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4.19/5 (sur 537 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 30/04
Biographie :

Laura Black est une lectrice passionnée qui, dès toute petite, s’est créée un monde imaginaire riche et fantasque.
Très vite, elle a couché sur papier ses propres histoires, même si son penchant pour l’écriture s’est révélé véritablement à l’adolescence. Elle a alors commencé à noircir des pages et des pages et à taper avec frénésie sur une vieille machine à écrire.
Elle a d’emblée touché à plusieurs univers, refusant de se cantonner à un genre en particulier, préférant suivre le fil de son imagination.
Après une pause de quelques années et des études littéraires, elle revient, la tête fourmillant d’idées et de personnages attachants, mais souvent torturés.
Même si elle privilégie l’écriture de romans fantastiques et de romances, elle ne se ferme aucune porte, guidée par son âme d’éternelle rêveuse.


son blog : http://www.laura-black.fr/

page Facebook : https://www.facebook.com/lauraBlackauteure/
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On est ravies de vous présenter Laura Black qui a pu répondre à toutes nos questions en vidéo ! On vous laisse regarder pour en savoir plus sur elle, son univers et ses livres ! Quel roman de Laura Black est votre favori ?


Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Dans les Highlands, si tu ne venges pas ton honneur, tu cries ta lâcheté.
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Je parcours les pièces en ouvrant les volets, comme on remonte dans le temps.
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Henry Harrington exulta silencieusement lorsque Lord John Barker vida son verre d’un trait, avant de déposer au centre de la table de jeu l’acte de propriété tant convoité. Inconscient du risque pris, ou peut-être parce qu’il avait ingurgité plus que son compte depuis le début de la soirée, son adversaire le toisait avec une morgue triomphaliste. Un comportement qui tenait du suicide ou de la bêtise, de son point de vue, mais qui n’avait pas empêché Barker de railler copieusement chacun des hommes assis à ses côtés, à mesure qu’ils se couchaient. L’ambiance s’en était ressentie, fraîchissant sensiblement. 
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"C'est un autre homme que je veux contre moi.
Un homme qui m'obsède au point que je me sens vide en son absence…
Un homme qui me perturbe parce qu'il accumule les paradoxes…
Un homme qui me tente comme personne, en dépit de ce qu'il est…
Un homme qui est simplement celui que je désire…" (p.254-255)
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— Derek n’est pas un gamin, ma chérie. Je doute qu’il joue très longtemps.

— Eh bien comme ça, il ira voir ailleurs !

— Là, tu es naïve.

— Merci bien ! râla Éline en masquant qu’elle était vexée.

Coralie esquissa une moue d’excuse. Éline était sa meilleure amie et elle refusait qu’elle souffre à cause d’un séducteur aguerri. Entre le fade et le pimenté, il y avait pléthore d’épices susceptibles de lui convenir bien mieux.

— Je m’inquiète juste pour toi. Ce type est sexy en diable et tu lui as vraiment tapé dans l’œil. Si tu l’encourages, il exploitera la situation sans scrupules…

— Et alors ? C’est bien toi qui me conseillais de profiter d’une aventure de vacances, non ?

— Je ne suis pas sûre que tu sois capable de dissocier le désir et l’amour avec un Apollon pareil, c’est tout. Je ne veux pas qu’il te blesse.

— Coralie, soupira Éline, j’ai juste décidé de m’amuser un peu. Je n’ai pas l’intention de finir raide dingue de Derek. Et puis nous ne sommes là que quinze jours…

Coralie approuva de la tête, sans pouvoir se défaire d’une certaine appréhension. Éline jouait avec le feu, mais après tout n’en avait-elle pas le droit ? C’était mieux que de rester dans le désert charnel dans lequel elle se confinait depuis des années… Derek était le genre d’hommes capable de l’éveiller à la sensualité et Éline n’avait pas tort : dans quinze jours, elles seraient parties toutes les deux !

