p.65 "Parce qu'à cet instant, Mario Conde avait honte d'être cubain. Bien qu'il n'ait rien à voir, ni alors ni maintenant, avec ce qui était arrivé durant ces abominables journées, le fait que, pour des intérêts politiques ou économiques, certains de ses compatriotes se soient en quelque sorte prêtés à aider les nazis dans l'exécution d'une partie de leurs crimes, minimes certes, mais une partie tout de même, lui laissait un sentiment d'écœurement, une grande lassitude et un flagrant goût de merde dans la bouche, sensation que la Camel, avec ses fibres jaunâtres, ne fit qu'accentuer."