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Citations de Laura Ingalls Wilder (61)


La prairie avait changé d'aspect. Elle était jaune foncé, presque brune, à présent, et des trainées rouges de sumac la zébraient. Le vent se lamentait dans les hautes herbes ou murmurait tristement dans l'herbe à bison, courte et bouclée. La nuit, le vent prenait les accents d'un homme en pleurs.
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Marie était plus grande que Laura et elle avait une poupée de chiffon appelée Nettie. Laura n'avait qu'un épi de maïs enveloppé dans un mouchoir, mais c'était une bonne poupée. Elle s'appelait Suzanne.
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Lettre de Rose à son père

"Something is happening which I think you should know, though to me, especially, it is a painful subject to contemplate. I notice Mama Bess (Laura) says nothing about it in her letters, but I can quite understand why she does not. Still, I feel it is only right you should know, and think it my duty to tell you. Wow. I was gearing up for Rose’s fears that Laura had Alzheimer’s or something, but here goes: Mama Bess is growing fat."
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Il y a très longtemps, quand tous les grands-pères et toutes les grands-mères n'étaient que des petits garçons ou des petites filles, ou même de très petits bébés, s'ils étaient déjà nés, Papa, Maman, Marie, Laura et bébé Carrie quittèrent la petite maison où ils vivaient, dans les grands bois du Wisconsin.
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En ce mois de janvier il y a cent ans, au nord de l'état de New York, partout la neige était tombée en couche épaisse. Un petit garçon, accompagné de son frère aîné Royal et de ses deux soeurs, Eliza Jane et Alice avançaient péniblement sur le long chemin. Royal, Eliza Jane et Alice étaient âgés, respectivement, de treize, douze et dix ans. Almanzo, qui était le plus jeune, n'avait pas encore neuf ans, aussi était-ce son premier jour de classe...
...C'était un fouet en peau de serpent noir, de quatre mètres de longs...le pantalon de Bill était transperçé, ses bras ensanglantés par la morsure du fouet...
...un jet brûlant l'atteignit au visage. Almanzo poussa un hurlement. Il n'y voyait plus. De grandes mains arrachèrent les siennes qu'il avait plaquées sur son visage. Père lui renversa la tête en arrière...
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Laura Ingalls Wilder
" - Le beau temps n'est jamais éternel, sur cette terre."
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Elle vit le mocassin brodé de perles de l'Indien, son regard monta le long de la jambière frangée, qui pressait le flanc nu du poney. L'Indien s'était drapé dans une couverture aux couleurs vives. L'un de ses bras nus, à la peau cuivrée, maintenait son fusil légèrement posé au travers de l'encolure nue. Enfin, Laura leva les yeux vers le visage brun, farouche et impassible de l'Indien.

C'était un visage fier, impénétrable. Quoi qu'il arrivait, il demeurait toujours ainsi. Rien ne le changerait. Seuls les yeux vivaient dans ce visage, mais ils fixaient les lointains, vers l'ouest. Leur regard ne se laissait pas détourner. Rien, d'ailleurs, ne bougeait, ni ne changeait en cet homme, si ce n'étaient les plumes d'aigles, piquées bien droit dans la mèche du scalp, sur la tête rasée. Ces longues plumes se balançaient, s'inclinaient de droite et de gauche ou tournoyaient dans le vent, tandis que le grand Indien, perché sur le poney noir, les dépassait et s'éloignait.
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« - Si tout le monde souhaitait toujours le bonheur de tous, alors ce serait Noël tous les jours ? demanda Laura.
- Oui, Laura, lui répondit Maman.
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Le blizzard a cédé la place au printemps dans la prairie du Dakota. De nouveaux pionniers arrivent de l'Est, et s'installent un peu partout : une ville est bien vite créée! C'est alors qu'une question se posent :
Que dirais-tu de travailler en ville, Laura ?
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" - Je sais que là où une flamme meurt, moi je ne peux pas vivre."
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- Est-ce que le gouvernement va obliger ces Indiens-là à partir vers l'ouest ?
- Oui, répondit Papa. Quand les fermiers blancs s'installent dans une région, les Indiens doivent la quitter. Le gouvernement va contraindre ces Indiens à s'en aller plus loin dans l'ouest, très bientôt, maintenant. C'est pour cela que nous sommes ici, Laura. Les Blancs vont venir cultiver cette contrée et nous, nous aurons la meilleure terre, parce que nous serons arrivés ici les premiers et que nous aurons pu choisir. Tu comprends, maintenant ?
- Oui, Papa, répondit Laura. Mais, Papa, je croyais qu'ici, c'était le Territoire indien. Est-ce que les Indiens ne vont pas être furieux d'être obligés de...
- Fini, les questions, Laura, dit Papa d'une voix ferme.
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Soudain, la porte s'ouvrit et Papa entra en trombe dans la pièce
-Caroline, les filles, mettez vos capelines, lança t-il. Il y a une réunion à l'école.
-Ciel…commença Maman.
-Toute la ville s'y rend, poursuivit Papa. Nous allons fonder une société littéraire.
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Laura n’avait pas songé à sa personne en tant que compagnie agréable. Si c’est cela qu’il recherchait, se dit-elle, il lui faudrait faire un effort pour être plus gaie.
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C'etait il y a bien longtemps,très longtemps ,Papa,maman Laura,Marie et bébé Carrie roulaient alors dans un wagon..
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Le blizzard ne dura que deux jours.
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-Xanthophylle, annonça alors M. Clewett.
A sa propre surprise, Laura se sentit décontenancée. Les yeux fermés, elle voyait presque ce mot écrit à sa place parmi les autres, à la dernière page du livre, mais elle n'arrivait pas à le retrouver entièrement. Le silence qui s'installa, rendu plus pesant par tous ces yeux braqués sur elle, lui parut interminable.
-Xanthophylle, répéta t-elle désespérée, et elle épela rapidement :
-x-a-n, xan; t-h-o, tho; xantho; p-h…
Laura pensa tout à coup au mot "Xénophile", et elle ajouta sans réfléchir :
-i-l-e ?
M. Clewett hocha la tête négativement.

(La société littéraire)
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Laura croyait que leurs ennuis s’arrêteraient là. Pourtant, ils étaient encore loin du compte.
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Ce nouveau blizzard sembla ne jamais se terminer. Il diminua de force plusieurs fois, mais ce fut pour gronder plus férocement et souffler plus violemment du nord-ouest, ensuite. Trois jours et trois nuits durant, les vents se déchaînèrent, hurlant, sifflant et mugissant.
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" - Et qu'est-ce que nous allons devenir dans un pays sauvage comme celui-ci sans un bon petit chien de garde, je me le demande."
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Les cimes des arbres des berges avaient pris couleur, maintenant. Les chênes étaient rouges, jaunes, bruns et verts. Les peupliers, les sycomores et les noyers étaient jaune d'or. Le ciel n'était plus d'un bleu aussi vif et le vent était âpre.
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