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3.41/5 (sur 141 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Versailles , le 16/04/1964
Biographie :

Lalie Walker est écrivain, scénariste et essayiste. Elle est née de mère franco-lettone et de père hongrois.

Elle a exercé ses compétences de traductrice trilingue dans l’univers de l’art contemporain, et en tant que psychothérapeute de formation, rédactrice en chef du journal de la Fédération internationale de Sophrologie. Elle ne pratique plus désormais qu’en ligne et poursuit ses recherches dans le domaine thérapeutique

Lalie Walker est l’auteur de nombreuses nouvelles et de romans noirs.

Source : http://www.lechienjaune.fr/
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Un aller retour dans le noir 2018 - 10 ans - par Lalie Walker


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Omar s’essuya la bouche tout en fixant l’homme, un fellagha hargneux et convaincu que l’Algérie appartenait aux Algériens et à personne d’autre. Un esprit fiévreux et rigide, stupide, selon Benkassem qui faisait commerce des hésitations des uns et des précipitations des autres. Il était connu à Colomb-Béchar pour arranger toutes sortes de petits trafics, aidant les militaires ou les locaux à trouver ce qui satisfaisait leur moindre désir. Armes, filles, garçons, drogues, alcools, nourriture, bijoux, il n’y avait qu’à demander à Omar Benkassem.
Mais le fellagha qui se tenait devant lui ne cherchait rien à acheter et n’avait rien à vendre, si ce n’était sa haine des Blancs et de l’étranger, de toute chose. Sa haine contre Lise Leplay et Jo Mat. Et celle encore plus tenace contre Denis Arbant qui pilotait un avion ou conduisait une jeep, et représentait le pouvoir, l’arrogance du colon. Une autre forme de liberté et de richesse.
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Main moite et gorge sèche, Anne retourna alors l’arme contre sa tempe. Ferma les yeux et appuya. Une fois. Sentit son coeur battre furieusement. Deux fois. Les muscles de ses jambes se grippèrent sous l’effet de la tension. La peur lui brouillait l’esprit et opacifiait son sang. Elle bloqua sa respiration et appuya une troisième, quatrième et cinquième fois, avant de baisser lentement son bras. Elle expira encore bien plus lentement, tant elle craignait de s’étouffer. D’effroi et de désarroi.
Enrayée, s’entendit-elle penser.
Consternée. Affolée.
L’arme de papa s’est enrayée !
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Quand on veut on peut..;Obligée à la verticalité et à l'immobilité Violette aurait voulu mais ne pouvait strictement rien faire. Ni modifier son position, ni détendre son corps douloureux et aller ne serait ce que légèrement mieux. Quant à sa situation elle lui échappait complètement depuis...Elle n'aurait su le préciser. Le temps était devenu une notion floue.....
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Franck Parker avait bourlingué dans toutes les contrées qui contribuaient au rayonnement de la France, ou bien à sa chute prochaine, tant elle avait appris à se faire haïr. Il s’était rendu à Oran où les petits-fils d’Espagne étaient nés et avaient grandi ; à Alger qui accueillait majoritairement les Français et dans les boutiques et les cafés de la juive Constantine. Franck Parker avait traîné sa carcasse en chaque lieu où un homme se sentait issu de ce pays de sable et de roches, en bordure d’une mer où il faisait si bon vivre.
Tellement bon vivre, que le nouveau propriétaire d’une petite orangeraie et ses enfants cavalaient joyeusement sur la plage après un cerf-volant, tandis que son épouse apprenait à jouer les starlettes en deux-pièces rouge. Aucun d’eux ne se rendait compte que la colère grondait et enflait dans les rues de Constantine. Cette douceur de vivre des environs d’Alger avait séduit ces jeunes mariés français de souche. Hier pauvres, aujourd’hui modestement aisés, ils contemplaient la ferme qu’ils s’apprêtaient à reprendre. La terre était bonne à travailler et rapporterait, même si pour cela ils baisseraient chaque jour les yeux, pour éviter de croiser le regard des paysans arabes qui, eux, s’essoufflaient à labourer une terre stérile et rancunière, avec pour seul aide un âne fourbu. Tellement bon vivre enfin à Oran, dans la chaude lumière du soir et l’odeur du thé à la menthe, quand le rire des filles, voilées ou non, faisait battre le cœur des hommes, mariés ou non.
Les uns s’offraient une nouvelle vie, et découvraient les joies simples ou fastueuses de cet eldorado méditerranéen ; les autres crevaient en arpentant leur terre dérobée et arrachée contre des promesses qu’ils n’avaient jamais vues se réaliser. Mais où qu’ils soient nés, ici ou ailleurs, tous ignoraient qu’un peu plus bas vers le Sud, leur avenir était en train de se dessiner, endeuillé et sanglant. Et de cette douceur de vivre, bientôt, Franck Parker en était d’ores et déjà convaincu, il ne resterait que de tristes et noirs souvenirs. Car la révolte montait, et l’on pariait déjà que les frères d’hier seraient les ennemis de demain.
Mais Parker s’en foutait.
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Un cri épouvantable rompt le silence. Des oiseaux de nuit s'envolent, des bestioles courent sous les herbes. Puis le silence retombe, immense et glacial.
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Etrange , se dit Fergus en cherchant ses clés , qu'il faille toujours un désastre pour que les gens s'entraident. Redécouvrent leurs voisins et réapprennent à se parler . Si l’on commençait par prendre soin les uns des autres , peut-être n'y aurait- il plus besoin de calamités pour s'humaniser .
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Le temps était à la tempête.
Depuis plusieurs mois, il alternait entre sécheresse et tempête de vent glacial. Les gens ne parlaient plus de lui de façon anodine. Ils étaient préoccupés par les dérèglements climatiques qui, d’un bout à l’autre de la planète, mettaient en péril leur vie et, à moindre échelle, leur humeur.
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Il fallait toujours qu’elle ait le dernier mot ! Il se méprisait d’être aussi faible avec elle. Il l’aimait et il était prêt à tout pour la garder. C’était aussi simple, et aussi compliqué que ça. Quand elle était là, il se découvrait maladroit, idiot même. Quand elle était absente, il ne pensait qu’à elle. Ne rêvait que d’elle. Pour une fois qu’il tenait vraiment à une femme ! Il avait parfaitement conscience que son besoin d’elle et sa jalousie ne lui ramèneraient pas Laure. Mais elle était si jolie. Et elle avait un grain de peau… À se damner.
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Une rencontre a suffi pour changer ma vie. Comme s’il fallait, pour me sentir exister, que je m’incline devant une intelligence supérieure à la mienne.
Aujourd’hui, je suis tellement horrifié, effrayé aussi. Pourtant je ressens toujours cet attrait, cette exaltation intolérable et dévorante pour… NON ! Ne plus prononcer son nom… Désormais, ce sera : l’Autre.
Insondable. Insaisissable.
Ni âge, ni sexe, ni nom.
Juste une forme qui me mène à ma perte. Une ombre dont je ne dirai rien, du moins pour l’instant. Par peur de ma propre peur.
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Depuis longtemps son père accumulait les maîtresses. Il aimait les femmes et ne s’en privait pas plus qu’il ne s’en cachait. Laure l’avait déjà croisé au bras d’une blonde ou d’une rousse. Sulfureuse ou plantureuse. Des femmes qui affichaient leur féminité avec un naturel déconcertant. Sa femme était la seule “brune” que Laure lui connaissait. Un regard à sa mère suffit à lui faire admettre qu’il aurait eu tort de se gêner. Comment pouvait-on à ce point transpirer la sécheresse, la dureté et le dédain ?
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