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Critiques de Laurent Graff (51)
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Les Jours heureux

Le spleen n'est plus à la mode

Il faudrait donc être inventif.

Par soucis d'être dans le lâcher prise ou l'originalité, commençons par acheter sa tombe à 18 ans.

C'est pas compliqué d'être heureux

A 35 ans, mettons nous en maison de retraite...

Pas n'importe laquelle: une qui aurait un joli nom prometteur comme "les Jours heureux"...

Le spleen n'est plus à la mode

C'est pas compliqué

Tout, il faudrait tout oublier comme Al'.

Pour y croire, il faudrait tout oublier

Penser à de belles épitaphes efficaces et ménager son jouet...

Il en résulte un roman étonnant. Et si en pensant les choses par l'autre bout on pouvait mieux comprendre la vie?

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Le Cri

Une histoire terrible, expressionniste, plus actuelle de nos jours que jamais. Imaginez-vous que vous entrez dans le tableau de Munch, Le cris. Que vous entendez ce cris qui sort du tableau, qui sort du livre et entre dans votre chambre. Imaginez-vous que l’autoroute, un véritable personnage, sort du livre et continue dans votre chambre. Qu’un accident pourrait arriver d’un moment à l’autre. C’est la sensation laissée par la lecture de Laurent Graff.
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Voyage, voyages

L'histoire : Le projet de Patrick Perrin : quitter enfin Caen pour pacourir de vaste monde.











J'avoue, ce qui m'a poussé à acheter ce livre (contrairement à la photo, en édition de poche, quand même !), c'est que l'histoire se passe à Caen et que j'ai deux amis qui viennent d'y partir pour leurs études.







Mais finalement, ça aurait pu se passer dans n'importe quelle autre "petite" ville. Le personnage sait qu'il va partir, un jour, il va tout lacher du jour au lendemain et il partira avec seulement une valise. Une valise qu'il remplit au jour le jour. Au tout début, il achète la valise. Puis un livre (parce qu'en vacances, tout le monde a un livre, su rla plage, non ?), puis le couteau-multi-fonctions, puis ... Et ainsi de suite.







J'ai trouvé ça triste en fait comme bouquin. Normalement, j'aurais dû trouver le côté pathétique du gars, drôle, mais ça a été le contraire. En fait, il m'a plutôt fait penser à quelqu'un en particulier, qui s'englue un peu pareil. Enfin, ça a au moins le mérite d'être court :-) Certains d'entre vous l'ont-ils déjà lu ou ont-ils déjà lu d'autres livres de cet auteur ?





edit : ce n'est pas un livre pour enfants (malgré la couverture !)
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Au nom de Sa Majesté

Laurent Graff échappe, peut-être malgré lui - et comme de très nombreux autres auteurs de qualité -, au succès. Je dis bien "échappe" parce que cet auteur peut compter sur un petit cercle de lecteurs fidèles qui attendent fiévreusement (bon, j'exagère un peu là) sa prochaine publication comme d'autres (souvent les mêmes) attendent un nouveau Jean Echenoz ou Jean-Philippe Toussaint, deux auteurs qu'on retrouve d'ailleurs dans ce livre au titre énigmatique : Au nom de sa Majesté, qui parait une fois de plus au Dilettante (après les excellents et parfois inquiétants Le Cri, Il est des nôtres ou Le grand Absent pour n'en citer que quelques uns). On comprend dès les premiers fragments - ou devrais-je dire les aphorismes ? - qui composent la première moitié du livre que Laurent Graff va nous parler d'île - "La plupart des visiteurs se montrent très pressés. Ils arrivent par le bateau du matin et repartent le soir. Entre-temps, ils font caca dans les dunes." (autant dire que ce livre n'est pas un éloge ou une quelconque ode à l'île et que dès lors les poètes grisonnants amateurs de licornes pourront aller ailleurs se faire décoiffer par des embruns idéalisés en pensant que l'homme est un oiseau ou je ne sais quoi) ; et puis, comme l'écrivain de ses aphorismes reçoit la visite d'habitant de l'île où il réside (pour écrire), on change de registre pour passer dans le récit des vies monotones et réglées à la particularité du lieu, de son histoire aussi, pour dériver encore une fois vers celle de l'homme qui est là et qui écrit - on apprend que le goût du texte lui est venu de la lecture de la Salle de bain de Jean-Philippe Toussaint, qu'il apprécie la discrétion exemplaire de Jean Echenoz, qu'il a rencontré, à ses débuts, Jérôme Lindon des éditions de Minuit qui l'a invité à continuer à écrire. Et puis on revient sur l'île qu'on croyait avoir quitté, mais non, car comme il le note en page 137 : "une île est une terre d'inclusion : on en est. On peut tenter de résister, de se soustraire par orgueil : peine perdue. Elle nous détient. Dès lors que du bateau on a débarqué, on s'est embarqué sur l'île. On est libre de partir mais pas de rester." ; Et si vous vous demandez pourquoi Au nom de sa majesté, alors je vous répondrais simplement... James Bond ; pour le reste il faudra lire ce que certains affubleront de l'étiquette calamiteuse d'ovni littéraire et que, pour ma part, je qualifierais en toute simplicité comme le meilleur livre que j'ai lu depuis des mois.
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Les Jours heureux

