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3.52/5 (sur 492 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vincennes , le 30/06/1952
Biographie :

Laurent Joffrin, de son vrai nom Laurent Mouchard, est un journaliste français.

Après le Collège Stanislas de Paris, il entame des études d'Histoire et d'Économie à la Sorbonne puis de Sciences politiques à l'IEP de Paris tout en militant au sein du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS). En 1975, il fonde avec Denis Olivennes, Patrick Weil, Éric Dupin et quelques autres membres du CERES (un courant du Parti Socialiste animé par Jean-Pierre Chevènement) le club "Socialisme et Université". Cette organisation édite un brûlot intitulé Le Crayon entre les dents où Laurent Joffrin publiera sous pseudonyme (Laurent André, Paul Helleme), entre 1976 et 1978, plusieurs articles.
Après un diplôme de journaliste obtenu en 1977 au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) de Paris, Laurent Joffrin travaille à l'AFP de 1978 à 1980. Il intègre en mai 1981 le service économique du journal "Libération" où il devient chef de service et éditorialiste. En 1988 il rejoint le Nouvel Observateur où il est nommé Directeur de la rédaction. En 1996 il retourne à Libération pour occuper le poste de Directeur de la rédaction qu'il quittera en 1999 à la suite d'un désaccord avec Serge July. Il reprend la direction de la rédaction du Nouvel Obs. En novembre 2006, il est désigné à la fois Président Directeur Général et Directeur de la rédaction de Libération, fonctions qu'il quitte en 2011 et prend pour la troisième fois la tête de la rédaction du Nouvel Observateur. En 2014, Laurent Joffrin est nommé directeur de la rédaction du journal Libération.
Laurent Joffrin est l'auteur d'une quinzaine d'essais et romans historiques et/ou politiques dont, entre autres.
Il anime aussi des émissions consacrées à l'actualité politique et à l'histoire, notamment sur France 5 (depuis 2005).Il est enfin membre de plusieurs think-tank comme la Fondation Saint-Simon, En temps réel, Phares et balises ou encore le Club Danton, sans oublier Le Siècle, incontournable select club des élites françaises.
Il a épousé Sylvie Delassus, éditrice chez Robert Laffont, avec qui il a eu deux enfants.
Féru d’histoire et de mer, il est l’auteur de plusieurs romans et de nombreux essais.

En 2018, il publie Dans le sillage de l’invincible armada, ouvrage sur la flotte de Philippe II, fervent catholique déterminé à conquérir l’Angleterre protestante à la fin du XVIe siècle.
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VLEEL 273 Rencontre littéraire avec Laurent Joffrin, Le secret de Marie-Antoinette, Buchet Chastel


Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Laurent Joffrin
Marc Obregon, "Le con du jour", L'Incotidien n°51, 24 juillet 2020.

Laurent Joffrin a tout d’un Réplicant, ces cyborgs terrifiants qui hantent les pages de Blade Runner : venu d’une lointaine colonie spatiale dont il a fantasmé l’existence depuis 30 ans (la gauche) et à la recherche de l’empathie qui lui manque pour devenir totalement humain. Il suffit de s’appesantir un peu sur ses yeux bistres, qu’aucun clignement ne vient perturber, sur ce sourcil égal, peigné par la morgue du chefaillon, sur cette tête cubique sortie d’un mod de Minecraft, étalonnée par la fameuse barbe de trois jours, rehaussée ici et là par un after shave qu’on imagine à la fois suave et musqué. Laurent Joffrin, le socialiste qui voulait être un homme. Mais aimer comme un être humain n’est pas à la portée du premier réplicant venu… et malheureusement l’ADN socialiste est ancré en lui comme un parasite, une séquence atavique, une parenthèse douloureusement idéologique. Rien ne déridera jamais cet Harpagon des idées, cet entrepreneur en démolitions, rien ne dégonflera cette fulgurante baudruche empuantie par les gaz contraires de 30 ans d’histoire socialiste, 30 ans de bons et peu loyaux services, 30 ans de rose cannibale cousue à la boutonnière, de flagorneries intellectuelles répandues en flaques contrites au pied de la Mitterrandie.

L’union des Gauches ? Qui voudrait réellement s’unir sous la bannière de cette froide-pisse, qui ferait passer François Hollande pour Jim Carrey ? Engoncé dans son sérieux impayable de prêtre laïque, il n’est pas d’ailleurs pas si loin d’un Michel Onfray, qu’il doit cordialement détester : les deux affichent un manque total d’humour et d’auto-dérision, une dégaine de petit pape en sabots de la République, et dans les yeux cette lueur malingre de l’assurance malsaine, des petits arrangements sophistiques qui font cliqueter sans répit leur cerveau-machine mal huilé, entravé de vieilles poulies trotskystes et de rouages crantés. Dans une récente intervention sur une chaîne d’information en continu, interrogé sur le déboulonnage des statues et sur la menace de révisionnisme historique à laquelle l’Occident fait face, Joffrin se réclamait, au nom des peuples opprimés, d’un « droit d’inventaire ». Content de la formule, il s’est permis de la répéter plusieurs fois, sans se rendre compte que toute la méthodique saloperie du socialisme réside précisément dans ces deux mots : le « droit d’inventaire, » qui sert d’assise à la gauche et qui lui dispense de penser, de moraliser ou même d’espérer autre chose qu’une meilleure répartition des parts sur un camembert Excel. C’est précisément cette machine à compter, ce socle de prévalences quantitatives et arithmétiques qui fait du socialisme un dogme débarrassé de toute imagination humaine, de toute capacité sensible. Le socialisme est déjà, par essence, la religion des robots, la morale de l’inventaire, et Joffrin en incarne très idéalement l’épicier, autant que l’énième fossoyeur. C’est tout ce que nous lui souhaitons.

