Lilith Saintcrow

Bon ben je vais lâcher l'affaire. Dommage j'avais acheté le tome 4 aussi, persuadée que ça me plairait. Mais Dante devient une telle tête à claques que ça m'est insupportable. ELle ne sait pas ce qu'elle veut, elle se répète, elle n'apprend rien, c'est pas croyable d'être aussi bête, et ça ne paraît même pas crédible par rapport au personnage qu'elle était dans le tome 1.

Dans le tome 1, elle était humaine, elle fonçait dans le tas, et j'avoue qu'elle m'était plutôt sympathique, hormis ses fous-rires nerveux (mais j'aurais du me méfier, lol). Là, elle a "changé", elle est plus forte que tout le monde, mais madame a peur de tout et nous fait des crises de nerfs dignes d'un gamin de 3 ans, et encore. Tout tourne autour de son petit nombril et à aucun moment elle n'essaie de se mettre à la place des autres : 0 pointé en empathie ! Et comme on est dans sa tête (puisque c'est écrit en "je"), autant vous dire que ça me file de l'urticaire !.



Je lirais peut-être en diagonale les passages concernant Japhrimel parce que lui il est diablement intéressant, mais pour le reste, c'est juste du gâchis d'écrire un bouquin avec un fond aussi bon et une "héroïne" aussi NULLE ! C'est même scandaleux.

Que s'est-il passé entre le premier tome et les deux suivants ??? C'est pas compréhensible...

D'ailleurs je constate en lisant les autres avis que tout le monde déteste cette fille. Mais ils ont fini le bouquin et mis des notes bien au dessus de la moyenne... Hem. Moi pas... Soyons cohérente, hein...

Une excellente surprise !



J'ai eu une période "découverte bit-lit" il y a quelques années et au même moment, mon vendeur de bouquins d'occase a fait passer deux tomes 1 de cet auteure. Pas chers et plutôt bien notés, bah je les ai pris. Depuis, ils dormaient dans ma PAL, bien au chaud.



Et puis il y a quelques semaines j'ai fait un peu de recherche dans mes strates géolivriques, et j'ai retrouvé celui-ci, que j'ai emmené dans mon tas "à lire sous peu" (bon il y en a au moins 50, de bouquins, dans ce tas, mais- vous pouvez rigoler -, c'est ceux qui "me font envie dans l'immédiat")



Et là j'avais besoin de légèreté, donc j'ai pris "le bouquin de bit-lit" qui était par là, crac !

Bon pour la légèreté, vous repasserez... J'ai pleuré à la fin. Oui je suis dans une période sensible, je suis fatiguée, j'ai les nerfs qui affleurent juste là, je suis pas sûre que j'aurais pleuré à un autre moment, mais en ce moment j'ai la larme facile.



Je me suis beaucoup attachée aux personnages de ce livre.

Danny (Dante de son ptit nom), est une nana au caractère de cochon auquel je me suis pas mal identifiée, une guerrière (trait qui me manque beaucoup en ce moment dans ma perception de moi-même) intrépide et foldingue qui a une fâcheuse tendance à foncer dans le tas, j'adore. Jaf est mystérieux à souhaits, et on sent bien ses changements.



Je l'ai trouvé bien écrit malgré quelques répétitions (dont les "fous-rires nerveux" agaçants de l'héroïne aux pires moments), j'ai apprécié l'histoire, j'ai apprécié aussi les différents mythes qui sont, certes, un poil additionnés les uns aux autres d'une façon assez exotique (faire se côtoyer Anubis, Satan, les loas chamanes etc, ça fait un melting pot étrange), mais plutôt bien décrits et assez cohérents. Sur le fond ça reste une histoire somme toute classique en bit-lit, originale toutefois par son côté très science-fiction, mais c'est bien traité, il n'y a pas de scènes trop torrides comme dans tant d'autres bouquins, c'est juste une série parfaite pour moi, je vais de ce pas me dénicher les autres tomes...

Ah. Petite déception pour ce tome... Et d'une c'est pas du tout "à la poursuite de Jaf" contrairement à ce que laisse entendre le titre (en français) (je ne sais pas ce qu'il en est en anglais, mais en français, c'est porte naouak.)



C'est plutôt bien écrit (malgré, encore, quelques répétitions) et l'enquête est intéressante... Mais Dante, l'héroïne "tout feu tout flamme" du premier tome, se transforme en une espèce de pauvre chose qui n'arrête pas de pleurer, sur le sort de Jaf, sur son propre sort, qui a besoin que les gens meurent pour se rendre compte à quel point elle tient à eux, qui ne sait pas démêler ses ressentis. Et tout ça alors qu'elle est devenue bien plus forte que dans le premier tome ! Oo



C'est tellement, heu, comment dire... Pas cohérent, et d'une, pas convaincant, non plus, et pas du tout dans la continuité du premier tome, que j'en suis venue à me dire que l'auteure avait du tomber sur la tête juste avant d'écrire ce tome... Pas possible autrement... Je suis assez bien placée pour savoir que quand on a adopté la colère comme émotion "écran", c'est à vie. ça ne change pas d'une période à l'autre, et même après un long travail sur soi ça ne change pas non plus.



Et Dante, elle a fait aucun travail sur elle. Bref, le personnage "miroir" de Dante est loupé dans ce tome de mon point de vue. Or comme on est dans sa tête tout le long du bouquin, autant vous dire qu'il y a certains passages qui n'engagent guère à être lus autrement qu'en large diagonale (un mot au début, un mot à la fin du passage, crac...). Dommage car si elle était restée égale à la Dante du premier tome, l'enquête de fond de ce tome 2 justifiait une bien meilleure note. Mais là je peux pas plus...

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2012-2013 :-)



Comme d'hab', j'ai trouvé ce livre grâce à Babelio, bien que l'histoire me plaisait, la couverture d'Orbit me rebutait. Trop de couleurs flashy contrairement à l'édition « J'ai Lu », tout en noir et blanc.