C’est un livre étonnant, Antoine, le personnage principal, a depuis longtemps résolu le problème que pose à chacun l’idée de la mort : il l’attend depuis toujours, mais d’une façon si particulière qu’elle peut en être d’abord choquante pour le lecteur.

Il achète sa concession à l’âge de 18 ans, fait réaliser et modifie régulièrement l’épitaphe de sa pierre tombale, et décide de vivre en maison de retraite dès l’âge de 35 ans. Il fait preuve d’un fatalisme qui veut qu’il ait déjà tout appris et tout connu de la vie et qu’il n’a plus rien à en attendre si ce n’est la mort ! !



J’ai d’abord été surprise de ses descriptions quelque peu cyniques, « morbides et méchamment ironiques » (malgré ce qu’il en dit) qu’il nous fait de ces personnes qui en sont à la fin de leur vie.

Difficile de voir en face ce que nous deviendrons ! Comme si l’idée de la mort, ce qu’elle implique dans les comportements de chacun, nous était insupportable.

Les petits caprices de ces personnes âgées, leurs travers, le fait que les êtres soient diminués, même le dur chemin vers la mort de Mireille, avec ses caprices de jeune fille, sont terriblement réalistes.



Enfin, Antoine, au véritable seuil de sa vie est toujours pensionnaire « aux jours heureux », mais c’est devenu un centre pour enfants. Son premier ami était Al’, souffrant de la maladie l’Alzheimer, son nouvel ami est Al’ (Alain, un des enfants en vacances au centre), juste retour des choses : la boucle est bouclée, il a fait le chemin à l’envers !



Mais il y a cependant une forme de tendresse dans ce roman, dans les relations ambiguës entre les différents personnages, et puis il nous montre une réalité bien ordinaire finalement.

Notre seul problème est de l’accepter ou pas.
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Les Jours heureux

comme une grande majorité de textes écrits au présent, j'ai pas accroché. Bon, ça se lit vite, c'est pas franchement intéressant, cette histoire d'homme de 35 ans qui est tellement dépité de la vie qu'il décide d'aller aux "jours heureux", une maison de retraite pour y passer sa vie.Ca ne m'a pas fait rire, l'ironie de l'ouvrage m'a totalement échappé, bref. Bof bof.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

. En 118 pages seulement, Laurent Graff nous transporte dans une intrigue beaucoup plus riche qu'elle n'en a l'air.

A la fois réflexion sur la photo et sur la mort, l'intrigue bascule sans crier gare dans une dimension que je me garderai bien de vous révéler ici. C'est fort ! Très fort même ! On est totalement envoûté, sous le joug de ces axiomes qui nous concernent inéluctablement... A lire, sans attendre, sans respirer, sans s'arrêter... A lire !
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Malgré le sujet qui pourrait paraître anodin, Laurent Graff nous livre une histoire assez profonde et nous plonge dans une réflexion sur nos propres vies ainsi que sur nos peurs, principalement la peur de la mort qui nous pousse à dégainer notre précieux appareil photo, aujourd'hui devenu un compagnon quotidien, et à immortaliser frénétiquement tout ce qui peut l'être...
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

En apparence , ce livre n'a rien d'extraordinaire mais le contenu se révèle prenant. Sous couvert du jeu, Alain Graff nous pose de nombreuses questions. Si l'on avait une seule photo à prendre, quelle serait-elle? Une photo qui glorifierait notre passion, l'être aimé ou alors ce que notre vie a été ? Une dernière photo pour changer de vie et entamer un renouveau ? A travers les cinq personnages, l'auteur nous renvoie à nos angoisses et à nos envies.



Laurent Graff nous décrypte sous sa plume avec une habilité déconcertante. Il amène le lecteur au fin fond de ses retranchements avec douceur et tact. Et on est troublé...





Une fois terminé ce livre, je suis restée habitée par de nombreuses questions.
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Le Cri

Pourquoi est-ce que le flux ininterrompu de voitures se réduit subrepticement comme peau de chagrin sur cette autoroute ?

Pourquoi est-ce qu'un employé du péage, un gendarme et un cuisinier du restaurant de l'aire voisine demeurent fidèles à leur poste alors que pratiquement plus personne ne passe par ici ?

