui était celui du "Livre des étoiles".

Erik L'homme a vendu 1 100 000 exemplaires de ses douze titres en France et plusieurs millions d'autres à l'étranger.

page Facebook : https://www.facebook.com/erik.lhomme.ecrivain/

Bibliographie :
- Cosaques blues (Editions Calmann-Lévy)

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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Erik L`Homme   (39)Voir plus


Quelques questions à propos de MASCA: MAnuel de Survie en Cas d`Apocalypse


20/11/2019

À la suite d`un cataclysme climatique, Justin se retrouve seul face à la nature : il doit traverser une forêt et une montagne pour rejoindre sa famille, qui est en sécurité. Roman d`aventure initiatique mais aussi véritable guide, le livre s`achève sur 10 fiches techniques pour survivre en pleine nature. Nous sommes partis à la rencontre des auteurs de cet Objet Littéraire Non Identifié : l`incontournable Erik L`Homme et la talentueuse Éloïse Scherrer qui l`illustre.

Plus qu’un roman illustré, il s’agit d’un journal de bord tenu par Justin, votre personnage principal, où textes et dessins s’entremêlent pour raconter cette histoire post-apocalyptique. Comment est né le projet et comment avez-vous travaillé l’objet livre, seuls puis avec Gallimard jeunesse ?

Erik L`Homme : J’ai rencontré Eloïse au salon de Colmar en 2015. Elle présentait alors l’album La Bulle et j’ai été impressionné par ses illustrations. Je me suis alors dit qu’il n’y avait pas de raison pour que Timothée de Fombelle soit le seul à bénéficier d’un talent pareil et je me suis promis de proposer un projet à Eloïse ! Ce que j’ai fait deux ans plus tard, mais avec des attentes particulières, qui la sortaient de sa zone de confort…

Eloïse Scherrer : Après le salon de Colmar, je baignais dans un enthousiasme rêveur, imaginant déjà que j’avais trouvé en la personne d’Erik, le comparse idéal pour un album médiévalo-chevaleresque. Donc autant vous dire que lorsqu’il m’a présenté l’idée du MASCA, en m’annonçant que ça ne ressemblait à rien de ce que j’avais fait, je fus perplexe quelques instants. Mais l’histoire et le défi qu’elle représentait, bien que déconcertants, me plaisaient trop pour les laisser passer.

Bon, je me suis ensuite arraché un paquet de cheveux avant de trouver le ton juste, qui correspondait à l’histoire, et nous nous sommes perdus dans quelques méandres avant de trouver le mariage idéal : narration à la première personne et récit croqué sur le vif par le héros. Nos premiers essais incluaient des passages à la troisième personne et donc des images plus grandioses de paysages montrant Justin en train de voyager... ce qui ajoutait un niveau de lecture bien trop différent du carnet de bord et nous éloignait de l’essence du projet.



Autant roman que véritable manuel de survie, on ne sait pas vraiment si vous utilisez les conseils de survie pour valider le réalisme de l’histoire ou si au contraire la fiction se met au service de ces conseils. Est-ce que vous aviez la volonté de proposer un ouvrage sur la survie (sujet déjà très traité côté adultes) qui soit accessible à des enfants ?

E. L. : J’avais envie depuis longtemps d’écrire une sorte de Manuel des Castors Juniors sur un mode fictionnel, une sorte de croisement improbable entre Robinson Crusoé, Copain des bois : Le Guide des petits trappeurs et Into the wild ! MASCA est autant un récit sur la survie que sur le syndrome de l’abandon que l’on surmonte pour grandir ; survie physique, donc, mais surtout psychologique, d’où l’importance du chien Wilson (idée apportée par Eloïse) qui vient responsabiliser Justin, et de Bjorn, le compagnon imaginaire, sur lequel au contraire le héros s’appuie pour tenir le coup. Le cœur du projet est là : comment survivre, dans sa chair et son mental, à un retour au sauvage que l’on a banni de nos vies civilisées (domestiquées).



Quels récits post-apocalyptiques, s’il y en a, ont nourri vos imaginaires, avant de vous lancer dans ce projet ou en le construisant ?