On y voit une jeune femme sur le toit d'un immeuble en position d'attente. Celle-ci est habillée en cuir avec bottes et manteau, elle semble peigner avec des tresses. Une couverture bien plus attractive que l'autre en somme, me donnant ainsi envie d'ouvrir le livre pour connaître ses aventures :-) Ce qui c'est passé puisque je l'ai aussitôt acheté ^^



Dès les premières pages, on apprend que la jeune femme sur le toit est bien Jill Kismet, une chasseuse pour le compte de la police. Le roman se passe de nos jours aux États-Unis avec un rajout de fantastique, c'est donc de l'urban fantasy.



L'auteur alterne entre souvenirs et présent de Jill ainsi qu'une voix dans sa tête, peut-être son subconscient. Petit à petit, on apprend à connaître Jill et son environnement proche, ainsi que son métier un peu particulier.



Nous la suivons donc sur une enquête où elle a été appelée en urgence car « quelque chose » a tué et déchiqueté 5 policiers. Ce « quelque chose » viendrait du monde de la nuit, comme Jill. Elle doit donc le pister et l'attraper pour le mettre hors d'état de nuire.



L'histoire est relativement complexe à suivre et à comprendre car l'auteur a créé une mythologie très recherchée sur les chasseurs, les démons ou infernaux, et les Garous. Dans son histoire, il existe plusieurs races de Garous : chats, panthères, lions, cougar, …



Au début, il y a également trop de descriptions et pas assez d'actions, on passe plus de temps dans la tête de Jill qu'à ses côtés à combattre les méchants et à élucider des énigmes. Parmi les descriptions, il nous manque néanmoins les plus utiles, comme pourquoi Jill a des amulettes dans les cheveux... Vers le premier tiers du livre, je découvre le glossaire à la fin de celui-ci ^^, il nous aide un peu à nous y retrouver dans les termes inventés par l'auteur. De nombreux auteurs devraient s'y mettre, c'est bien utile pour arriver à suivre l'histoire :-)



Arrivée à la moitié du livre, la tendance s'inverse un peu mais pas assez à mon goût. Ce roman avait pourtant tout pour me plaire au départ : un peu de policier, un peu de fantastique et un brin de romance. Mais on passe trop de temps dans la tête de Jill où elle discourt avec elle-même sur des sujets assez bizarres (me demander pas lesquels, m'en souviens déjà plus...) et qui n'ont aucun rapport avec l'histoire de base. L'auteur semble vouloir faire passer son héroïne pour une folle à lier et bonne à enfermer... :-(



C'est bien dommage car il y avait de quoi faire une très bonne histoire avec tous les éléments qu'elle y a mis, surtout grâce à la mythologie des Garous. Elle avait créé quelque chose d'assez complexe autour d'eux. Par moment, j'avais juste l'impression qu'elle faisait du remplissage...



Je l'ai lu jusqu'au bout malgré tous ces défauts pour connaître la fin mais je ne lirais très certainement pas le tome 2. Je tenterais par contre l'autre série à succès de cet auteur, « Danny Valentine », dont les couvertures d'Orbit m'avaient tapé dans l'œil. L'écriture de l'auteur est néanmoins agréable à lire, peu de vulgarités et pas de déballage de sexe à outrance, sinon je n'aurais même pas fini ce livre même pour en connaître le dénouement.



Donc vous l'aurez sans doute compris, je ne vous conseille pas trop de vous lancer dans cette série... Mais bon, comme on dit, chacun ses goûts !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Un deuxième tome avec encore plus d'actions et de rebondissements. Les personnages se développent au fil de l'histoire et on s'y attache de plus en plus.

J'apprécie beaucoup le personnage principal, Dru, une adolescente forte et vulnérable. Pour une fois, je trouve qu'elle est réaliste et facile à comprendre. On peut aisément se mettre à sa place même si elle évolue dans un monde fantastique.



J'ai bien aimé cette suite qui reprend exactement où se termine le premier tome. L'auteur a une écriture facile à lire, malgré quelques erreurs apparentes de traduction. Je ne suis pas déçue par cette série jusqu'à maintenant.

Je connais Lilith Saintcrow surtout par sa série Danny Valentine même si j'aime aussi sa version YA. La série Jill Kismet est comme la série de Danny : assez sombre, violente et très urbaine. Néanmoins Jill Kismet conserve un poil plus de légèreté.



Le premier tome présentait tout le monde et l'univers de Jill. Dense, laissant la part belle aux démons, cet univers m'avait convaincu et j'étais assez curieuse de découvrir la suite des aventures de cette héroïne au passé tourmenté.

Ce qu'il en ressort, c'est qu'on a beaucoup de répétitions sur certains détails, mais que l'auteur a pris le risque de vraiment présenter son héroïne sous un caractère fragile : on sent que Jill a des fêlures et cela permet de la rendre plus crédible (même si je ne peux pas m'identifier à elle).



Du côté de l'intrigue je l'ai trouvé vraiment intéressante, mais pour autant je reste sceptique sur certains points. J'ai l'impression que par moment, l'auteur s'est perdue et a du user de raccourcis pour arriver à ses fins. C'est un peu dommage, mais l'ensemble reste néanmoins très tenu et cohérent.

Cette intrigue est complexe et pose de nombreuses questions par rapport à la saga. Mais j'ai quand même été séduite par l'idée qui était derrière.



Certaines scènes sont assez dures à lire je pense pour certains lecteurs, certaines scènes peuvent être dérangeantes mais ce n'est pas non plus une atrocité, il ne faut pas exagérer, ça se lit !



Au final je dirais qu'il y a des petites imperfections, que c'est un livre qui ne plaira pas à tout le monde - l'auteur est vraiment coutumière des romans qui sont un peu sombres - mais que ça reste bien trouvé, très bien travaillé et que c'est convainquant.

