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3.25/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , 1952
Biographie :

Né en 1962, à Toulon, Laurent Jouannaud a fait des études de lettres. - Il considère que la littérature est une des grandes consolations de la vie, sans valoir la vie elle-même. Il s’est plié, comme les autres, aux nécessités et aux hasards de l’existence : travail (entreprise de recyclage), amour (mariage), descendance (deux fois). Laurent Jouannaud est l’auteur d’un essai littéraire (Toxiques, PUF, Paris, 2003) et de deux romans (Manuelle Iskaré, PUF, Paris, 2003 ; La condition sexuelle, PUF, Paris, 2005).


Source : BLDD
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Deux Juifs se rencontrent sur un quai de gare avec une valise à leurs pieds : "Où vas-tu? - En Amérique. - C'est loin? - Loin d'où? ". Cet humour contient sa vérité. La conscience juive traditionnelle voyait l'essentiel dans la culture et l'étude, et non dans un sol et des murs.
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En allemand, chance et bonheur se disent d'un même mot, Glück. Franz commente amèrement ce qui lui semble une aberration verbale : cette chance ne fera jamais son bonheur.
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Citation extraite d'une lettre de Kafka lui-même, datée du 22 Juin 1924 : "Les mots ont du goût; parler, c'est manger. Qui ne parle plus finit par mourir de faim."
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Entre Franz et Louise, c'est un amour d'automne. Ces amours-là ne plantent plus, ne bâtissent plus : elles retapent, rafistolent et rabibochent avec la vie.
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On appelle Histoire la partie sanglante que se jouent les êtres humains sur la planète et qui ne s'achèvera qu'à la mort du dernier.
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Il y a un cercle vicieux de l'exil : on s'éloigne toujours plus du point de départ quand le point d'arrivée s'approche.
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Les livres du moment se ressemblent puisqu'ils sont les reflets d'un monde commun. Bien des oeuvres sont des simples variantes d'un air du temps, des légumes de saison.
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L'exil a ses paradoxes : on me fait plus français ici que si je vivais à Paris, Lyon ou Marseille. On attend de moi que je me conforme aux stéréotypes et préjugés toujours en vigueur : je devrais être jovial, aimer le vin et les femmes, soutenir l'industrie nucléaire et manger de la baguette en faisant cocorico.
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Laurent Jouannaud
La fréquentation des chefs-d'oeuvre, toxiques ou toniques, procure un aplomb facile. Lire, c'est s'installer dans la langue et participer de son autorité. Jouissant du privilège de la francité, j'ai acquis les certitudes du bon usage et je prenais l'art de dire pour un art de vivre.
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LE SUICIDE EST UN ACTE :on rend la vie on prend la mort. Se suicider est pronominal, c'est à dire réflexif et réfléchi. C'est un des moments les plus personnels et les plus égoïstes qui soient.
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Pastiches littéraires

"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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