Pourquoi est-ce qu'un jeune couple de surfers plante sa tente dans la pelouse située à proximité de ce même poste de péage ?

Pourquoi cette femme sans un sou s'entête-t-elle à prendre l'autoroute tous les jours ?

Pourquoi les voleurs du célèbre tableau Le cri d'Edvar Munch l'ont-ils abandonné dans le coffre de leur voiture ?



"La vue que [nous] propose le hasard ne varie pas beaucoup, entre l'autoroute dans un sens ou dans l'autre et la barrière de péage. Pourtant [nous avons] l'impression d'être à un point stratégique, à un pivot du monde. Il est des lieux d'apparence anodine, qui touchent secrètement un nerf vital, qui sont en vérité une cote privilégié de la vastitude."



Fable ubuesque absurde qui provoque l'hilarité ou réflexions graves sur la condition humaine ramenée à une sorte d'acouphène lancinant ? Dans Le cri comme dans Il est des nôtres, Laurent Graff excelle à faire surgir de la banalité l'inquiétude, l'étrangeté, le mystère. Une écriture tendue comme un fil du rasoir prêt à trancher dans le vif du réel que vous teniez pourtant à l'oeil.




Lien : http://muet-comme-un-carpe-d..
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La Méthode Sisik

Est ce que l'ennui peut sauver l'humanité ? C'est ce qu'aurait découvert Monsieur Sisik, jeune retraité aimant la routine.



Un bien étrange roman que j'avoue avoir failli abandonner mais j'ai persévéré et heureusement car j'ai découvert son petit truc qui fait de lui au fond un bon roman.



On arrive donc dans une dystopie. Dans ce monde, on aurait trouver le moyen de lire les pensées des gens et de les condamner pour ces pensées. On suit un prisonnier qui découvre une prison remplie de 58 % de la population. Ces prisonniers subissent apparament une nouvelle punition fraîchement trouvée.



Arrive la longue deuxième partie, où on nous explique que la personne qui a trouvé cette punition est un jeune retraité qui aime la routine et on nous décrit et redecrit encore sa routine... en détails... longs... ennuyants.... c'est là que j'ai failli abandonné mais finalement arrive la dernière partie où on nous explique que la routine de cette homme a stoppé son vieillissement et que c'est ça qui va sauver l'humanité...





Et c'est là que j'ai trouvé le roman genial, car il fallait que je m'ennuie pour découvrir que l'ennui, c'était nul mais nécessaire pour voir que la vie n'est rien sans ennui en vérité. Ce livre est donc une belle métaphore de la vie et de l'ennui qui ne vont pas l'un sans l'autre.
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Monsieur Minus

Avec un humour teinté de mélancolie, Laurent Graff trace la trajectoire d'un riche héritier qui a pris la tangente sur les sentiers de grande randonnée.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Monsieur Minus

Un bout de chemin avec Monsieur Minus

Il faut le dire, j'ai choisi ce livre pour sa couverture. Comme vous le savez, j'ai un attachement particulier aux balises de GR. Pèlerine un jour, pèlerine toujours.

En plus, le résumé du livre m'a plu : un riche héritier d'une famille industrielle française préfère marcher sur les GR que de siéger au conseil d'administration de l'entreprise familiale. Pour être libre de randonner, il se fait implanter une puce dans le bras. Il est géocalisable à tout moment.

Dans ce court roman, on suit Monsieur Minus et son aide Martial à travers les chemins. Un jour, des terroristes de l'ultra gauche massacrent le conseil d'administration. La scène est terrible à lire. Monsieur Minus reprendra t'il le chemin de la Défense pour être à la tête de l'entreprise familiale ou continuera-t-il à marcher ?

Ce livre est intéressant pour son propos. Quelle place à l'économie dans notre société et choisit-on sa vie ? Je vous le recommande.

Un seul regret : les personnages féminins. Aujourd'hui, je n'en peux plus de lire des personnages caricaturaux et fait à la truelle. Ce n'est plus possible de laisser passer.
Lien : https://lilietlavie.com/2020..
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La randonnée

Plutôt rigolo ;) Quel réparti que ce narrateur !
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Le Cri

Voici un livre on ne peut plus étrange. Très énigmatique. Comme un ovni littéraire. En somme, un livre comme je les aime! On suit l’histoire d’un homme, dont on ne connaîtra jamais le nom, qui travaille à une station de péage, on ne sait où. Un péage où les voitures se font chaque jour moins nombreuses, jusqu’à déserter complètement l’autoroute. Le tableau d’Edvard Munch, Le Cri, a été dérobé. Et depuis, comme une vague d’épidémie, un cri se propage dans l’atmosphère et contamine peu à peu l’humanité ; on ressent ce cri comme des acouphènes de plus en plus violents.