E. L. : Enfant – si l’on considère qu’un naufrage, au même titre qu’une effroyable tempête, est une forme d’apocalypse – j’ai adoré Robinson Crusoé de Daniel Defoe et Le Robinson suisse de Johann David Wyss ainsi que L`Ile mystérieuse de Jules Verne. J’ai été marqué plus tard par le Malevil de Robert Merle, l’immense roman de Jean Giono, Le Hussard sur le toit et plus récemment par le sublimissime La Route de Cormac McCarthy.

E. S. : Non seulement je n’ai pas le quart de la moitié de la culture littéraire d’Erik, mais je n’ai pas non plus le souvenir de récits post-apocalyptiques (tels qu’on l’entend aujourd’hui en littérature young adult)... plutôt des récits de survie à la Robinson Crusoé. J’ai en tête deux romans lus lorsque j’étais ado (ne me demandez pas les titres, il sont recensés dans le département “souvenirs perdus” de ma mémoire). Le premier raconte le périple d’un gamin nomade au temps de la Préhistoire, l’autre raconte comment un ado survit seul dans la nature après le crash de l’avion dans lequel il voyageait. Les deux vivent des épreuves similaires : s’échapper d’un incendie de forêt, trouver à manger, construire une pirogue, apprivoiser un animal sauvage, etc. Dans ces histoires, il n’y a pas de pouvoirs surnaturels... juste la débrouillardise d’un enfant-ado seul au milieu du sauvage, avec son intelligence et ses deux mains. Je crois que c’est ça qui me plaisait.



Dans un monde de plus en plus incertain de son avenir, pensez-vous votre livre comme un ouvrage pessimiste – c’est pourquoi vous donnez aux enfants des clefs pour survivre – ou au contraire comme une histoire résolument optimiste dans laquelle les enfants triomphent de tous les dangers ?

E. L. : C’est vrai que l’avenir est incertain, mais ça ne date pas d’hier. Les anciens Grecs avaient bâti leur religion et leur philosophie là dessus : le monde humain est celui du risque et de l’imprévu. Et puisque nous ne savons pas ce qui va advenir, il faut se préparer à tout ! MASCA reste donc un livre résolument optimiste puisque le héros surmonte les épreuves qui l’accablent et qu’il retrouve ceux qu’il aime ! Un livre qui illustre parfaitement les fondamentaux du stoïcisme : nous nous heurtons dans la vie à des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous ; il s’agit de déployer son énergie face aux premières et sa sérénité face aux secondes…

E. S. : Je n’aime ni dresser un tableau trop noir - les catastrophes et duretés de la vie nous rendent vite aveugles aux belles et bonnes choses qui n’en sont pas moins réelles - ni donner aux enfants un sentiment - faux - de toute puissance. Je préfère viser la ligne de crête : apprendre à regarder la réalité bien en face, avec tout ce qu’elle comporte de dur, et s’exercer à déployer ses capacités. Je crois que c’est ce que le MASCA dit... que les situations difficiles aident à faire émerger nos forces et des ressources intérieures insoupçonnées.



Eloïse Scherrer, vous faites un choix graphique assez tranché, celui du crayon de couleur d’abord, avec un trait vif, presque nerveux et urgent, et celui des couleurs ensuite, puisque vous n’utilisez quasiment que le noir et l’orange. Pourquoi ?

E. S. : J’ai essayé de me mettre dans l’état d’esprit de Justin : un enfant de 12-13 ans en cavale qui a vécu quelques épisodes traumatisants. Il semblait assez cohérent qu’il n’ait emporté que de simples crayons à papier et n’ait pas suffisamment de temps ou d’énergie cérébrale disponibles pour faire des choses “posées” ou imaginer des dessins plus complexes à plusieurs couleurs. Justin décharge aussi dans son dessin tout le stress et la nervosité emmagasinés.

Ensuite, ajouter une couleur au crayon noir donnait plus de vie au récit et d’énergie au dessin. Et il se trouve que j’avais en stock des crayons oranges formidables...



