AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.04/5 (sur 26170 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/07/1972
Biographie :

Écrivain, romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi auteur de nouvelles, d’un beau livre avec le photographe Oan Kim, d’un album pour enfants, de scénarios.

Ancien élève de l'École Alsacienne de Paris, il a fait des études de Lettres Modernes à Paris III et d'Études Théâtrales. Il prépare l'agrégation mais ne sent pas d'attirance pour l'enseignement. Son sujet de thèse porte sur le théâtre. Il décide de vivre de sa plume et publie sa première pièce, "Onysos le furieux", en 1997.

Ce premier texte sera monté en 2000 au Théâtre national de Strasbourg dans une mise en scène de Yannis Kokkos. Suivront alors des années consacrées à l’écriture théâtrale, avec notamment "Pluie de cendres" (2001) jouée au Studio de la Comédie Française, "Combat de Possédés" (1999), traduite et joué en Allemagne, puis mise en lecture en anglais au Royal National Theatre de Londres, "Médée Kali" (2003) joué au Théâtre du Rond Point et "Les Sacrifiées" (2004).

Parallèlement à ce travail, Laurent Gaudé se lance dans l’écriture romanesque. En 2001, âgé de vingt neuf ans, il publie son premier roman, "Cris".

L’année suivante, en 2002, il obtient le Prix Goncourt des Lycéens et le prix des Libraires 2003 avec "La mort du roi Tsongor", son deuxième roman.

En 2004, il remporte le prix Goncourt pour son roman, "Le soleil des Scorta".

Paraîtront ensuite "Eldorado" (2006), "La Porte des Enfers" (2008), "Ouragan" (2010), "Pour seul cortège" (2012). En 2015, il publie "Danser les ombres" qui se situe à Haïti lors du tremblement de terre de 2010. "De sang et de lumière", son premier recueil de poésies, paraît en 2017.
Son dixième roman, "Salina, les trois exils", paraît en 2018, et, l’année suivante, il publie le long poème "Nous l’Europe, banquet des peuples", qui est adapté à la scène par Roland Auzet et créé au festival d’Avignon 2019.


+ Voir plus
Source : http://www.laurent-gaude.com/
Ajouter des informations
Bibliographie de Laurent Gaudé   (52)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (102) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Vendredi 13 novembre 2015, il fait exceptionnellement doux à Paris – on rêve alors à cette soirée qui pourrait avoir des airs de fête. Deux amoureuses savourent l'impatience de se retrouver ; des jumelles s'apprêtent à célébrer leur anniversaire ; une mère s'autorise à sortir sans sa fille ni son mari pour quelques heures de musique. Partout on va bavarder, rire, boire, danser, laisser le temps au temps. Rien n'annonce encore l'horreur imminente. Laurent Gaudé signe avec *Terrasses* un chant polyphonique qui réinvente les gestes, restitue les regards échangés, les quelques mots partagés, essentiels – écrit l'humanité qui éclot au coeur d'une nuit déchirée par l'impensable. Et offre à tous un refuge, face à un impossible oubli. le nouveau livre de Laurent Gaudé est en librairie. Lire les premières pages : https://www.actes-sud.fr/terrasses #litterature --- Retrouvez-nous aussi sur les réseaux sociaux ! • Facebook : https://www.facebook.com/actessud/ • Instagram : https://www.instagram.com/actessud/ • Twitter : https://twitter.com/ActesSud Suivez nos actualités en vous abonnant à notre newsletter : https://share-eu1.hsforms.com/1_fVdYaQZT-2oDIeGtNS41wf4a19

+ Lire la suite
Podcasts (19) Voir tous


Citations et extraits (2946) Voir plus Ajouter une citation
Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.