Dans un monde aux allures post-apocalyptiques, on croise deux ou trois personnages, doucement paumés et farfelus. L’autoroute est abandonnée, la radio ne diffuse plus qu’un seul programme. Tout le monde semble avoir fuit, sans que l’ont sache vraiment comment, ni pourquoi. Le dénouement final est saisissant et le titre prend son sens douloureusement.



Ce court roman est une très belle découverte. Il met en relief certains thèmes aux allures métaphoriques : le carrefour de nos vies, les frontières, les collisions entre hommes. L’autoroute apparaît comme une métaphore riche et plurielle de la vie, du destin et des chemins qui se croisent, inexorablement.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Lors d'une escapade à Rome, près de la fontaine Trévise, un mystérieux personnage propose un jeu : "Prendre la dernière photo".

Le lendemain un mini-bus vient chercher les candidats et les emmène loin de la ville. Peu à peu on ressent une certaine préoccupation et gravité.

En tout cas ce n'est pas anodin ... et le lecteur en vient à se demander quelle serait sa dernière photo ?

Avec beaucoup de sensibilité, et dans un style simple, Laurent Graff nous fait part de ses réflexions sur l'abondance de photos, sur la mort, sur le souvenir.

Un roman plaisant à lire même si, à mon goût, la fin est un peu trop allégorique.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Ce petit roman fait réfléchir et ne laisse pas le lecteur indifférent. C'est vrai que la sentence est implacable, mais questionne le regard autant que l'esprit.
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Le Cri

Le narrateur est péagiste sur une autoroute et dans son récit nous comprenons qu'un cri surnaturel s'est abattu sur le monde, faisant mourir de nombreuses personnes et en épargnant d'autres...
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

M. est morte il y a vingt ans et Alain Neigel a arrêté le jour là de prendre des photos. Il s'en portait très bien et n'envisageait pas de reprendre la photographie. Lorsque Clara, sa nouvelle compagne avec qui il va partir en week-end à Rome, le pousse à ressortir son vieil appareil, il finit par acheter une pellicule de 24 poses pour lui faire plaisir. Arrivé sur place, ils profitent de toutes les attractions touristiques possibles, jusqu'à ce qu'un homme lui glisse une carte de visite dans les mains et un message à l'oreille : Il ne vous reste qu'une photo à prendre... Accompagné de quatre autres joueurs, ils vont devoir décider de leur dernière photo : une photo pour résumer leur vie, une photo intime, une photo pour rien, une photo ratée, un souvenir, chacun est libre de son choix.



On referme le livre avec une impression de livre très léger, de manque de substance, un peu déçu au premier abord. Et puis on y réfléchit. Quelle serait MA dernière photo ? Et là on se rend compte que finalement, ce petit livre qui semblait léger, soulève des questions intéressantes pour tout amateur de photographie : vaut-il mieux vivre l'instant ou l'immortaliser sur la pellicule ? Avoir une photo des derniers instants de la personne aimée suffit-il à la faire revivre éternellement ? L'arrivée du numérique a-t-il réellement tué la valeur unique de la photo argentique ? Et cette dernière photo, que révèle-elle sur nous-même ?



Au final donc, un petit livre vite lu, léger, pas transcendant, mais qui amène quand même son lot de questions. Et moi, je n'ai toujours pas de réponse : Il ne vous reste qu’une photo à prendre. Laquelle prendriez-vous ?
Lien : http://www.tulisquoi.net/il-..
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Selon toute vraisemblance

De Laurent Graff, je n’avais lu que « les jours heureux », livre mettant en scène Antoine âgé de 35 ans, qui a décidé de passer le restant de ses jours dans une maison de retraite. De l’humour quelquefois caustique et de la tendresse pour dépeindre la vieillesse, et des réflexions sur la conception de la vie.



Mais là, j’ai été sonnée, chamboulée, renversée … je pourrais enchaîner tous les synonymes car ce livre est plus que terrible.

« Selon toute vraisemblance » est un recueil de dix nouvelles où je suis resté bouche bée et abasourdie!



On y trouve Claude Chienchien, client mystère tellement commun qu’il a plus que le profil de l’emploi. Anonyme de nature et heureux de l’être « moins j’existe selon les critères visuels, mieux je me porte ».Et, à force de passer inaperçu, il en devient imperceptible. D’autres portraits tout aussi troublants : celui de l’homme qui se mange lui-même pour survivre, Delphine dont la maladie grignote, efface les lettres de son nom.



On ne sait plus, tout semble furtif et si présent, réel. car l’absurde de ces portraits ciselés avec brio nous amène à douter.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2010/03/laurent-graff-selon-toute-vraisemblance.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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