Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 17/01/1866
Mort(e) le : 09/07/1947
Biographie :
Léon Robin est un philosophe français.
Historien de la philosophie antique, il est considéré à son époque comme "le maître des études platoniciennes en France".
Il étudie à la faculté des Lettres de Bordeaux et à la Sorbonne avant de devenir agrégé de philosophie. Pour accéder au titre de docteur ès-lettres, il soutient en 1908 ses thèses, dont la principale, "La Théorie platonicienne des Idées et des nombres d'après Aristote".
Il enseigne d'abord dans le secondaire, à Compiègne, Vendôme et Angers, puis à la faculté des lettres de Caen et enfin à la Sorbonne, où il enseignera de 1913 à 1936. En 1924, il reprend la chaire d'histoire de la philosophie antique, qui avait été supprimée après la mort de Louis Rodier en 1913.
Robin fut par la suite directeur de l'Institut international de Philosophie.
Élève et disciple d'Octave Hamelin, il assura avec Léon Brunschvicg la diffusion de ses idées et la publication de ses œuvres ; il édite notamment Le Système d'Aristote, cours professé par Hamelin à l'École normale supérieure en 1904-1905.
Il publie de nombreux livres sur la philosophie grecque, et dirige la traduction des œuvres complètes de Platon qui sera publiée chez Gallimard dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Il est lauréat du prix Estrade-Delcros (Académie des sciences morales et politiques) 1910 pour "La Théorie platonicienne des idées et des nombres après Aristote" et "La Théorie platonicienne de l'amour", du prix Bordier (Académie des inscriptions et belles-lettres) ou encore du prix Jappas (Association pour l'encouragement des études grecques).
Déterminer la nature du bien moral, autrement dit, d'un principe absolu de la conduite, ne peut être le fait d'une pensée soumise encore à la tyrannie de la conscience collective et de croyances profondément enracinées dans le vie du groupe.
Tout choix moral est donc du volontaire, mais tout, ce qui est volontaire n'est pas préférence morale: celle - ci suppose une délibération et ne s'applique par conséquent qu'aux choses qui en comportent.
Un Grec, quelle que soit la conception qu'il se fait de l'essence de la moralité, ne voit pas d'autre fin dernière pour l'activité que l'obtention et la conservation du bonheur.