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Critiques de Lilian Lee (7)
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Adieu ma concubine

Adieu ma concubine est le nom d’un opéra traditionnel chinois. Il voit deux protagonistes s’aimer d’un amour impossible et qui faute de pouvoir se concrétiser, s’achève sur le suicide de la concubine.



Au début des années 1920 en Chine, deux enfants vont grandir sous la houlette d’un professeur sévère, qui leur apprend les rudiments du théâtre, de la comédie, de l’opéra. Très vite attirés l’un par l’autre, cette amitié va se transformer en amour ambigüe et traverser le temps ainsi que toutes les transformations historiques qu’a subi le pays au cours du 20e siècle.



C’est un roman à la fois fluide et dur, qui témoigne de nombreuses violences perpétuées sur le peuple chinois ; certaines scènes sont vraiment dures mais rendent évidemment compte de l’absurdité des renversements transformants les anciens bourreaux en victimes et vice versa.



L’autrice arrive pourtant avec brio à plaquer l’histoire d’Adieu ma concubine dans un triangle amoureux à la fois pudique et bouleversant sous fond de montée du Communisme et du sort réservé aux survivants chinois avant l’indépendance de Hong-Kong en 1997.



Je ne pense pas que j’aurais été spontanément vers ce roman de par moi-même, et n’ayant jamais entendu parler du film (Palme d’Or à Cannes en 1993), je me suis plongé dedans, vierge de tout ce qui pouvait m’aider à le comprendre.



J’ai beaucoup aimé, la romance fonctionne parce qu’elle se déroule exactement comme à l’Opéra, son côté tragique étant lui plutôt ancré dans le réel permet d’équilibrer les ficelles narratives sans tomber dans un mélo superficiel.



Je suis vraiment content d’avoir eu ce livre en cadeau, c’est une très belle découverte, j’ai adoré les détails concernant la vie d’artiste et la révolution culturelle de Mao !



Je n’ai pas beaucoup lu de romans chinois (2 ou 3 je crois) mais ça a le mérite d’éveiller ma curiosité !



Maintenant, il faut absolument que je vois ce film !



Salut !
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Adieu ma concubine

Il y a bien longtemps, comme beaucoup, j'ai vu le film de Chen Kaige où Leslie Cheung et Gong li étaient magnifiques. Je viens de tomber sur le livre qui a inspiré le film et l'ai lu. Deux orphelins se rencontrent très jeunes alors qu'ils apprennent la tradition du théâtre chinois auprès d'un maître violent. Plus tard, l'un et l'autre deviennent de grands interprètes de l'opéra chinois. L'Histoire n'épargne ni leurs carrières ni leur vie privée...Cinquante ans d'histoire de la Chine défilent ainsi. Un monde ancien disparaît avec les guerres, l'insurrection nationaliste, le communisme dans une phase très sanguinaire puis plus "calme". Amis, antagonistes, jamais amants, les deux héros subissent tour à tour les assauts et les avanies de l'amour, de la renommée, du reniement de soi-même et des autres et au final de l'acceptation de sa propre vie dans ce qu'elle a eu d'incompréhensible.

Beau livre, vraiment.

Rien d'étonnant à ce qu'un cinéaste se soit arrêté à un tel roman...

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La Dernière Princesse de Mandchourie

Dans ce roman, nous découvrons la vie romancée de la "Mata Hari" Sino japonaise : Yoshiko Kawashima.

Ce petit roman d'environ 200 pages se lit très facilement et trouve tout son intérêt sur le côté historique et la présentation très détaillée des évènements : l’invasion de la Chine par le Japon, et la déchéance de l’empereur Pu-Yi et de toutes ses ramifications familiales. Concernant l’héroïne, j’ai eu de mal à suivre sa vie car cette partie est noyée par la description historique qui peut être étouffante par moment. Nous avons du mal à comprendre le pourquoi du comment : elle est plus ou moins vendue au Japon (pourquoi ?) afin de récréer la splendeur de la Mandchourie et remettre sa branche familiale sur le trône ; mais en même temps elle sert de lien avec la Chine, qu’elle déteste (pourquoi ?), qu’elle espionne et qu’elle combat en se travestissant en homme, qui plus est, en général d’une clique de va nu pied et voleur. Les japonais se servent d’elle, et elle, se croit assez intelligente pour se servir d’eux. Mais bien évidemment, la loi du plus fort gagne toujours à la fin et Yoshiko est livrée en pâture aux chinois. Que dire de plus sinon qu’elle a eu la vie de toute espionne : son corps lui sert de monnaie d’échange, elle brûle sa vie par les deux bouts, elle abuse de l’alcool et de la drogue. Yoshiko pense avoir plein d’amis mais elle n’a que des ennemis.

