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3.52/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Écrivaine, Laure Izabel est une touche à tout excentrique et ses univers littéraires sont variés.

Après les superbes succès de "Double jeu" et "Le fils de... mon boss" aux éditions Sharon Kena, elle s’essaie avec réussite au thriller fantastique avec "OPJ 1 - Le Centre" (2014).

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Une pointe de solitude m’envahit sans crier gare. Un sentiment de tristesse, d’abandon me crève la poitrine. La quintessence d’Ethan se mélange à l’air de la pièce et imprègne le skaï de mon divan. Je soupire de désarroi et retourne à mes occupations. Malgré tout, je ne peux me faire à l’idée que ce sale môme qui me chamboule ne trainera plus dans les parages.
Je ne m’étais encore jamais posé la question. Cependant, à cet instant, je réalise qu’une personne peut prendre une place énorme dans une vie en un rien de temps. Comme quoi, un regard, un parfum, une caresse subversive, une passion taboue… en un claquement de doigts, peut décontenancer un homme de manière irréversible.
Amen !
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Avec la naissance de Beth, je croyais naïvement que les choses changeraient de façon positive, voire radicale : je me fourvoyais. Ma condition s’aggrave. Trop de détails de mon existence deviennent des fardeaux. Je m’enlise dans une mélasse gluante d’émotions contradictoires : de sentiments tant épicuriens qu’alarmistes. Je navigue entre deux flots perturbateurs sans parvenir à opter pour l’un ou pour l’autre.
La plupart du temps, j’ai beau m’y efforcer, rien de ce que j’entreprends n’a de goût. Les gens me semblent fades. L’homme, qui me fait face dans le miroir chaque matin, maigrit. Ses traits sont affligés, son regard transcendant meurt à petit feu. Mon étincelle s’éclipse, mon énergie me fuit.
Autre constat, plus notre couple avance, plus je n’en discerne que de la boue suintante, de la vase putride. J’en observe le moindre défaut, aucun signe d’un petit bonheur – entre elle et moi ‒, même éphémère, ne m’apparait. J’arrive à en être écœuré. Je me dégoûte. Elle me donne la nausée.
J’ai épousé une carrière, une femme, la mère de mon enfant, pourtant je n’aspire qu’à me libérer de mes chaînes. Celles qu’elle a subrepticement pendues à mon cou, celles auxquelles je me suis personnellement enchaîné.
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— Mais bordel, tu n’es pas croyable !
Je me lève d’un bond, furieux, et tape des poings rageusement sur la table. Les verres brinquebalent sur le plateau de métal, mais demeurent debout. Les étudiants me toisent, cinq paires d’yeux incrédules sont rivées sur moi. Je suis rouge de colère et de honte. Je ne me maîtrise plus, mes muscles de bras tremblent, la tête me tourne, un renvoi acide désagréable remonte de mon estomac tout en me laissant sur la langue un relent de malt et de café mélangés. Je me sens tanguer. Mes jambes sont molles, mon corps se dérobe. Par bonheur, avant que je ne m’étale lamentablement sur le goudron, à la risée de tous, j’entrevois Ulric se lever à son tour, se pencher vers moi et me retenir par la même occasion. Ses deux mains pâlottes m’enserrent les épaules et me soutiennent, il m’incite à réintégrer ma place.
Lamentable, pitoyable ! Je me confonds en excuses. Or, je n’ai guère le loisir de retourner m’asseoir. Ulric n’a que le temps de m’accompagner au bord du trottoir. Tout juste au-dessus du caniveau, mon organisme se laisse aller. Le drame !
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La première qui me vient à l’esprit est d’imaginer un fou furieux armé de pochettes de sang sous vide et de seringues énormes, ponctionnant sa pauvre victime au milieu de la nuit en plein cœur de Paname… La seconde, tout aussi absurde, est celle d’un type s’abreuvant du sang de Georges à l’aide d’une paille enfoncée dans une artère… J’efface rapidement ces démences de mon crâne, c’est préférable pour ma santé mentale instable et surtout ce n’est pas constructif pour l’enquête.
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D’accord, force est de concevoir que Nat n’est pas un type très bavard. Encore moins démonstratif. Toujours est-il que son attitude taciturne des derniers jours m’inquiète. Nous sommes si différents lui et moi, et complémentaires. Les opposés s’attirent ? Bah, pour être opposés on l’est ! Laurel et Hardy, Starsky et Hutch, Turner et Hooch… Malik et Nat, même topo.
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Pensez donc, flic, arabe et rasta... y a un bug.
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