J'attends la suite maintenant !
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Une lecture addictive qui me laisse finalement un petit goût amer.



J'ai trouvée ce dernier tome aussi bon que les autres jusqu'à ce que j'arrive à la fin. J'ai eu l'impression qu'il y avait une suite tellement la fin est bâclée. On a droit à plein d'actions et de rebondissements puis les vingt dernières pages sont d'une triste mollesse.



Je n'ai vraiment pas comprise ce que l'auteur a voulu faire pour conclure. Je n'aime pas particulièrement les fins ouvertes mais là, c'est ouvert vraiment trop grand. De plus, ça se termine sur un épilogue qui ne sert absolument à rien à l'histoire.



Si on parle de la série en général, c'est une bonne série divertissante pour ado. Mais ce n'est pas un coup de coeur ni quelque chose que j'aimerais relire, surtout à cause de la fin. Certaines petites choses m'ont aussi agacés au cours de ma lecture, mais rien de désastreux non plus. J'ai appréciée les personnages et je crois même que je m'y suis attachée. Peut-être est-ce pour ça que la fin me déçoit autant...

Un quatrième tome avec la même touche que les précédents. On a qu'une envie, tourner les pages pour découvrir ce qui va arriver à Dru et ses amis. Pourtant, ce n'est pas un texte parfait ni une histoire parfaite. On retrouve ici tous les clichés des romans fantastiques pour adolescents. Mais, il ne faut pas ce mentir, on veut vraiment connaître la suite.



Ce tome était un peu plus émotionnel puisque Dru hésite beaucoup dans ces choix personnels. Elle fait aussi certaines découvertes choquantes qui l'a mèneront à douter de tous ses proches. L'histoire reste tout de même un peu prévisible mais c'est souvent le cas des romans pour ados. On se concentre plus sur les sentiments, en particulier l'amour, que sur la profondeur et l'intelligence du texte.



Une chose m'a vraiment agacée durant ma lecture. Cette façon de rendre sexy le fait qu'un garçon force une fille à l'embrasser. Pas de consentement ici. Ça m'a créé un petit malaise honnêtement. Il vraiment temps que nos façons de penser archaïques changent!



Je dois cependant avouer que j'ai hâte de lire le dernier pour voir si je serai en paix avec les choix de Dru... Ou pas!

Un troisième tome que j'ai dévorée aussi rapidement que les précédents mais que j'ai tout de même trouvé un peu moins bon. L'histoire était un peu plus lente et j'ai trouvé que Dru était un peu naïve. J'avais deviner certaines choses depuis le début du bouquin qu'elle n'a comprise qu'à la fin quand c'était pourtant évident.



J'avoue avoir un peu de difficulté avec les triangles amoureux, c'est très souvent redondant et on est frustrée quand elle ne choisit pas celui que l'on préfère. J'appréhende un peu la suite à cause de ça.

J'ai été étonnamment surprise par ce premier tome. Bien sûr, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça se lit vraiment très bien.

L'histoire est intrigante et pas trop prévisible pour un roman classé adolescent. J'ai même eu de la difficulté à arrêter de lire certains chapitres.

Les personnages sont bien, dans le contexte où se sont des adolescents mais ils sont un peu clichés.

Ce qui m'a déranger, ce sont certains termes utilisés tel Doux Jésus à répétition. D'après moi, c'est une erreur de traduction mais ça ne collait pas vraiment avec le texte.

Un bon premier tome qui m'a donné envie de lire la suite.

Avec un titre comme « Lune de miel, Lune de Sang », il est logique de s'attendre à une anthologie de paranormal romance : eh bien non, râpé. Si, parmi les neuf nouvelles (d'une cinquantaine de pages chacune), certaines en sont bel et bien, la majorité ne font au mieux que frôler le genre. de quoi satisfaire plutôt les amateurs d'urban fantasy, donc. Si la branche la plus fleur bleue du lectorat risque fort d'être déçue, le recueil a donc le mérite de s'adresser à un public plus large.



Malheureusement, c'est inhérent aux anthologies, dedans, on trouve toujours du bon et du moins bon. En proportions variables, avec des différences de qualité plus ou moins prononcées... et celle-ci n'échappe pas à la règle. Si, globalement, le niveau des textes est plutôt bon, on a surtout méchamment l'impression que la majorité des auteurs ont oublié que les textes étaient destinés à un recueil. On se retrouve donc avec des spin-off de séries dont hélas très peu se suffisent à eux-mêmes. Parfois, le petit résumé en début d'histoire plante le contexte, mais on sent bien avoir affaire à une suite ou un bout d'autre chose, sans la moindre indication sur l'univers, aux côtés de personnages que l'on a l'impression de devoir connaître pour pouvoir en profiter.



Certains, pourtant, s'en tirent mieux que d'autres à ce petit jeu et, sans surprise, leurs nouvelles sont les meilleures du livre. « Heorot » et « Telle mère, telle fille » sont des enquêtes indépendantes tandis que l'excellente « Qui a peur de Sam Wulf ? » constitue une réelle histoire courte, qui plus est dotée d'une chouette ambiance.



Et les autres ? Au mieux, on débarque dans un train en marche et on se débrouille pour comprendre qui sont les persos (« Vacances à la romaine ou SPQ-aaargh », « Pour le pire », « Tu donnes ta langue au chat ? »), au pire, on reste tout simplement sur le bord de la route tant on y pige que dalle et que la narration, confuse, n'aide en rien (« Traque », « Mortelle lune de miel », « Les liens du coeur »).

Une confusion que l'on retrouve parfois dans les autres au point de ne pas toujours réussir à suivre ce qui se passe, mais qui rend ces trois-là particulièrement pénibles à lire.



Au moins, entre loups-garous, monstres du marais, fantômes, enquêteurs du paranormal ou pirate maudit, il n'y a aucune redondance entre les textes.



