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Critiques de Li Po (11)
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L'Exilé du ciel

C'est le livre de JMG le Clezio , le flot de la poésie continuera de couler, qui m'a poussé vers ce recueil de poèmes , L'exilé du ciel de Li Po (ou Li Baï).

Li Baï est l'un des plus grands poètes de la dynastie Tang. il vécut durant la première moitié du VIII ème siècle sous le règne de Xuanzong.

Sa vie , après avoir été soumise à un maitre taoïste dès ses 14 ans, sera faite de beaucoup de voyages,, de femmes et d'alcool.Ses choix politiques l'amèneront aussi à fréquenter la prison.

Ses surnoms ou plutôt ceux donnés aux groupes auxquels il a appartenu ,'Les cinq oisifs de la rivières de bambous' ou 'les huit immortels dans le vin",traduisent un ermite aviné.



Sa poésie est très tournée vers la nature et les symboles taoïste, comme la grue notamment.

Encore une fois, mon expérience de ce style de lecture est quasi nulle mais j'ai beaucoup aimé le rythme, la beauté des paysages (certains passages m'ont rappelé la plume de Mo Yan), l'omniprésence de l'eau de la lune ,du vin.

J'ai été très surpris par l'harmonie du rythme des phrases, d'une fluidité impressionnante.

Est ce que j'ai tout compris ? Nan , clairement mais l'essentiel est ailleurs.

Et puis, ce recueil permet aussi de découvrir la vie de Li Baï lors d'une préface très bien renseignée.

Une lecture rapide , dépaysante, toute en finesse, permettant une immersion dans la Chine du VII ème siècle.



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L'Exilé du ciel

Ce recueil m'a déçue, la préface promet mais le choix des poèmes est bien léger et la traduction me semble moyenne.

Daniel Giraud esquisse un joli et amusant portrait du plus grand poète chinois de la dynastie des Tang. Un poète voyageur et libre. Extravagant et fêtard. Il marche accompagné par la lune, cheveux au vent à travers les montagnes de Chine. Il célèbre l'amour, la nature et l'ivresse. Il fait escale dans les monastères ou d'autres moines joviaux s'enivrent avec lui. Et il calligraphie plus de mille poèmes qui ont la puissance du vent...

La toute petite anthologie qui suit ne permet pas de saisir pleinement cette puissance ni de se sentir gagné par l'ivresse et la mélancolie. Mais elle donne envie de se procurer une autre anthologie et c'est bien là l'essentiel.
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Ivre de tao : Li Po, voyageur, poète et philo..

Li po, "l'immortel banni sur terre", l'un des plus grands poètes chinois des Tang, au VIIIème siècle, a été inspiré par le taoïsme, mais aussi par le vin et les femmes, les chants et les danses. S'il a été plusieurs fois marié et présent à la cour, il mena surtout la vie d'un vagabond, d'un pèlerin au coeur d'une nature encore sauvage qu'il décrit magnifiquement dans ses poèmes : paysages de pins et de brumes, de torrents et de cascades, d'à-pics vertigineux... Li po se montre très souvent enjoué , emporté par l'ivresse, tout en soulignant la fuite du temps, les méfaits de la solitude et de la vieillesse. L'anthologie présentée ici par Daniel Giraud est accompagnée d'une introduction, d'un essai, et d'un autre texte en guise de postface " Sur les traces d'un sans-trace..." dans lequel Li Po y croise Kerouac...

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L'Exilé du ciel

Pour lire un poème chinois

il faut être un bambou pensant

buvant le vin de la lune



Pour lire un poème chinois,

il faut le corps souple de l'eau

lavé par les nuages d'orient



se débarrasser du monde

est aussi essentiel comme la méditation

et le silence



une mise en naissance du sens

une fraîcheur de pensée alors

efface le temps


Lien : https://www.babelio.com/monp..
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L'Exilé du ciel

C'est en voulant approfondir un peu plus ma connaissance en littérature chinoise, qui est, je l'avoue, assez limitée, que j'ai emprunté cet ouvrage. Comme l'indique si bien la quatrième de couverture, Li Po est l'un des plus grands poètes chinois et c'est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers cet ouvrage.



