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3.92/5 (sur 71 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 2 nov 1949
Biographie :

Laure Hillerin est l’auteur de plusieurs biographies historiques qui font revivre des personnalités marquantes de la France du XIXème au XXème siècle, et notamment de la Belle Époque. Familière de l’œuvre de Marcel Proust, elle a consacré son dernier ouvrage à Céleste Albaret.

Source : decitre
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
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Marcel , [...] n'a jamais eu vis-à-vis de son personnel ce sentiment hautain de supériorité [...]

Son extrême sensibilité lui ouvre les portes de toutes les âmes, quelle que soit leur condition sociale .

P. 163
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"La gamme descendante des trois adjectifs", p. 168-169

C'était l'époque où les gens bien élevés observaient la règle d'être aimables et celle dite des trois adjectifs. Mme de Cambremer les combinait toutes les deux. Un adjectif louangeur ne lui suffisait pas, elle le faisait suivre (après un petit tiret) d'un second, puis (après un deuxième tiret) d'un troisième. Mais ce qui lui était particulier, c'est que, contrairement au but social et littéraire qu'elle se proposait, la succession des trois épithètes revêtait dans les billets de Mme de Cambremer l'aspect non d'une progression, mais d'un "diminuendo". Mme de Cambremer me dit dans cette première lettre qu'elle avait vu Saint-Loup et avait encore plus apprécié que jamais ses qualités "uniques - rares - réelles", et qu'il devait revenir avec un de ses amis (précisément celui qui aimait sa belle fille, et que si je voulais venir avec ou sans eux dîner à Féterne, elle en serait "ravie - heureuse - contente". Peut-être était-ce parce que le désir d'amabilité n'était pas égalé chez elle par la fertilité de l'imagination et la richesse du vocabulaire que cette dame, tenant à pousser trois exclamations, n'avait la force de donner dans la deuxième et la troisième qu'un écho affaibli de la première. Qu'il y eût seulement un quatrième adjectif, et de l'amabilité initiale il ne serait rien resté. (Sodome et Gomorrhe)
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- Ce pauvre général, il a encore été battu aux élections, dit la princesse de Parme pour changer de conversation.
- Oh ! ce n'est pas grave, ce n'est que la septième fois", dit le duc qui, ayant dû lui-même renoncer à la politique, aimait assez les insuccès électoraux des autres. "Il s' est consolé en voulant faire un nouvel enfant à sa femme.
- Comment ! Cette pauvre madame de Monserfeuil est encore enceinte, s'écria la princesse.
- Mais parfaitement, répondit la duchesse, c'est le seul arrondissement où le pauvre général n'a jamais échoué." (Pléiade, Le Côté de Guermantes, II, p. 801-802)
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"Pousser l'ingratitude jusqu'à être dreyfusard"

"Je ne discutera pas politique avec vous, Froberville, dit M. de Guermantes, mais pour ce qui concerne Swann, je peux dire franchement que sa conduite à notre égard a été inqualifiable. Patronné jadis dans le monde par nous, par le duc de Chartres, on me dit qu'il est ouvertement dreyfusard. Jamais je n'aurais cru cela de lui, de lui un fin gourmet, un esprit positif, un collectionneur, un amateur de vieux livres, membre du Jockey, un homme entouré de la considération générale, un connaisseur de bonnes adresses qui nous envoyait le meilleur porto qu'on puisse boire, un dilettante, un père de famille. Ah ! j'ai été bien trompé. Je ne parle pas de moi, il est convenu que je suis une vieille bête, dont l'opinion ne compte pas, une espèce de va-nu-pieds, mais rien que pour Oriane, il n'aurait pas dû faire cela, il aurait dû désavouer ouvertement les juifs et les sectateurs du condamné."
"Oui, après l'amitié que lui a toujours témoignée ma femme, reprit le duc, qui considérait évidemment que condamner Dreyfus pour haute trahison, quelque opinion qu'on eût en son for intérieur sur sa culpabilité, constituait une espèce de remerciement pour la façon dont on avait été reçu dans le faubourg Saint-Germain, "il aurait dû se désolidariser. Car, demandez à Oriane, elle avait vraiment de l'amitié pour lui." (Sodome et Gomorrhe, Pléïade, III, p. 76-77)
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Lorsque j'étais pensionnaire à l'académie militaire, il nous advint, mes camarades et moi, de nous livrer à des comparaisons. Mes attributs ne me faisaient point honte, tant s'en faut, mais j'en ai vu à cette occasion de plus considérables, en grosseur comme en longueur. Cependant, cela ne m'a jamais tourmenté, car, si j'en crois les confidences de certaines femmes,
Gros blesse
Grand ploie
Et sujet à faiblesse
Mais petit
Réjouit et divertit.
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"Par ordonnance du médecin", (p. 67)

"Car la duchesse aimait à recevoir certains hommes d'élite, à la condition toutefois qu'ils fussent garçons, condition que, même mariés, ils remplissaient toujours pour elle, car comme leurs femmes, toujours plus ou moins vulgaires, eussent fait tache dans un salon où il n'y avait que les plus élégantes beautés de Paris, c'est toujours sans elles qu'ils étaient invités ; et le duc, pour prévenir toute susceptibilité, expliquait à ces veufs malgré eux que la duchesse ne recevait pas de femmes, ne supportait pas la société des femmes, presque comme si c'était par ordonnance du médecin et comme il eût dit qu'elle ne pouvait rester dans une chambre où il y avait des odeurs, manger trop salé, voyager à l'arrière ou porter un corset. (Pléiade, Le Côté de Guermantes, I, p. 503-504)
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Dieu que je vous aime de ne m'avoir jamais dit que vous m'aimiez ! Vous avez ainsi su préserver toute la saveur de cette douce intelligence qui nous lie si étroitement : le désir, cette fleur pourpre et délicate qui ne fleurit que dans la terre légère de la tendresse et de l'humour, perd ses couleurs sous les pluies de larmes, se dessèche sous les feux de la jalousie, gèle sous le froid de l'indifférence, mais s'épanouit sous la douce brise de l'attente, de l'incertitude et du danger.
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Oui, il l’avait toujours connue et il l’aimait comme elle était, avec ses incomparables qualités d’âme comme avec ses insupportables défauts. Ils s’étaient reconnus au premier regard, malgré l’abîme social et culturel qui les séparait ; ils s’étaient choisis, et leurs destins étaient restés liés, indissolublement, pour le meilleur et pour le pire. Céleste, malgré ses faiblesses et ses emportements, lui était restée fidèle, dans l’enchantement comme dans l’adversité. Ils s’étaient portés mutuellement, comme une mère et son enfant, tour à tour l’une et l’autre. Ils avaient trouvé chacun dans l’autre à la fois la mère chérie dont ils portaient le deuil inconsolable et l’enfant qu’ils n’avaient pas eu.
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L'argent n'est que la petite monnaie de l'amour : sous les fausses querelles, il y a toujours des sentiments que l'on n'a pas exprimés, des rancunes que l'on a enfouies, des silences qu'on a laissés s'installer.
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Servir, c’est la devise de tous ceux qui aiment commander…..
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