Un recueil à conseiller plutôt aux mordus (haha) d'urban fantasy familiers avec les auteurs présentés, qui n'a finalement rien du one-shot comme lequel il est présenté.

J’ai découvert cette série il y a quelques temps et j’ai un peu laissé trainer ce deuxième tome dans ma PAL alors que j’avais bien aimé le premier opus. Du coup, je me réjouissais de retrouver Danny et j’avais hâte de voir ce que l’auteur nous réservait. Malheureusement, mes retrouvailles se sont avérées moins bonnes que prévu.



Danny va se retrouver au cœur d’une drôle d’affaire. Des psions sont assassinés de manière atroce et le tout pourrait avoir un lien avec l’orphelinat dans lequel elle a passé une partie de sa vie. Alors qu’elle avait décidé d’oublier ces années douloureuses, entre maltraitances et expériences atroces, elle va devoir déterrer tous ses souvenirs pour réussir à démêler cette étrange affaire. Seulement, cela ne sera pas sans conséquences pour elle…



Au premier abord, j’étais ravie de plonger enfin dans le passé de Danny et découvrir l’enfance douloureuse qu’elle a eu. Seulement, ces éléments vont complètement changer le caractère de notre héroïne et la rendre geignarde, pleurnicheuse, apeurée. En soit cela ne me poserait pas de problème si au moins le lecteur était touché par ce qu’elle ressent, mais on reste en marge et au lieu de s’émouvoir, on a envie de la secouer pour qu’elle se taise et qu’elle arrête de pleurer sur son sort, ce qui vous l’admettrez n’aide pas à apprécier un roman.



Donc point d’héroïne au caractère fort ou bravache ici, mais une petite fille terrorisée qui irait se terrer dans un trou si elle le pouvait. Sans compter qu’elle nous répète constamment que ses souvenirs sont horribles, qu’il la hantent, qu’elle veut oublier et blabla et blabla… Il faut dire qu’à force de l’entendre tout le livre, on finit par bien le comprendre…



Pourtant l’histoire en elle-même était vraiment bien pensée ! L’enquête est intéressante et palpitante, les découvertes sur le Hall des Manipulations sont sombres et horribles, de quoi nous donner envie d’en apprendre toujours plus, si au moins Danny n’était pas aussi exaspérante. L’autre avantage c’est que nous en apprenons plus sur sa condition, même si les informations viennent qu’au compte-goutte et que beaucoup de questions demeurent à la fin du tome.



Suite aux évènements précédents, Japhrimel est absent et je dois bien admettre qu’il nous manque beaucoup ! Car il est l’autre raison pour laquelle Danny n’arrête pas de pleurnicher… Si elle acceptait de se concentrer sur ce qu’il se passe autour d’elle, elle pourrait peut-être réaliser qu’il n’a pas complètement disparu. Mais notre charmante héroïne semble ne pas vouloir voir ce qui est juste sous son nez !



Du coup, comme son démon chéri n’est plus là, elle se rapproche une fois de plus de Jace, de quoi nous rendre cinglé car là non plus elle ne sait pas ce qu’elle veut. J’aime Jace mais en même temps je n’aime que Japhr, oui mais en même temps Jace est trop mignon et encore en vie lui, oui mais il ne me touchera jamais comme Japhr, et patati et patata… Ah cruelle indécision quand tu nous tiens !



Oui oui je n’ai pas aimé ce tome et Danny m’a vraiment fâchée, je ne le cache pas. Je suis vraiment déçue par la tournure des évènements et malgré une histoire qui valait le détour, je suis ressortie énervée de cette lecture et peu certaine de continuer la série.



En bref, ce deuxième tome est loin de la qualité du premier avec son héroïne geignarde qui nous tape sur les nerfs. L’histoire avait tout pour plaire mais l’orientation psychologique ratée du récit en fait un roman qui ne donne pas envie de lire la suite.

Danny est une nécromante, ce qui fait qu’elle est capable de ressusciter les morts. Elle va de mission en mission, faisant son boulot du mieux qu’elle peut, jusqu’au jour où elle se retrouve avec Lucifer comme client et avec un démon comme protecteur et partenaire. Elle va devoir se mettre à la poursuite d’un démon qui a tué une personne chère à son coeur et qui a volé un artéfact très puissant appartenant au Diable en personne. Cette mission va s’avérer bien plus dangereuse que les autres et Danny pourrait bien y laisser la vie…



Danny m’a plus dès les premières lignes. C’est une héroïne touchante, qui en a bavé, mais qui essaie de rester forte malgré tout. Elle est puissante, têtue, et même si elle a tendance à se mettre dans des situations impossibles, elle reste une femme fragile avec ses doutes et ses faiblesses. Plonger dans sa vie tourmentée ne laisse pas indifférent et nous permet de mieux comprendre certaines de ses réactions ou attitudes vis-à-vis des gens qui l’entourent.



La douleur et la trahison font partie de son quotidien donc travailler avec Japhrimel s’avère bien compliqué pour elle puisqu’elle n’arrive pas à lui faire confiance. Pourtant, ce démon se montre compréhensif, protecteur, à l’écoute et rapidement peu dérangé par son sort de familier, ce qui est plutôt étonnant. Leur collaboration se fera sur un intérêt commun, mais on sent au fil des pages qu’elle pourrait aller bien au-delà.



Ce duo de choc rend le livre très intéressant et haletant. On en oublie vite les quelques petits failles du textes (quelques longueurs et lenteurs au niveau de l’action), tellement ils nous subjuguent. Jaf m’a beaucoup touchée et je me suis posée beaucoup de questions à son sujet quant à son comportement face à Danny. Et elle, elle est ambivalente, tant vis-à-vis de son ex, Jace, que du démon, de quoi nous donner envie d’en savoir toujours plus et de l’aider à choisir XD



L’histoire en elle-même est très intéressante et originale. Elle sort des sentiers battus avec la nécromancie traitée d’une autre façon et son univers complètement différent du nôtre. D’ailleurs j’ai eu quelques peines à me mettre dans ce monde et à comprendre comment il fonctionne. Le vocabulaire utilisé est totalement neuf et demande un moment pour s’habituer. Je pense qu’au fil des tomes, tout s’éclaircit et devient plus compréhensible, puisque c’est déjà le cas au fil des pages.