Recueil de poèmes, passant alternativement de petites réflexions à des poèmes beaucoup plus longs et donc forcément, plus développés et plus approfondis, cet ouvrage est en quelque sorte une initiation au voyage, tant physique que spirituel. J'avoue que certains, s'approchant de très près, au style des haïkus, sont parfois difficiles à comprendre et s'approche en ce sens, plus de la philosophie chinoise que de la poésie. Aussi, peut-être n'ai-je pas les connaissances suffisantes pour les estimer à leur juste valeur et en déceler réellement le sens.



D'autres, cependant sont beaucoup plus accessibles et prêtent soit à réfléchir sur notre existence, soit au contraire, tout simplement à sourire. Il y en a un qui m'a tellement plu que je souhaiterais vous le retranscrire ici . Ce dernier s'intitule Buvant seul sous la lune :

"Au milieu des fleurs, un pichet de vin

Buvant seul sans l'aide d'amis

Levant ma coupe, invitant la lune brillante

Mon ombre fait face et nous sommes trois

La lune, finalement, ne sait pas boire

L'ombre suit en vain mon corps

Compagnes d'un instant la lune soutient l'ombre

S'amuser un moment, profiter du printemps

Je chante, la lune erre çà et là

Je danse, l'ombre s'élève au chant final

Un moment dégrisé, ensemble nous nous réjouissons

Après l'ivresse chacun se quitte et se disperse

Unis perpétuellement, faisant route sans amour

Convenons ensemble d'une retrouvaille, lointaine Voie lactée."



Avouez qu'un homme qui trinque avec la lune et son ombre peut porter à rire et pourtant, je trouve qu'il en émane une simplicité et une chaleur qui me vont droit au coeur. L'on devrait toujours pouvoir apprécier les simplicités de la vie... A découvrir !
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Buvant seul sous la lune

Superbe recueil de poésie de Li Po, comme la maison Moundaren sait si bien les éditer.

On ne se lasse pas de découvrir les pérégrinations, les pensées et les beuveries chinoise de ce pas si sage Li Po qui semble avoir vécu dans un autre monde, tout en étant, à la fois, si proche de nous par ses réflexions sur la nature de l'homme.

Homme qui n'a d'ailleurs guère changé depuis l'an 701.

A lire et à relire, pour changer des méthodes de développement personnel.
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Eloge de l'ivresse - le tao du vin et ses v..

Un poète du 8e siècle qu'on peut encore lire, cela attire l'attention. J'avais cité un court poème trouvé dans http://www.babelio.com/livres/Jean-Les-plus-beaux-poemes-sur-la-montagne--Anthologie/738756. Un texte tout simple sur la montagne. Je me suis ensuite rendu compte qu'une autre traduction était déjà ici : http://www.babelio.com/auteur/Li-Po/54481/citations/817688.

Mais venons-en à ce livre que je n'ai pas lu. Le titre m'avait plus et j'ai voulu en savoir plus, je n'ai trouvé au début que le lien externe ci-dessous, et je l'ai copié pour que d'autres que moi puissent se faire une idée du livre, dont de plus la présentation a l'air soignée.

On connaît d'autres poètes qui ont chanté la gloire de l'ivresse et du vin, le petit poème en prose de Baudelaire étant un de mes favoris et Bukowsky un peu une énigme. Vous trouverez d'autres exemples dans http://www.poetica.fr/categories/vin/ . Je me laisse dire que Claudien et Martial ont chanté le vin, bien avant Li Po, donc, mais je suis inculte sur presque tous les poètes latins.

Mais pour en revenir à ce livre - que je n'ai pas lu - la présentation de l'éditeur attire : "Pour le poète chinois de jadis, le vin est aussi important que l'encre ou le pinceau. L'ivresse qu'il procure permet de s'accorder au cours naturel des choses (tao), d'entrer en communion avec les circonstances, d'être en phase avec le flux de l'instant éternellement présent". Le lien avec le tao est inattendu, mais une fois encore me fait repenser à mon cher Baudelaire (Du vin et du haschich).

Et c'est bien de l'ivresse que Li Po se fait le chantre, des extraits comme :

" Il faut sans hésiter boire (...)

Une coupe égalise la vie et la mort

Comment distinguer alors entre les dix mille choses ?

Ivre je perds notion du ciel et de la terre (...)

Ma joie est alors à son apogée "

ne vous donnent-ils pas envie d'oublier toute modération?

Certes, Li Po s'est noyé après une beuverie, mais vivre soixante ans à cette époque témoignait d'une belle santé!