Comme dans certaines autres œuvres de vos bibliographies respectives, c’est l’imaginaire qui sauve notre héros, puisqu’il converse avec l’un de ses héros de fiction favoris. Était-ce un moyen pour vous d’inviter le lecteur à faire de même avec Justin ?

E. L. : Oui et non puisque le lecteur est amené à lire les aventures de Justin dans le confort d’un quotidien sans surprise, alors que Justin dessine celles de Bjorn dans une situation extrême… Mais effectivement, l’imaginaire nous sauve aussi, nous lecteurs, au moins de l’ennui et de la grisaille !

E. S. : Je n’oserais pousser l’analyse jusque là… Mais je dirais que l’imaginaire est une formidable manière de faire de la gymnastique cérébrale... et que l’on a plus de chances de se sortir de nombreuses situations avec un cerveau plus “agile”... alors muscler son imaginaire ne peut pas faire de mal !



Malgré ses coups de panique et ses maladresses, Justin est un garçon débrouillard et courageux. Et vous, si vous vous étiez retrouvés à sa place, quel type d’enfant auriez-vous été ? Ce personnage puise-t-il dans vos personnalités et ressources ?

E. L. : Un héros est davantage quelqu’un à qui l’on voudrait ressembler. Une projection plutôt qu’un miroir… Ceci dit, Justin au cours de son périple n’accomplit rien que je n’aie moi-même fait à son âge durant mes années de scoutisme ! Les aspects techniques présents dans l’ouvrage sont tous issus d’un retour d’expérience (et oui, j’ai déjà dormi sous la neige enroulé contre un arbre)…

E. S. : ... n’ayant rien vécu qui ressemble même de très loin à ce genre d’aventure, je ne saurais vous répondre. Si Erik est un baroudeur d’un niveau équivalent à celui d’un grand chef étoilé (le genre qui a l’intuition du terrain en plus des connaissances et de la pratique), moi je dois me situer au niveau d’un commis de cuisine, vous savez, celui qui passe le balai. Mais je crois sincèrement que ce sont les épreuves qui nous révèlent... difficile de dire ce dont on serait capable avant d’être plongé dans une situation extrême...



Ici, écrire est pour Justin un moyen de garder l’esprit sain et de s’évader. Avant d’être auteurs, pourquoi écriviez ou dessiniez-vous ? Est-ce que cela vous a aussi sauvés ?

E. L. : Ecrire m’a sauvé et me sauve encore. En écrivant on s’écrit soi-même, paraît-il. L’écriture continue de bousculer mes horizons et donne un sens à ma vie. Pour jouer avec les paroles de Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes, l’écriture contribue à rendre le monde plus attrayant – pour les autres comme pour moi…

E. S. : Ah nous pourrions discuter des heures sur la genèse des métiers à vocation créative... oui d’une certaine manière, le dessin a été pour moi le début d’un épanouissement au milieu d’années de collège/lycée difficiles : j’ai détesté l’école. Le dessin était une évasion salutaire qui a amené progressivement l’idée d’une école d’arts graphiques ensuite.




Erik L`Homme et Eloïse Scherrer à propos de leurs lectures


Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?

E. L. : L`Odyssée d`Homère.

E. S. : L’envie de dessiner s’est révélée, pour moi, après avoir visionné les innombrables heures de bonus des films Le Seigneur des anneaux, à l’âge de 14-15 ans... une découverte un peu bouleversante de tous ces métiers de design/dessin/création pour donner à voir l’univers de J.R.R. Tolkien, des métiers dont j’ignorais l’existence.



Quel est le livre que vous auriez rêvé d’écrire ?

E. L. : Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.

E. S. : Je crois que j’aurais rêvé d’illustrer Le Monde de Narnia : Intégrale.



Quelle est votre première grande découverte littéraire ?

E. L. : Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar.

E. S. : Yourcenar pour moi aussi avec ses Mémoires d`Hadrien et à peu près en même temps Les Cavaliers de Joseph Kessel.



Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

E. L. : La Pierre et le Sabre d`Eiji Yoshikawa.

E. S. :Le Seigneur des anneaux, Tome 1 : La Communauté de l`anneau (en anglais).



Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

E. L. : Belle du Seigneur d’Albert Cohen.

E. S. : Il y en a tellement que ça devient indécent… allez hop sans trop chercher : Le Fabuleux Voyage de Nils Holgersson.



Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

E. L. : Les Récits de la demi-brigade de Jean Giono.

E. S. : La Circassienne de Guillemette de Sairigné... une biographie, un destin de femme extraordinaire.



Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?

E. L. : Candide de Voltaire.

E. S. : Madame Bovary.



Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?

E. L. : « Quand le monde nous semble vaciller sur ses bases, un regard jeté sur une fleur peut rétablir l`équilibre. » (Ernst JüngerJournal IV 1945-1948 - La cabane dans la vigne).

E. S. : Une ligne sur trois dans Le Seigneur des anneaux



Et en ce moment que lisez-vous ?

E. L. : La Panthère des neiges de mon ami Sylvain Tesson.

E. S. : Au sommet de la pile : un livre de contes de Françoise Morvan.



Découvrez MASCA: MAnuel de Survie en Cas d`Apocalypse de Erik L`Homme et Éloïse Scherrer aux éditions Gallimard Jeunesse




Entretien réalisé par Nathan Lévêque


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_ Je suis l'Ager Jaspent, je finis par dire d'une voix rauque. Je veux dire, l'Agent Jasper. Et je suis contraint de procéder à votre interpellation. J'espère que vous n'en garderez pas une dent contre moi.
Une dent contre moi... Pathétique. Dans la famille "Je mets toutes les chances de mon côté pour me faire des amis", je demande le fils.
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Se battre pour sa liberté, c'est déjà être libre.
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- "Les sportifs, le temps qu'ils passent à courir, ils le passent à se demander pourquoi ils courent. Alors, après on s'étonne qu'ils soient aussi cons à l'arrivée qu'au départ !"
J'accompagne ma tirade d'un regard noir. Erglug semble étonné.
- Gaston Saint-Langers ?
- Non, Coluche. Un grand sportif. Tu peux pas connaître.
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Désolé, je suis le roi du mauvais calembour et du jeu de mots foireux. Je ne peux pas m'en empêcher et le pire, c'est que je ne m'entraîne même pas. Je fais de l'esprit comme monsieur Jourdain fait de la prose, c'est une seconde nature!
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Nous sommes toujours les barbares de quelqu'un. (...) La vérité, c'est que le multivers repose sur des forces contraires qui s'affrontent. Nous-mêmes, en luttant l'un contre l'autre, nous participons à cet équilibre.
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Pour faire bonne mesure, j'en rajoute une couche. Le retour du jet d'ail, en quelque sorte.
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Un homme se révèle par la façon dont il supporte la solitude.
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Comme le dit mon philosophe préféré, Gaston Saint-Langers : "Un petit dessin vaut mieux qu'un grand discours." A quoi aurait sûrement répondu, avec son sens de l'à-propos légendaire et sa célèbre limpidité, le poète troll Hiéronymus Verkling barb Loreleï : "Un grand vaut vaut mieux que dix courts..."
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- Tu as du talent. Pourquoi le gâches-tu sur les routes, où d’ailleurs tu risques ta vie ?
[...]
- Il n’y a pas de meilleure école que celle de la route pour un baladin, et pas de plaisir plus grand que celui d’être son propre maître et de dormir sous les étoiles, lâcha Gontrand, qui s’était abîmé dans la contemplation des flammes.
- Réponse de poète, murmura le géant. Tu me plais, petit ! Chez moi, dans les steppes du Nord Incertain, on aime la musique. Celle du vent dans les bouleaux, celle du hennissement des chevaux galopant à perdre haleine, celle de l’eau ricochant sur le feutre de nos tentes… On aime aussi la musique des mots, que nous disent les anciens qui savent, les enfants qui inventent, les femmes qui aiment…
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Ce n'est pas parce que l'on est pauvre que l'on est un voyou, lui disait souvent le vieil homme. Au contraire, bien des riches sont de vrais truands, qui confondent ce qu'il possèdent avec ce qu'ils sont. Le pauvre, lui, n'a que ce qu'il est. Soit toujours digne, petit, et protège ton honneur. Il est ta seule richesse.
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