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Citations de Licia Troisi (259)


Dans le livre monotone de son existence, après une interminable succession de pages identiques, apparaissait soudain une page blanche.
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Sofia s'arrêta net. Ils se trouvaient dans une salle pentagonale. Des rayonnages en bois qui montaient jusqu'au plafond en tapissaient entièrement les parois. Chaque étagère comportait en son centre une tête de dragon finement sculptée. Et partout, des livres : des volumes anciens aux pesantes couvertures cloutées, d'autres modernes, des petits, des grands... C'était fantastique. Pour la première fois depuis qu'elle avait mis le pied dans cette maison, elle se sentit mieux.
« Quelqu'un qui aime autant les livres ne peut pas être méchant », se dit-elle.
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Gillian avala une autre gorgée de tisane. Sofia la regarda, émue. Alors, il était possible de rester. Il était possible d'aimer un monstre et de le protéger, même de soi. Il était possible de ne pas fuir et de combattre la peur. Elle voua soudain une admiration sans bornes à cette femme.
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- Je n'ai jamais su où aller...., murmura-t-elle.
- C'est l'essence de la recherche que tu as décidé de faire. Si on ne se sent pas perdu, on n'est pas en mesure de trouver son chemin...
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La lutte était bien sûr inégale, les coups n'égratignaient même pas les robustes carapaces. Sofia se dit qu'il y avait quelque chose de grandiose dans cette femme en chemise de nuit qui se battait pour son fils. Elle n'était qu'un être humain, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, qui, sans l'aide d'un quelconque pouvoir, presque à mains nues, se dressait contre une force dont elle ne pouvait même pas imaginer l'amplitude. Sofia la trouvait magnifique et terrible à la fois.
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Un jour ou l'autre, il faut ne plus compter que sur soi-même, avait-il poursuivi. Parce qu'on grandit, parce qu'il y a des épreuves que personne ne peut affronter à notre place. Pourtant, il ne faut pas avoir peur, parce que les personnes qu'on aime sont toujours avec nous.
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On passe sa vie à se fuir soi-même. C'est comme ça.
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Tu as peur de vivre! Chaque fois que tu te rends sur le champ de bataille, tu espères inconsciemment recevoir un coup d'épée qui te délivrera de la responsabilité de ta vie. Qu'est-ce que tu crois, qu'il faut du courage pour mourir? Mourir est facile. C'est vivre qui demande du courage. Tu es lâche, Nihal.
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Les animaux sont aussi fidèles et naïfs que les enfants ; ils ne font jamais de mal pour le plaisir. Pourquoi ne devrais-je pas les préférer au genre humain ?
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Elle venait à peine d'en franchir le seuil qu'une musique somptueuse l'enveloppa. Sofia sentit vibrer le sol et tout l'espace environnant : les trois nefs, séparées par de lourdes colonnes, les voûtes sillonnées d'épaisses nervures, les immenses vitraux, tout semblait résonner. Elle resta bouche bée, plantée devant la nef centrale. Il lui semblait que la musique transfigurait toute chose et la transportait dans un monde où ni la mission ni la peur n'existait, où tout n'était que joie et mélodies merveilleuses.
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- Tu veux savoir la vérité ? La vérité, c'est que les gens se lassent vite de la paix. Quand les vieux ennemis ont été abattus, il leur en faut de nouveaux, et les périodes de paix n'ont qu'un seul but : préparer un nouveau bain de sang."
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C'était une superbe journée ensoleillée. Le professeur Schlafen disait toujours : « Rien n'est plus beau que l'azur du ciel bavarois quand brille le soleil. » Et c'était vrai. À Rome, le beau temps faisait partie de la vie de tous les jours. Quand elle ouvrait les fenêtres de sa chambre qui donnaient sur le lac d'Albano, Sofia savait, neuf fois sur dix, qu'un soleil intense et lumineux lui souhaiterait la bienvenue. Mais ici, à Munich, le soleil était une conquête durement gagnée. Il apparaissait brusquement, après une série de jours maussades, et procurait chaque fois le même émerveillement. On aurait dit que la ville entière souriait. Et cette matinée-là, non moins glaciale que les autres, portait en elle la promesse du printemps.
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Il est bon de montrer ses faiblesses de temps en temps : c'est humain. Aujourd'hui je pleure toute l'angoisse et le désespoir de ces jours-ci, et demain, je serai de nouveau prête à frapper quiconque osera faire du mal à mes enfants.
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La vie ne se déroule jamais comme on voudrait, Sofia. À chaque victoire, on perd quelque chose. Même la douleur nous aide à grandir et à comprendre ce que nous aurions dû faire pour une prochaine fois.
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Il se dirigea vers la bibliothèque, qui avait miraculeusement échappé au désastre. Les livres étaient plus ou moins à leur place. Il prit Le Seigneur des anneaux, un des romans préférés de Sofia, et lut à haute voix la fin, le voyage de Frodon et de Sam vers la Montagne du Destin, l'un des passages les plus tristes. Pourtant, cela leur fit du bien. Ils savaient que, malgré toute la souffrance contenue dans ces pages, tout irait pour le mieux. C'est cela la force des histoires qu'on aime, l'éternel pouvoir des contes.
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- Apprécie la vie, Nihal, et tu sauras pourquoi tu combats.
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- Pourquoi tu ne dis pas ce que tu penses, pour une fois ? hurla-t-il. Pourquoi ne te mets-tu pas en colère, pourquoi tu ne cries pas ? Fais quelque chose, nom d'un chien ! Dis moi que tu ne veux pas que je m'en aille ! Prouve moi que tu es encore une personne, et pas juste une épée !
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Toute petite déjà, Nihal fréquentait la bande des garçons avec qui elle arpentait Salazar en fomentant d’innombrables sales coups. Et si, au début, elle avait été accueillie avec une certaine méfiance, parce qu’elle tait une fille et parce qu’elle avait un aspect pour le moins étrange, il ne lui avait pas fallu longtemps pour se faire accepter. Quelques duels avaient suffi pour démontrer que pour l’exubérance, bien qu’elle appartînt au sexe féminin, elle n’avait rien à envier aux autres membres du clan.
Dès lors qu’elle fut admise, sa cote ne cessa d’augmenter. Les garçons l’admiraient ; et lorsqu’elle battit Barod, le chef, en combat singulier à l’épée, ils se mirent carrément à l’idolâtrer et l’élirent chef de la bande.
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Dans un moment de confiance particulière, elle lui avoua qu'elle était amoureuse depuis longtemps d'un homme extraordinaire, qui l'apercevait à peine.
Laio accueillit la nouvelle avec perplexité:
- Si cela te rend heureuse... Moi, l'amour ne m'intéresse pas du tout. Les femmes ne savent que pleurnicher et minauder... En un mot, je ne leur trouve rien d'attirant.
- Vraiment? Je suis une femme, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué...
- Oui, mais tu es un guerrier. C'est différent.
Nihal ne sut pas si elle devait être flattée dans son âme de guerrier, ou offensée dans sa féminité.
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Parfois il me semble que ce monde est déjà mort et que nous ne pouvons rien faire pour le sauver.
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