Ce livre est donc une superbe découverte. Il est servi par un duo de héros charismatiques et des personnages secondaires attrayants et variés, par un style fluide et très agréable, par une intrigue réfléchie et complexe, et par un univers dense et diversifié. Que demander de plus?!



C’est donc un magnifique coup de coeur et une nouvelle série que je vais suivre de près!

Le monde de la bit-lit est assez riche et vaste pour accueillir en son sein de nouvelles héroïnes. Vampire, dhampir, hybride, lycanthrope, succube, change forme, porteuse de peau, sorcière, chamane, humaines avec ou sans don, magicienne et fée, voici venir à présent la petite nouvelle Dante Valentine la nécromancienne. Certains diront que ce genre héberge déjà une très célèbre nécromancienne dont la bonne réputation la précède déjà dans beaucoup de forums, cependant, ne suivant pas les aventures d’Anita Blake je ne me permettrai de faire aucunes comparaisons.

C’est le premier roman de Lilith Saintcrow qui paraisse en France et j’avais hâte de pouvoir me faire une idée par moi-même sur ce nouveau bit-lit.



En attaquant la lecture, une chose m’a quelque peu étonnée et déboussolée, l’époque. Je pensais que cela devait se situer dans une sorte de présent alternatif or, c’est dans un monde futuriste que l’auteur à décidé de nous plonger. Un univers sombre et glauque ou on peut utiliser une planche afin de voler, ou les armes use de la technologie laser et ou les flingues sont couplés en armes à plasma. Les psions, êtres détenant des pouvoirs comme Danny pratiquant la nécromancie sont reconnus et surtout craints par les normaux. Un monde ou les démons se déplacent librement sur terre et ou Satan y tient un grand rôle.

L’héroïne de ce roman se nomme Dante Valentine ou Danny pour les intimes, son métier, relever les morts afin de pouvoir élucider certains crimes, ou lors de succession tournant mal. L’histoire débute lorsque Danny se trouve nez à nez sur le pas de sa porte avec un démon du cercle supérieur. Ce messager, à la demande de son maître vient quérir l’aide de Danny pour une mission capital. Cependant le client en question va s’avérer être le prince des ténèbres en personne, Lucifer. Escortée par le démon jusqu’en enfer, Danny avait initialement l’intention de refuser sa requête malgré les risques qu’elle pouvait encourir…..

La tâche à accomplir étant de retrouver un artefact magique nommé « l’œuf de Lucifer » volé par un démon et bien entendu exécuter ce voleur. Néanmoins, au vu de l’identité du démon, Danny se verra dans l’obligation d’accepter car ce dernier ne lui ai pas inconnu, leur dernier face à face il y a trois ans, ayant laissée Dante entre la vie et la mort mais surtout, le démon Santino avait ôté la vie de sa meilleur amie et amante Doreen.

L’héroïne se retrouvera donc contre son gré affublée d’un démon garde du corps afin de la protéger jusqu’à la fin de sa mission. C’est ainsi que débutera sa collaboration avec le démon Japhrimel.



Dans sa quête Dante ne sera pas seule et sera entourée de fidèles ami(e)s, que cela soit Gabe une femme flic et Nécromancienne ayant pour protecteur le dieu Hadès et son compagnon Eddy perdant souvent le contrôle de lui lors de combat ainsi que, Jace un jeune chaman ayant fait parti de la pègre et ex petit ami de Dante. Tous les personnages s’avèrent intéressants à découvrir, à côtoyer et apportant un plus à l’histoire.

Dante comme digne héroïne de ce genre de roman est une forte tête indépendante entourée de peu de personnes mais sur qui elle peut compter. Pourvue d’un sacré caractère et d’une langue souvent trop bien pendu et au langage acéré. Personnage très attachant tentant de cacher son sentimentalisme derrière une façade désinvolte. Ayant un côté assez sombre de part des traumatismes remontant à son passé et lui faisant faire des cauchemars ou larmes et peur se mêles. Héroïne assez Kamikaze, inconsciente et ayant des attitudes limite suicidaire pendant ses missions. Femme respectueuse de son entourage et même ceux d’essence démoniaque. Un personnage fort réussi car très touchant et profondément humain.

Tierce Japhrimel le démon dit domestique de Dante. Ce dernier par ordre de Lucifer s’est retrouvé lié à Danny. Bras droit du Prince des ténèbres et assassin personnel, ce démon en échange de sa mission se verra accordé une chose auquel il aspire depuis toujours…. Cet être assez froid et peu loquace sera un peu perdu dans ce monde et devra réapprendre à vivre auprès des humains car n’ayant pas quitté les enfers depuis un bon bout de temps. Ses attitudes quant à son adaptation m’ont souvent fait sourire. Démon tenant à cœur la protection de sa maîtresse, il fera tout pour mener à bien sa mission et même à dépasser certains interdits et à imposer à Danny certaines choses irréversibles. On suit l’évolution de ce démon atypique, ambigu et pourvu d’un humour pince sans rire qui, au contact de Dante évoluera lentement de manière imperceptible au début puis qui s’humanisera. Un protagoniste réussi et très attachant qui rendra le duo Japhrimel Dante délectable. Entre tension, exaspération,humour, colère, méfiance, passion, peur, possession, tendresse et respect mutuel, ce binôme ne cessera de surprendre agréablement.