Cette héroïne aurait pu nous paraitre sympathique voire attachante si l’auteure ne nous avais pas fait ressentir son aversion envers elle par l’intermédiaire de son écriture et ses descriptions toujours très négatives de son personnage. Lorsque l’on écrit la vie de quelqu’un, il faut savoir rester neutre sinon cela enlève tout intérêt au roman. C’est bien dommage car je pense qu’il y avait matière pour écrire un roman plus vivant, nous faisant vivre cette vie tout à fait extraordinaire. En fin de compte, je suis restée sur ma faim.
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Adieu ma concubine

On suit les enfants dans leur apprentissage du théâtre qui impose une discipline très dure. Ils en seront récompensés par le sens que cette passion va donner à leur vie. C'est un beau roman qui expriment des sentiments très forts, une histoire d'amitié ambiguë où l'on ressent la frustration qu'engendre le désaccord des sentiments et les actes honteux mais finalement humains qui en découlent. C'est aussi le roman d'un homme qui veut rester aveugle au contexte politique mais qui n'y échappera pas... Bouleversant !

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Adieu ma concubine

Chronique de Diana :



J’ai vu le film il y a longtemps et j’avais adoré, mais je suis toujours curieuse d’avoir le texte, de pouvoir comparer une même œuvre, sous un axe artistique différent.



C’est un historique et deux histoires d’amour que l’on peut suivre. Une sans issue, car impossible à cette époque et l’autre dramatique. Alors attention aux âmes sensibles, car on termine le cœur gros malgré la beauté des mots et des sentiments.



Ce roman est l’occasion de voir la Chine évoluer entre le début et la fin du XX ième siècle. La Chine impérialiste avec les Seigneurs de la guerre, puis la République de Chine, la guerre contre le Japon, et pour finir la partie nationaliste et le partie communiste avec Mao.



Cette chronologie est particulièrement importante dans l’évolution des mœurs, nos protagonistes étant des artistes à la base, des acteurs de théâtre. Leur vie va devoir s’adapter radicalement et leur statut va considérablement se détériorer.



C’est une histoire d’amitié entre enfants qui vont se serrer les coudes pour survivre dans une Chine en plein mouvement. Une histoire d’amour impossible et bouleversante, où chacun perdra un peu de soi pour aider l’autre. Et une histoire d’amour qui sera saccagée sur l’autel du pouvoir populaire.



Cette lecture est telle une poésie, c’est beau et mélancolique ; à la fois plein d’espoir et de désillusions. On se prend d’affection pour ces personnages au parcours atypique qui auraient surement pu vivre mieux leurs amours à notre époque. Et encore que, la Chine n’étant pas la plus fervente partisane des libertés et des droits de l’homme.



C’est aussi un roman qui fait réfléchir à notre évolution très succincte par rapport à ses années, mais aussi au parcours qui semble définir une vie sans possibilité de la changer par la suite.



Une merveilleuse lecture. A lire absolument autant pour la plume que l’intrigue. C’est pour moi un classique.
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La Dernière Princesse de Mandchourie

Vie de Yoshiko Kawashima, Eastern Jewel entre mondes la chine et le Japon...
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Adieu ma concubine

Le roman Adieu Ma Concubine est à l'origine du film de Chen Kaige, qui a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1993. Il suit l'itinéraire de deux hommes, de l'enfance à la vieillesse : abandonnés dans une école de l'Opéra de Pékin, ils deviennent des stars de cet art. L'un, Dieyi, est forcé à jouer les rôles de femmes, et ne connaissant pas grand-chose d'autre du monde, finit par

confondre son existence avec celle de la concubine Yu, son rôle favori. Il nourrit un amour plus que fraternel pour son comparse Xiaolou, abonné aux rôles de roi et de héros, alors que celui-ci épouse une ex-prostituée. Ensemble ou parfois séparés, ils traversent l'histoire très chaotique de la Chine de 1924 à 1977.

Le roman est très proche de l'histoire du film, tout en fournissant un peu plus de données de contexte sur les repères temporels : invasion de la Chine par le Japon, fin de la guerre, Gardes Rouges etc... Même si ça devient assez confus vers la fin, car les régimes se succèdent et chacun bouscule encore plus la vie des protagonistes.
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