— OK, alors profite à fond ! S’il est un dixième aussi doué qu’il le paraît… Miam ! Miam !
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Alyssa ignora son aïeule et s’approcha de l’arbre, attirée par les scintillements sur le mur. La lignée des Genevey avait traversé les siècles avec une facilité étonnante, même si ces trente dernières années elle avait perdu sa bonne fortune. Quelle que fût la branche choisie, un sort identique avait scellé son destin : la mort !
Malgré l’air doux, la jeune femme frissonna. L’hécatombe avait touché sans pitié toutes les ramifications de la lignée, n’épargnant ni les adultes ni les enfants. La malédiction sonnait désormais comme une complainte funeste. Il avait fallu du temps à la lignée pour comprendre qu’elle était en danger d’extinction. L’ennemi avait été prudent, œuvrant sur la durée plutôt que dans la précipitation. Lorsqu’enfin le péril s’était exposé, il était déjà trop tard… Des années auparavant, Alyssa avait cherché à rencontrer les derniers membres de sa lignée, en vain. C’était la stratégie du « chacun pour soi » et les conséquences avaient été désastreuses. Les morts s’amoncelaient au fil des ans. Alyssa avait cessé de compter depuis longtemps, probablement parce que cela ne changeait plus rien pour elle. Sa famille proche avait succombé alors même qu’elle n’était qu’un bébé et seule sa grand-mère avait survécu. Honorine l’avait élevée sans réussir à lui épargner la vue des noms qui se noircissaient les uns après les autres. Désormais, ils n’étaient plus que trois. Le sorcier responsable de ce carnage devait jubiler, sentant le goût de la proche victoire titiller ses papilles.
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Chapitre 5 :
Tate
«… J’hallucine : Miss Minipouss débarque de la planète des Bisounours. Ou alors, elle se fout royalement de ma gueule, entérinant le fait qu’elle est dangereuse. Dangereuse et nuisible.— Je supporte pas qu’on se foute de ma gueule, l’avisé-je, les mâchoires contractées.— Non ?
Le battement de cils sonne comme un énième défi. Quant à la sucette qui vient se nicher dans l’antre humide, elle me fait disjoncter, distillant dans mon esprit des images d’une sensualité débridée. Mes reins s’enflamment et réveillent cette part de moi qui utilise le sexe comme exutoire.
Je ferme les yeux brièvement, savourant l’idée de m’offrir une partie de jambes en l’air bien corsée. Je m’emplis mentalement de l’odeur de sueur et de liquides corporels, comme un drogué qui s’exciterait devant un sachet d’héroïne.
Heureusement pour moi, même si le Shark est peu fréquenté l’après-midi, il y a systématiquement une ou deux chaudasses qui traînent dans le coin dans l’espoir de profiter de privautés que la nuit (et le nombre de gars) rend moins intimes.— Un conseil : rentre chez toi et laisse-nous gérer, asséné-je.— J’en tiendrai bien compte, mais il semblerait que ton avis sur la question importe peu !—Tu peux préciser ? demandé-je, les yeux étrécis.
— Eh bien, regardons les choses en face et n’y vois aucune critique, mais juste l’énoncé d’une déduction logique : tu es contre ma présence ici et je me doute que tu n’as pas gardé ton opinion sur le sujet pour toi. Pourtant, je suis là. Donc, soit ton avis compte moins que les autres, ou alors tu t’es fait griller en beauté.
Arizona lèche consciencieusement sa sucette, incarnation parfaite de l’innocence. Sauf que chaque coup de langue se répercute directement sur mon sexe.
Mon regard se rive sur sa bouche, irrésistiblement attiré par la brillance des lèvres roses et la sensualité qui en émane.
C’est à ce moment que la bête choisit de me jouer un tour à sa sauce. Parce que rien ne pourrait expliquer autrement ce qui suit. Rien !
Tout part en vrille dans ma tête. Je me retrouve collé contre Arizona, ma bouche plaquée contre la sienne. Je mordille la peau au goût sucré et investis le nid humide avec l’envie de dévorer tout ce qui s’offre à moi. Merde ! C’est tellement bon que j’oublie les rugissements de la bête. J’oublie, surtout, que je commets une erreur monumentale.
La pesanteur me ramène les pieds sur terre. Ou plutôt les fesses…
Je sourcille, incapable de comprendre comment je suis passé du paradis à cette position inconfortable sur le sol. Parce que la seule explication plausible est…
Un rire cristallin me cueille au moment où je relève la tête. Mains campées sur les hanches, Arizona me surplombe avec une arrogance narquoise.
— Tu vois que je suis en mesure de me défendre, déclare-t-elle avant d’enrouler une nouvelle fois sa petite langue rose autour de sa putain de sucette. Et à mon tour de te prodiguer un conseil : assure-toi que la fille est consentante pour fourrer ta langue dans sa bouche, surtout quand tu viens juste de lui expliquer à quel point elle est indésirable à tes yeux.
Je me laisse retomber sur le sol et éclate d’un rire qui sonne faux même à mes oreilles.
Échec et mat, mec !»
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Chapitre 1 :
Amber
« ….
— Sam, c’est ça ? tenté-je avec un sourire étincelant.
— Ouais, réplique-t-il sans même me calculer.
— Je peux t’offrir un verre pour te remercier de ton aide ? insisté-je d’une voix veloutée.— J’ai déjà une bière.
Oups ! Bonjour le vent, ou je ne m’y connais pas.
Je rehausse un sourcil, médusée, mais pas complètement désarçonnée. Si Dieu avait doté tous les types canons d’un cerveau et d’un peu de bon sens, le monde se porterait mieux, mais, malheureusement, ce n’est pas le cas.
Résolue à ignorer mon voisin réfractaire à mes charmes, je lui tourne le dos. Mais, merde, c’est vraiment du gâchis ! Il y a bien longtemps que je ne me suis pas sentie aussi émoustillée par un mec.
— Tu m’en remets une, indiqué-je au barman en désignant ma bouteille.
— C’est pas un peu imprudent ? réagit enfin Sam. C’est quoi ? Ta septième bière ?
J’ouvre la bouche, sidérée. Que ce type se mêle de ma vie après m’avoir taclée, OK, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive (faites le lien avec l’absence de cerveau, hein !), mais qu’il ait compté très exactement ce que j’ai bu alors que je ne le connais pas…
Merde ! Je me décale sur la gauche, pas franchement rassurée. Sexy ou pas, Sam est trop bizarre pour moi. Trop… intense ? Sous son regard ténébreux, mes orteils se recroquevillent. Comment un mec à l’air si inébranlable peut-il me perturber si profondément, sans que je sache si c’est une bonne ou une mauvaise chose ?
— Pardon ? grondé-je, optant pour l’exaspération mâtinée d’ironie. Wouah ! Ta copine doit t’adorer, si tu la joues connard aux couilles surdimensionnées avec elle !
— J’ai pas de copine ! réplique Sam, un frémissement agitant le coin de sa bouche.
— Ben, ceci explique peut-être cela, lui renvoyé-je, sans sourciller sous son œillade incendiaire.
— Personne n’a jamais eu à se plaindre de la taille de mes burnes.
Mon regard se porte involontairement sur l’avant de son pantalon. Mauvaise idée, car je me liquéfie devant les muscles des cuisses saillant sous la toile en jean.
— Tu sais, mon beau, la plupart des nanas ne te diront pas si tes boules ont l’air de sortir du congélo tellement elles sont rabougries…
Sam ne rigole pas, mais le barman ne cache pas qu’il suit notre échange et que nous l’amusons assez pour qu’il ait cessé de servir ses clients.
— Tu sais quoi ? éructe Sam. Lâche l’affaire, OK ? Tu t’énerves pour rien ! Je note juste que tu as déjà pas mal picolé.
J’érige un sourcil railleur, puis le toise avec une arrogance volontairement piquante, avant d’élever ma bouteille jusqu’à mes lèvres. Je souris intérieurement en constatant que le regard masculin s’attarde une seconde de trop sur ma bouche.
— Ouais, mais je suis une grande fille, majeure et vaccinée. Et, sauf erreur de ma part, tu n’as pas mis d’option sur mon cul. Ce qui ne changerait rien, cela dit. Personne ne me dicte ma conduite !
— Pourquoi ça m’étonne pas ? râle-t-il entre ses dents …»
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Chapitre 2 :

