AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.96/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Browerville, Minnesota , 1944
Biographie :

LaVyrle Spencer est un écrivain américain de romans d'amour.

Bien qu'elle ait montré un talent pour l'écriture au cours du lycée, ce n'est qu'à partir de la trentaine que Spencer entame l'écriture de son premier roman. A cette époque, elle travaille comme assistante de professeur à l'école primaire de Osseo.

Elle décide de transcrire sur papier un rêve récurrent qu'elle fait à propos d'une histoire basée sur le style de vie de sa grand-mère dans une ferme du Minnesota. Un matin, elle se lève à 4h et commence à écrire son histoire sur un bloc-notes. Ce récit devient son premier roman, The Fulfillment.

En 1997, elle termine son dernier et vingt-troisième roman, La seconde mère.

Spencer obtient cinq RITA Awards de la Romance Writers of America, la plus haute distinction décernée à des auteurs de romans d'amour.

Quatre de ces récompenses concernent la catégorie Roman d'amour historique et sont The Endearment (1983), Hummingbird (1984), N'aimer qu'une fois (1985) et The Gamble (1988). La cinquième a été décernée pour À la recherche du bonheur (1990) dans la catégorie Meilleur Roman d'amour de l'année.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de LaVyrle Spencer   (18)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Mais les faits étaient là : elle était follement éprise d’un exploitant agricole illettré de trente-quatre ans, qui s’habillait de salopettes, vivait encore chez sa mère, et avait un fils presque de son âge à elle. Comment le comparer favorablement à un ambitieux étudiant de vingt et un ans doté d’intelligence, d’un physique séduisant et d’un charme ravageur ?
Commenter  J’apprécie          10
C’était un gentil jeune homme. Elle ne savait pas pour quelle raison mais il lui plaisait. Eh bien non, elle ne savait pas pourquoi. Elle se croyait fine mouche pour juger des caractères, particulièrement quand il s’agissait d’esprits curieux. Apparemment, il savait se servir d’un fichier, trouvait facilement ce qu’il cherchait, bref, il savait étudier, sans parler de son vif désir de s’inscrire à la bibliothèque. Et puis il retournait à Rock Creek Road, malgré les ragots colportés par Lula. Gladys en avait suffisamment entendu pour deviner ce que cette courtisane tramait. Comment aurait-elle pu ne pas entendre une conversation qui résonnait dans tout l’édifice ? Et Will Parker avait fait preuve de caractère en tournant le dos à cette traînée. Gladys n’avait jamais réussi à comprendre ce que les gens gagnaient à répandre des ragots. Pauvre Eleanor, personne n’avait été charitable avec elle dans cette ville, pas même sa famille.
Commenter  J’apprécie          00
Dieu qu’il était beau ! Et ce chapeau l’émouvait profondément, notamment la façon qu’il avait de le porter, pour abriter ses yeux de la lumière de l’après-midi. Elle était séduite par sa manière de se tenir, un doigt marquant une page, si immobile qu’elle souhaita être une mouche pour se poser sur son nez. Quel nez ! Un beau long nez. Pas comme le pif de quelqu’un qu’elle connaissait bien. Une belle bouche aussi. Oh ! comme elle aimerait y goûter !
Il se pencha pour écrire et elle détailla ses hanches minces, ses bottes de cow-boy sous la table, remontant à son entrejambe. Il déposa son crayon, s’adossa, lui offrant un profil encore plus net.
Lula sentit la vieille démangeaison revenir. Il était là, comme les premiers de la classe lisaient à l’école pendant que Lula ne pensait qu’à se faire belle. N’en pouvant plus, elle prit le livre sur Beethoven et le posa en face de lui.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis l’épisode du baiser, Linnea était la proie d’une multitude de sentiments contradictoires. La tristesse, la curiosité, l’irritation, la fascination. Théodore aussi était envoûté : Linnea le voyait bien. Il suffisait d’un coup d’œil, d’un geste, pour qu’il rougisse jusqu’aux oreilles. Par moments, il se comportait comme si le seul fait de se trouver au même endroit qu’elle suffisait à l’enflammer. Ou alors, il l’ignorait complètement. Elle ne pouvait pas imaginer quelles pensées il nourrissait derrière son visage impénétrable.