Lucifer brillera par son charisme, sa violence et son humour noire. Un personnage inquiétant car nous laissant présager une violence retenue et latente capable de tout dévaster sur son passage. Santino jouira des même qualités que Satan avec un caractère assez ambigu, pervers et retors.

Mis à part des acteurs réussis, le récit se veut fluide et agréable malgré certaines scènes d’action parfois brouillonnes et une intrigue bien plus complexe qu’annoncer, nous laissant en plein impuissance car découvrant que nous somme tous en fait que des pions sur un échiquier……



Un roman qui m’a fait passé un agréable moment et dont la fin poignante m’a totalement déstabilisé même si au vu de l’avancée de l’histoire je me doutais que rien ne serait joué d‘avance. Je salue d’ailleurs l’auteur qui n’a pas choisi la fin la plus facile qu’il soit. Un livre à découvrir et à dévorer sans nul doute.

Danny Valentine est ne nécromancienne : elle loue son talent et ressuscite les morts. Mais un jour, c'est un client inhabituel qui vient lui demander service : Lucifer. Le Prince des Enfers lui demande de retrouver le démon Santino, avec l'aide d'un autre démon, nommé Japhrimel (ou Jaf), comme garde du corps. Avec l'aide du démon et de ses amis, elle va traquer le fugitif. Mais comment vaincre Santino lorsque l'on sait que ce démon a failli la tuer à leur dernière rencontre ?

Le monde d'Urban-Fantasy décrit par Lilith Saintcrow est riche et prenant, et les créatures magiques s'éloignent des vampires et autres changeformes, pour laisser la place aux démons mais aussi aux Psions (humains disposant de pouvoirs). Ces différentes créatures ont fait leur coming-out, inspirant la crainte aux gens dénués de pouvoir. Peu d'informations sont révélées sur cette révélation ou sur ses raisons, mais j'espère en savoir davantage dans les tomes suivants ! Le Baiser du Démon met donc en place un univers riche, foisonnant et complexe, mais très bien décrits et expliqués.

(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...

Voici donc la version steampunk de Lilith Saintcrow (auteur des séries Danny Valentine et Jill Kismet) du célèbre Sherlock Holmes. Avec un petit côté à la Chapeau Melon et Bottes de Cuir; cette série plutôt original m'aura finalement séduite.



L'auteur va opposer Emma Bannon, sorcière au service de la Reine, à Archibald Clare, génie de son état. Alors que les mentath de Londres sont assassinés les uns après les autres, Emma Bannon décide de protéger Clare, le dernier mentaht encore vivant bien qu'il ne soit pas répertorié (il n'a pas de mission officielle, vit plus ou moins dans la misère car non reconnu par le gouvernement). Mais leur cohabitation est délicate en raison de leurs tempéraments respectifs, aussi bien que par les secrets que tient à conserver Mlle Bannon.



On retrouve facilement l'ambiance à la Sherlock Holmes mêlée de fantastique, mais je peux comprendre pourquoi certaines personnes n'ont pas adhéré à ce roman. La plupart des éléments fantastiques ne sont pas expliqués par l'auteur, il faut que le lecteur les admette complètement pour rentrer dans l'histoire. Il y a de plus quelques petites incohérences et surtout, les raisonnements ne sont pour ainsi dire pas expliqué. Au final, on a aura pas de preuve du génie de Clare.



Cependant, j'ai beaucoup aimé l'univers qui avait été construit et j'ai aimé ce duo improbable qui, pour une fois, n'a pas de tension sexuelle, dissimulée ou non.



Je recommande, mais après lecture d'un extrait peut-être.
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C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai ouvert ce livre, car je suis une grande fan de Lilith Saintcrow que j’ai découverte grâce à sa série Danny Valentine. Malheureusement, si entre Danny et moi, ça a été le coup de foudre immédiat, avec Jill, malgré ma persévérance, le courant n’est pas passé.



J’ai eu beaucoup de mal à me glisser dans cet univers à la richesse appréciable, et cela a tout à voir avec la personnalité de l’héroïne qui s’apitoie sur son sort en exposant ses états d’âme à outrance. Le pire, c’est qu’on compatit vraiment avec elle du fait de son passé douloureux, de la perte de son maître et de la piètre image qu’elle a d’elle-même. Mais on a juste envie de la secouer un peu, comme avec Danny dans le tome 3 de la série qui lui est consacrée. Si on pardonne plus facilement à Danny, c’est tout simplement parce qu’on a eu le temps de la connaître forte et déterminée avant de la découvrir brisée. Et concernant son lien avec Japh, il s’est créé sous nous yeux, crédibilisant cette relation pour mieux nous faire pleurer par la suite. Ici, avec le défunt Mikhaïl, cela reste trop lointain pour vraiment justifier que Jill se perde en digressions à son propos. Les passages en italique sont poignants, mais on a la sensation de pleurer quelqu’un qu’on n’a pas connu, dont on nous impose le souvenir. De ce fait, si le tome ne manque pas d’action, le rythme n’en demeure pas moins en dents de scie.



On côtoie aussi une galerie de personnages secondaires nombreux et pas assez approfondis pour nous marquer durablement. Le trio de garous qui aide Jill dans son enquête est sympa, mais sans plus, tout comme la romance très effacée qui se dessine entre elle et Saul, un personnage mignon qui nous plaît par sa simplicité et son côté fée du logis.



Il y a quand même des réussites dans ce roman, toujours en rapport avec l’univers que Lilith Saintcrow a bâti avec soin. Il y a un certain mimétisme avec son autre série, sans le côté futuriste ceci dit, mais l’ambiance générale est plus glauque. On rencontre également un panel d’êtres variés, l’aspect mythologique étant tout de même moins étoffé, même si la foi de Jill reste solide. Les infernaux sont des créatures très intéressantes, des démons particuliers qu’on apprend à craindre. Perry, l’infernal avec lequel Jill a pactisé, est inquiétant au possible. On n’arrive pas à le cerner, ni même à comprendre ses motivations. C’est une relation malsaine et fascinante qui a le potentiel pour captiver sur le long terme, car Periclès est en somme le méchant qu’on a envie de revoir rien que parce qu’il nous colle des frissons glacés.