Par Marc Obregon
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De décennie en décennie, ces canons se perfectionneront en puissance et en portée. Les vaisseaux de Drake doivent s’approcher à moins de quatre cents mètres pour tirer leurs boulets. Deux siècles plus tard, ceux de Nelson seront efficaces à deux mille mètres. L’amiral Fisher, pendant la Grande Guerre, pourra atteindre les cuirassés allemands à dix kilomètres. Les porte-avions de la Seconde Guerre mondiale frapperont les bâtiments ennemis à coups de bombes et de torpilles portées par des avions à des centaines de kilomètres. Équipés de missiles, les navires d’aujourd’hui peuvent toucher une cible à des milliers de kilomètres. Ainsi va le progrès, qui permet aux hommes de s’entre-tuer de mieux en mieux et de plus en plus loin…
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Partir à l’aventure le long des côtes, tracer la route parmi les récifs et les bancs de sable, louvoyer le long d’un rivage abrupt ou riant, viser une île mystérieuse, braver quelques heures durant un vent contraire, dans le claquement des voiles et le bruissement de l’écume, se laisser pousser par une brise régulière vers un port ami, découvrir un archipel au milieu des lagons d’eau turquoise, mouiller dans une crique, déjeuner entre amis tandis que la houle berce le bateau et que le soleil chauffe une eau claire où l’on pourra ensuite piquer une tête, arriver le soir dans une marina entourée d’arbres ou de murailles antiques, se mêler à la foule qui déambule sur les quais, trouver un estaminet accueillant où le patron vous sert une cuisine relevée et une bouteille de rosé : c’est pour moi le vrai plaisir de la voile. Le meilleur d’une croisière, ce sont les escales…
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Il faut changer, donc. peut-on le faire? C'est la grande interrogation des quatre années qui viennent. Curieuse situation où Nicolas Sarkozy ne peut redevenir un vrai président que s'il n'est pas lui-même...
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p148 ... à coup sûr, l’Armada manquera d’eau avant le retour en Espagne. Pour l’économiser, on décide de jeter à la mer les animaux encore vivants. Ce ravitaillement sur pattes pouvait épargner la faim à l’équipage. Mais en buvant l’eau nécessaire à sa sur vie, le bétail lui promettait la soif. Vaches, veaux, cochons, chevaux sont donc passés par-dessus bord sans ménagement.
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Mésaventure classique : en mer, quand on cherche un amer, une bouée, un phare, on voit ce qu’on veut voir.
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DRAKE ! Dans la mémoire des marins, ce nom claque comme un coup de fouet, comme un canon d’alarme, comme un foc qui bat dans le vent. Sur Pleg Mor comme sur tous les bateaux du monde, on se souvient de lui comme d’une légende, à côté de Surcouf, de Jean Bart, de Nelson, de Magellan, de Shackleton ou de Tabarly, dans le panthéon imaginaire de ceux qui vont sur l’eau.
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Il prévoyait que l'ancien état de droit divin, absolu mais faible, borné par les privilèges des ordres, des provinces et des corporations, ferait bientôt place, si Bonaparte triomphait, à un Etat de la Raison qui n'admettait rien entre lui et l'individu, qui savait tout de la vie des citoyens. Cet Etat tenait en principe son pouvoir du peuple, qui s'exprimait en votant, mais il possédait surtout, grâce à des hommes comme Fouché, un implacable pouvoir sur le peuple. Qu'un homme voulant gouverner la France selon son idée, aussi folle soit-elle, se trouvât à la tête de cette machine et rien ne pourrait l'en prévenir. Entre ses mains puissantes la société deviendrait comme une pâte d'argile qu'il pourrait façonner à sa guise.
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Laure se tourna vers Nicolas avec un faux sourire et un regard ébahi. De toute évidence, elle se demandait comment Nicolas Le Floch, simple commissaire au Châtelet, était devenu le marquis de Ranreuil, agent personnel du roi. Elle commençait à comprendre sa méprise.
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Ainsi vingt jours plus tard, le 28 floréal, le Sénat en grand appareil, présidé par Cambacérès, adopta par acclamation le sénatus-consulte préparé par Lacepède. Ainsi Napoléon Bonaparte, nobliau corse impécunieux, mal noté dans son école militaire, officier d’aventure dans les armées de Robespierre, jeté dans la misère parla réaction de Thermidor, jeune ambitieux aux joues maigres et au teint bilieux qui battait le pavé dix ans plus tôt, vivant sous les toits, mangeant à peine à sa faim et devant emprunter à ses amis pour payer le blanchissement de son linge dont l’usure exigeait un permanent raccommodage, devenait-il empereur des Français.
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