Lien : http://www.humanite.fr/node/..
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Buvant seul sous la lune

Li Po (ou Li Baï) est l'un des plus grands poètes chinois. Il a laissé un bon millier de poèmes dont certains sont passés à la postérité.

Ici est présentée une sélection sur l'un de ses thèmes favoris: la boisson ! On retrouve d'ailleurs Li Po dans une anthologie des éditions Moundarren: Eloge de l'Ivresse.

Foin de présentation: Les vers de Li Po sont superbes, simples et limpides, comme le reflet de la lune dans un étang. Essayez par ailleurs d'écouter la sonorité des versions originales (je ne comprends rien au chinois) et vous comprendrez pourquoi on nomme Li Po l'Exilé du ciel.

C'était un génie de la poésie. Très précoce dans les études, il connait ses classiques et a fait ses classes. Imprégné de confucianisme puis de Taoïsme, ses thèmes favoris sont la nature, les rêves (alcoolisés), les femmes et les voyages. En effet, très tôt intégré à la cour et à ses honneurs, il s'en fait évincé par des intriguant jaloux de son prestige grandissant. Il part alors en exil à travers la Chine, perdant tour à tour quatre femmes auxquelles il se marie successivement et qu'il enterre, noyant son chagrin dans la contemplation mélancolique et le vin.

Il songe souvent au passé, au pays natal, à ses femmes, ses parents, le faste de la cour qu'il a laissé et l'âme humaine...

Ses réflexions, très lucides, se mêlent toujours à une part d'imaginaire, de rêve ; ses critiques acerbes du monde flottant sont toujours teintées d'une pointe d'humour et sa mélancolie ne manque jamais de déboucher sur la beauté éphémère ou immortelle d'un élément naturel.



C'est une lecture apaisante, enrichissante et embellissante pour l'âme.
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L'Exilé du ciel

Plus que la poésie en elle même,c'est le poète LI po qui est à découvrir, personnage peu banal, qui se défini comme poète, buveur et voyageur, dans la chine du VIIIème siècle.Ses poèmes,racontent l'histoire des régions qu'il traverse, de personnages de rencontre tel que ses six amis buveurs, qui leur valent l" appellation " des six amis buveurs.Nombre de ses textes, traitent de la boisson et de l'ivresse, mais la nature reste un de ses thème de prédilection.Les commentaires de chaque poème aident à décrypter le langage de cette époque lointaine: La brise printanière, symbolise l'union sexuelle, le li est une unité de mesure de 500 mètres environ. Li po est mort noyé. Ivre, il avait voulu saisir le reflet de la lune dans le Yang Tsè Kiang. Peu être une origine, à l'histoire du chat qui voulait touché le reflet de la lune.Ce livre bref, permet une relecture aisée,pour en atteindre une bonne compréhension. Le fait d'écrire dans un état second, sous l'emprise de produits stimulants,n'est pas une nouveauté. J'exhorte les curieux à s’immerger dans cet univers poétique particulier, et à en distiller l'originalité. La culture chinoise du VIIIème siècle, ne fait pas partie de notre quotidien, mais une escapade en ce domaine reste enrichissant
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L'Exilé du ciel

La couverture est douce. Le graphisme déjà poétique en lui-même. C'est un petit livre qu'on a pas seulement envie de lire, mais qu'on a aussi envie d'avoir et de tenir dans ses mains.



L'introduction de Daniel Giraud est agréable à lire, littéraire tout en apportant, mine de rien, une foule d'informations sur la vie de Li Po et la pensée taoïste. "Poète routard", "oisif et flâneur", ce dernier composait des poèmes pour le moins mystérieux à mes yeux occidentaux du XXIème siècle. En-dehors du bien connu "Pensée de nuit calme", il n'y en a guère que six ou sept que j'ai pu décrypter sans peine. Les autres échappent à mon attention, comme des papillons en plein midi.



Témoignages d'un autre monde qui ouvrent parfois une fenêtre sur l'évanescence, suscitent un rai de lumière qui s'évanouit bientôt.
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La Chine

Ni plus ni moins qu'un recueil d'écrits de poètes et de philosophes parmi les plus connus de la Chine ancienne. "La Chine" est cependant un peu improbable puisqu'il marque une collaboration assez inattendue : celle de Raymond Queneau avec le sinologue Etiemble
Lien : https://www.verslest.org/202..
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