Le métier de chasseuse de Jill est très crédible du fait de ses relations avec la police et de l’entraînement auquel s’astreint notre héroïne. Son sang-froid et son côté tête brûlée, alliés à un humour très noir, séduisent dans bon nombre de scènes.



Voici donc une série à l’univers copieux et sombre, dont on se délecte sensoriellement parlant comme toujours avec Lilith Saintcrow. Hélas, en dépit d’un humour noir efficace, l’héroïne se perd dans les explications en rapport avec sa profession de chasseuse, qui conjuguées à un auto-apitoiement chronique alourdissent le récit. C’est donc un rendez-vous manqué cette fois, mais je suis certaine que c’est une affaire de goûts, et le moins bon chez Lilith reste meilleur que ce qu’on peut rencontrer par ailleurs.
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Je ne connaissais pas encore cette série et du coup j’étais impatiente de faire connaissance avec cette nouvelle héroïne de fantaisie urbaine, Jill Kismet. L’univers qu’a créé Lilith Saintcrow est à la fois original, riche et très intéressant. Mais il est aussi assez complexe et heureusement d’ailleurs qu’il y a le glossaire en fin d’ouvrage pour nous aider à y voir plus clair. J’ai dû m’y référer à deux ou trois reprises. Je dois avouer qu’au début j’ai eu un peu de mal à accrocher. En effet, les descriptions sont nombreuses ainsi que les informations diverses et par moments, je me suis un peu perdue dans toute cette masse de détails. J’ai eu aussi parfois un peu de mal à visualiser certaines scènes, notamment les scènes de combat. Il faut dire que c’est le premier livre de Lilith Saintcrow que je lis et il m’a donc fallu un certain temps pour me familiariser avec sa plume. Mais une fois arrivée à la deuxième moitié du livre, j’ai été complètement happée par l’histoire.



L’histoire en question se déroule dans une ville envahie par les infernaux (démons) qui ne font que semer le chaos et la corruption. Jill est une chasseuse de démons. On fait appel à elle pour tout ce qui touche au surnaturel et cela inclue même certains exorcismes. C’est une dure à cuire. Elle est assez impulsive et n’hésite pas à rabrouer tous ceux qui se soucient un tant soit peu d’elle... Lire la suite sur le blog.
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Tout d'abord je voudrais remercier Tiboux qui m'a fait parvenir cet exemplaire ! C'est le premier livre voyageur que j'accueille et j'aime bien le principe !



°°° Mon opinion °°°



Hé bé ! Voilà une lecture que j'ai aimée. Même s'il y a quelques points que je n'ai pas apprécié, ou qui m'ont paru un peu redondant, l'univers, les personnages et l'intrigue mis en place m'ont convaincue.



Tout d'abord, parlons un peu de l'univers. Les éditions Castelmore l'ont qualifié de "urbain & glacial, une atmosphère oppressante". Je suis tout à fait d'accord avec eux. On se trouve dans une ville assez importante au plein milieu d'une tempête de neige. Les voies ne sont pas dégagées, personne ne prends sa voiture ou le bus, on ne croise pas âme qui vive dehors... et la neige n'arrête pas de tomber. Il fait froid et en même temps tout nous parait beaucoup plus propre que d'habitude. La magie de la neige. Pourtant, l'atmosphère est oppressante, car on ne sait pas qui va venir sonner à la porte défoncer la porte. On n'a aucun moyen de replis, on est enfermé dans une sorte de huis clos...

ça c'est pour l'ambiance. Qui pourrait sembler un peu glauque. Mais non. Il n'y a rien de glauque. Je pense que cela vient du fait des touches d'humour qui sont distillées tout au long du roman (très franchement, imaginez une nana en train de courir en hurlant avec un énorme chien enflammé derrière elle... à vrai dire, moi ça me fait rire !).

L'univers est assez riche. Même si on ne fait que l'effleurer. Il y a toutes sortes de monstres plus ou moins effrayants, certains sont des "classiques" d'autres sont assez originaux. Du coup, j'ai envie d'en savoir plus et donc de trouver la suite, histoire d'avoir quelques éclaircissements.



L'intrigue m'a tout d'abord fait penser à la série Supernatural. Celle que je regardais le samedi soir avec un bon thé, un plaid et mon chat. Au début, du moins. Parce qu'ensuite, le roman part dans une autre direction. Et c'est tant mieux. Parce qu'autrement c'était sûr qu'il allait se vautrer (le roman ^^). N'empêche que le principe reste assez le même : un père et son enfant (ici sa fille) sillonnent le territoire américain afin de chasser les monstres. Et un jour, le papa disparait, laissant son ado de fille gérer la venue d'un zombie assez affamé.... suivie de la visite d'autres bestioles encore moins sympathiques. Jusqu'à ce qu'elle décide de savoir qui lui en veut et pourquoi. Après tout, c'est légitime comme interrogations, non ?



Les personnages. Là j'avoue que c'est mi-figue, mi-raisin. Certains aspects de la personnalité de Dru m'ont plu, tandis que d'autres non. Par exemple, cette foutue manie de pleurer pour un oui ou pour un non, de dire merci toutes les 15 secondes, de croire qu'elle a la science infuse et qu'elle se débrouillerait mieux toute seule... Ce sont des aspects qui m'ont agacée. Mais d'un autre côté, je me suis aussi dit que c'était une ado de 16 ans (et les ados savent tout) qui venait de se retrouver coincée dans une pièce toute noire pleine de monstres. Du coup, j'ai laissé ces aspects de côté. Surtout que Dru a un humour qui me plait bien. Entre le coup de la dinde hurlante (oui encore cette dinde) et des remarques du genre "Je fis la seule chose intelligente : je m'évanouis.", moi je l'ai trouvé très intéressante. Sans oublier que le fait qu'une de ses profs l'appelle "Mlle Anderson" m'a fait penser à Matrix !