Commenter  J’apprécie          1480
Il n'était plus personne. Il se sentait heureux. Comme il est doux de n'être rien. Rien d'autre qu'un homme de plus, un pauvre homme de plus sur la route de l'Eldorado.
Commenter  J’apprécie          1131
Combien de fois as-tu vraiment demandé à quelqu’un ce que tu voulais ? Nous n’osons plus. Nous espérons. Nous rêvons que ceux qui nous entourent devinent nos désirs, que ce ne soit même pas la peine de les exprimer. Nous nous taisons. Par pudeur. Par crainte. Par habitude. Ou nous demandons mille choses que nous ne voulons pas mais qu’il nous faut de façon urgente et vaine, pour remplir je ne sais quel vide.

p. 61
Commenter  J’apprécie          1103
Je me suis trompé. Aucune frontière n'est facile à franchir. Il faut forcément abandonner quelque chose derrière soi. Nous avons cru pouvoir passer sans sentir la moindre difficulté, mais il faut s'arracher la peau pour quitter son pays. Et qu'il n'y ait ni fils barbelés ni poste frontière n'y change rien. J'ai laissé mon frère derrière moi, comme une chaussure que l'on perd dans la course. Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes.
Commenter  J’apprécie          1040
Tu n’es rien, Elia Ni moi non plus. C’est la famille qui compte. Sans elle tu serais mort et le monde aurait continué de tourner sans même s’apercevoir de ta disparition. Nous naissons. Nous mourons. Et dans l’intervalle, il n’y a qu’une chose qui compte. Toi et moi, pris seuls, nous ne sommes rien. Mais les Scorta, les Scorta, ça, c’est quelque chose.

Commenter  J’apprécie          970
Il s’en est fallu de peu que je meure heureux.

Commenter  J’apprécie          952
Il n’est pas en mon pouvoir d’inverser le cours des fleuves ni d'éteindre la lumière des étoiles... J’étais un homme. Je me suis tenu à ce qu’un homme peut faire.
Commenter  J’apprécie          840
Maintenant, je pense à la vie et j’enrage d’avoir à la quitter. Je pense au Seigneur et l’idée de sa bonté ne suffit pas à apaiser ma peine. Je crois que j’ai trop aimé les hommes pour pouvoir me résoudre à les abandonner. Si au moins je pouvais avoir la certitude d’avoir, de temps à autre, des nouvelles de Montepuccio.

Commenter  J’apprécie          820
Je n'avais jamais pensé voir cela. Que la guerre se fasse ainsi. Et personne jamais ne m'avait préparé à cela. Ni à l'école des officiers, ni ailleurs. Pourtant de la guerre, je sais bien des choses. Je connais le nom de toutes les armes, leur portée, leur puissance, leur défaut. Je sais la grande histoire des batailles. Et comme tous mes camarades, dans cette grande fresque de fureur et de poudre, j'ai choisi mes héros et mes ennemis. Je voulais faire la guerre et je le veux encore. Mais je regarde mes hommes s'affairer dans cette tranchée et je vois des soldats termites. Et creuser la terre, s'enfoncer le plus profond possible sous le niveau de la surface du sol n'est pas une manière de faire la guerre. Mais juste, peut-être, une façon de ne pas la perdre. Et je n'aime pas cela. Je le fais bien sûr. J'obéis. Mais je n'aime pas cela. L'ennemi est là, à trois cents mètres, dans les tranchées que les nôtres avaient aménagées quelques jours auparavant, l'ennemi est là, à portée de voix. Il creuse lui aussi. Pour se cacher, comme nous. Est-ce celui qui aura creusé le plus profond qui gagnera la guerre? Ce n'est pas cette guerre-là que j'ai apprise.
Commenter  J’apprécie          780
Ils crèvent, là, d'un coup. Ils crèvent et on le sait parce qu'on les tient bien serrés contre soi et que, le dernier sursaut, on le sent à partir des pieds et ébranler tout le corps, et il n'est pas besoin d'être medecin pour savoir que c'est la fin.
Un tel sursaut de tous les muscles, c'est forcément la reddition de la chair. C'est comme une dernière éruption de vie et puis plus rien. Plus rien. La mort.
Commenter  J’apprécie          750

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurent Gaudé Voir plus

Quiz Voir plus

Laurent Gaudé

En quelle année est né Laurent Gaudé?

1965
1967
1970
1972

10 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Laurent GaudéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..