Plus sa frustration grandissait, plus elle se sentait attirée vers Clara. Mais Clara était la sœur de Théodore. Peut-être était-ce une erreur de lui confier ses tourments ? Le jour où Linnea se rendit compte que sa mauvaise humeur commençait à se ressentir en classe, elle décida qu’elle n’avait d’autre solution que de parler.
Commenter  J’apprécie          00
Pour enseigner dans l’pays, suffît pas de savoir gratter des nombres sur une ardoise, ma p’tite demoiselle ! Faut pouvoir marcher deux kilomètres jusqu’à l’école, allumer les feux, pelleter la neige. Et nos hivers sont rudes. J’ai pas le temps d’atteler des chevaux pour amener une fleur de serre à son école quand il fait moins trente et que la tempête souffle. — Je ne vous le demanderai pas ! rétorqua-t-elle, excédée, avec une grimace de dégoût. Comment osaient-ils envoyer un vieil homme hargneux l’accueillir ? — Et je ne suis pas une fleur de serre ! — Ah, non ? Il la toisa longuement en se demandant combien de temps cette frêle créature tiendrait le coup quand la neige et le vent lui fouetteraient le visage. — Bref, souffla-t-il, le fait est que je veux pas d’une femme chez moi ! Il prononçait le mot femme comme un cow-boy parlant d’une vache.
Commenter  J’apprécie          00
Comme il l’aimait. Quel gâchis ! Il était assez vieux pour être son père, mais voilà qu’il tremblait comme un adolescent. Il n’avait pas eu l’intention de la faire pleurer. Certainement pas. A la vue de ses larmes, il avait eu envie de l’étreindre de toutes ses forces, de lui demander pardon…
Commenter  J’apprécie          10
C’était la première fois qu’elle lui demandait d’effectuer une tâche peu agréable. Mais ce qui était en général désagréable pour les autres représentait la liberté pour Will Parker. Elle lui avait préparé un petit déjeuner, lui avait prêté le rasoir de son mari, le laissait jouir de la chaleur de son foyer et avait réussi à l’endormir avec un coup de peigne. Il ouvrit la bouche, mais à l’intérieur de lui une voix le fit hésiter : Parker, tu as peur qu’elle pense que tu n’es pas un homme si tu le dis.
Enfin, il articula :
— Cette coupe de cheveux est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Elle comprenait. Elle aussi avait passé la plus grande partie de sa vie dans un monde sans amour. Cela les rapprochait.
Commenter  J’apprécie          00
Vous avez tort. Je suis une femme. Vous êtes obsédé par le temps, l’heure, les années. Quelle importance, quand il y a l’amour ? Je vous en supplie… Je vous en supplie, insista-t-elle en couvrant son visage d’une pluie de baisers… Comptez l’amour, et non les ans. Je suis votre épouse. Ne me tenez pas plus longtemps dans l’ignorance.
Elle lui tourna le dos, sans un mot, et souleva sa chevelure pour qu’il puisse dégrafer sa robe. Elle portait en dessous une combinaison qui disparaissait dans ses jupons. Fasciné, il la vit les détacher, les laisser glisser sur ses hanches.
Elle se plaça face à lui, en sous-vêtement resserré par un cordon à la taille et boutonné jusqu’au cou.
Commenter  J’apprécie          00
C’était encore Melinda, plus ravissante encore que le jour de son mariage. Linnea ne put s’empêcher de saisir le portrait, d’en caresser le verre. Que de mélancolie dans ces yeux, que de finesse dans ces traits ! Ce ne devait pas être facile pour un homme d’oublier une femme comme elle. A l’époque où elle avait posé pour ce cliché, Melinda était jeune. Au moins aussi jeune que Linnea. Une fois de plus, elle regretta de ne pas avoir réussi à convaincre Théodore de voir en elle plus qu’une enfant.
Avec un soupir, elle remit le cadre à sa place. Elle jeta de nouveau un coup d’œil sur le lit, puis s’éclipsa, sans oublier de tirer la porte derrière elle.
Commenter  J’apprécie          00
Enseignante dans l’âme, Linnea avait une tendance naturelle à se pencher sur le sort des plus faibles, et en voyant cette fillette toute menue, à la figure constellée de taches de rousseur et encadrée de tresses en couronne, elle fondit.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de LaVyrle Spencer (51)Voir plus

¤¤

{* *} .._..