Mais après... Le fait qu'elle veuille sauver tout le monde... faut stopper. Quand on se retrouve dans des situations telles que les siennes, on pense à ses fesses et pas à celles de ses voisins qu'on ne connait même pas ! Donc je suis partagée au sujet de Dru.

Ensuite, il y a Graves (c'est quoi ce nom ??). Un jeune homme qui va au lycée mais qui n'a pas de maison. Le gars qui s'est tiré de chez lui à 12 ans et qui va à l'école sans oublier qu'il se débrouille pour manger et s'habiller.... La routine quoi. Tout à fait plausible. Et puis, il prend plutôt bien le fait qu'il existe des chiens enflammés et autres bestioles qui peuvent vous arrachez la tête en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais bon... d'un autre côté, il est assez attachant et on a envie de le connaitre un peu mieux. Dru va lui faire confiance dès le départ et il lui filera un coup de main sans hésiter. Ce qui n'est pas le cas de Christophe. Un personnage qui apparait comme ça. Beau comme un appollon (il en faut bien un dans l'histoire quand même !) mais mystérieux et dangereux ! Il n'est pas tout à fait clair avec Dru et est un champion pour ne pas répondre aux questions qu'on lui pose, ou du moins pas clairement. Et ça, ça m'énerve. Il y a des fois où j'avais envie de lui coller des claques. Comme si, ce qu'il disait était logique, à la portée de n'importe qui. Heureusement, par la suite, je l'ai plus apprécié. Il semble plus vrai, moins surfait.



En tout cas, ce premier roman me met l'eau à la bouche et j'ai hâte de découvrir la suite. J'ai envie d'avoir des réponses à toutes les questions que je me suis posées lors de cette lecture. Et puis, j'ai aussi envie d'en apprendre plus sur les personnages !


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L'histoire débute comme si on connaissait déjà l'univers du livre ce qui n'est pas le cas.On essaie de se raccrocher au moindre mot pour comprendre l'histoire et le back-ground. Certaines choses sont évidentes d'autres non. Le principal problème du style de l'auteur et ce qui génère mon incompréhension, c'est que l'auteur ne nous explique rien. Par exemple (début chapitre 15) : « La Vision révélait les runes aiguisées qui frémissaient à la limite du visible dans tout le Wark, langue de charte étrangère râpant la trame et la chaîne de l'antique magie londonienne. »

Je suis obligée de supposer (!) le sens de la Vision tout comme celui des chartes. D'autres éléments ne sont pas expliqués non plus comme les altérés, les chevaux mécaniques, Britania... . En positivant, je dirais que l'auteur nous épargne les récits explicatifs et peu naturel que l'on peut trouver ailleurs. Tout simplement dommage.



J'aurai vraiment aimé que la magie et l'environnement autour soit bien mieux introduit et expliqués. L'univers est vraiment riche et paraît intéressant. J'avais envie de comprendre le livre à fond et de découvrir toutes les subtilités de l'univers.



Le scénario tient la route. Un mystérieux complot se trame dans l'ombre dans le royaume d'un Londres du XVIII ème. Une magicienne est chargée par la Reine actuelle d’enquêter. Pour cela, elle aura besoin de l'aide d'un Mentah (sorte d'incarnation de la déduction et de la logique). Le duo enquête côte à côte. Je ne peux rien vous dévoilés des rebondissements de l’enquête sans spoiler. Je serai donc brève : l’enquête avance tranquillement mais ne nous ennuie pas pour autant. Par contre, les phases de recherche avec Archibadl Clare m'ont un peu moins plus que celle d'Emma.



Style de l'auteur : La préface est très embrouillée ça vous met tout de suite dans le bain. J'ai eu du mal à comprendre certaines actions du livre, beaucoup d'incompréhension, de Pourquoi ?, de Comment ?, de Qui fait quoi ?... Le système de pensée des personnage est flou. On ne sait pas toujours qui pense quoi. Grosse interrogation sur la télépathie ou non entre la prima et son Bouclier. Le style en lui-même est assez alambiqué ce que j'aime assez. Dommage que l'incompréhension de l'univers rende parfois le style lourd.



Personnages : Emma, la redoutable magicienne Prima (comprenez très puissante) est très rigide dans son comportement. Elle veut être la parfaite lady de l'époque bien qu'elle soit plus libérale. Elle est également arrogante et têtue. Le véritable attrait du personnage réside dans son passé et dans sa relation avec son Bouclier (comprenez compagnon/garde du corps).

Mikal, le Bouclier en question, est l’archétype de Monsieur muscle au début du livre. Peu à peu, il se révèle plus profond et intelligent.

Archibadl Clare , le Mentah, est difficile à cerner. Il n'a pas vraiment de personnalité autre que l'envie de comprendre tous les mécanismes du monde, les secrets, les énigmes... A part son goût du challenge intellectuel, je n'ai pas été saisi par le personnage. Je ne vois pas du tout Sherlcok Holmes en lui, ça c'est juste pour attirer le lecteur.

Les personnages secondaires sont légions, peut-être un peu trop. Beaucoup de noms cités pour pas grand-chose. Au final quand l'histoire avance, on fini par s'y faire.



En bref : Il manque clairement des clés de compréhension pour faciliter la lecture, surtout pour les lecteurs tatillons qui adooore tous comprendre. Il faut s'accrocher au début puisque quand on est dedans, on finit par se faire à cet univers si austère. J'ai vraiment aimé la profondeur et la construction de l'univers du livre. Le tome 2 existe en anglais, je croise les doigts pour qu'il sorte aussi en français.
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