Julia

«… Je suis à l’université pour bosser et obtenir mon diplôme, pas pour m’éclater avec une bande de crétins.

– Nous sommes des étudiants, me raille Thaddeus en se parant d’un rictus coquin.

– Et ?

– Va falloir que tu apprennes à te détendre, mon p’tit écureuil, me lance-t-il en s'appuyant contre le montant de l’escalier, l’air plus nonchalant que jamais.

Thaddeus me dévisage avec un sourire qui se creuse de malice. Bon sang ! Je n’ai jamais croisé un mec aussi tête à claques ! J’ignore

pourquoi, mais ma patience légendaire fond comme neige au soleil devant son attitude de défi.

– Mon petit écureuil ? répété-je, ulcérée. Je ne suis le « petit écureuil » de personne, et surtout pas le tien !

– C’est bien ce que je dis, ricane-t-il, tout en grimpant les marches deux à deux. Tu dois vraiment te détendre du string ! C’était juste une référence ironique à ta crinière de… feu. Les chambres sont en haut. Tu montes ou pas ?

Son regard impérieux est la goutte de trop. Je le suis en ronchonnant. Sérieux ! … »
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Chapitre 1 :

Thaddeus

«… Nous nous dirigeons vers la sortie, comme un seul homme. J’ai le ventre noué de rage à l’idée que notre tanière soit bientôt envahie par cette sorcière.

– Hey ! Les garçons, nous accueille Joe avec un large sourire.

Ma colère descend d’un cran, comme à chaque fois que je me retrouve en sa présence. Joe a beau avoir l’apparence d’une armoire à glace, il a un effet apaisant sur la plupart des personnes. C’est peut-être pour ça qu’il est aussi doué dans son job de flic. Loin du côté rigide et sévère de certains de ses collègues, il incarne une générosité brute et une bienveillance absolue.

– Julia, viens que je te présente mes garçons, ajoute-t-il avec cette pointe de fierté qui me réchauffe le cœur à chaque fois.

Ses pas crissent sur le gravier tandis qu’elle se rapproche de nous. Je me refuse pourtant à regarder dans sa direction. Je sais déjà que cette fille, ce sont des emmerdes en perspective. Je le sens dans mes tripes, comme j’ai su, autrefois, que mon âme était au bord d’un précipice dont elle ne se relèverait pas si je ne me révoltais pas.

– Les garçons, voici ma Julia !

De la fierté, là aussi… Je l’encaisse mal. Parce que cette nana ne l’a pas méritée. Ni gagnée. Mais Joe n’a jamais été du genre rancunier. Le jour où il a appris que son ex était mourante, il a filé à Salt Lake City pour soutenir celle qui l’avait ignoré pendant des années. La surprise a été de découvrir qu’il la ramenait avec lui, chez nous.

Je tourne enfin la tête vers cette intruse, inapte à dissimuler mon amertume derrière un sourire avenant. Je ne sais pas mentir, je n’ai jamais su. …»
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