«Un soir, je fis la connaissance d’Éric Morand, chef de produit chez Barclay. Il développait des groupes que je vénérais. On devint potes et je lui fis écouter mon premier maxi, entre new beat et techno. Il jura qu’il trouvait ça pas mal et proposa de le soumettre à son patron, un certain Pascal Nègre, qui mettra fin à cette initiative: “C’est du Jean-Michel Jarre, c’est nul !”»
Bon nombre d’ignominies ont porté un joli nom. Morgana en est la preuve flagrante. Beaucoup la considèrent comme la déesse de la guerre et de la mort. Elle n’a de cesse de tourmenter les âmes et aime se baigner dans le sang des défunts. Une abomination camouflée sous une extrême beauté. Son nom fut oublié à tort pendant des siècles. Et voilà qu’elle refait surface.
Une arrivée curieusement coordonnée à la fin du printemps 1988 avec celle de l'acid-house, première subdivision de la house music caractérisée par l'utilisation d'un Roland TB303, boîtier électronique générateur de basses acidifiées.
Dès l'âge de huit ans je commençai à enregistrer des cassettes pour mes amis à l'école, parce que écouter de la musique ne me suffisait plus ; il fallait que je la partage.