Quand j'étais petite et vulnérable, les livres constituaient ma carapace. Si au beau milieu d'un livre quelque chose me rappelait mes blessures, elles paraissaient alors moins douloureuses. Ma vie matérielle était de peu d'importance; ce qui comptait, c'était cette existence éblouissante dans ma tête. Revenir aux livres était comme rentrer chez moi.