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4.16/5 (sur 83 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mantes-la-Jolie , le 19/01/1935
Biographie :

Breton par son père et Wallon par sa mère, Lionel Ray, de son vrai nom Robert Lorho, est né le 19 janvier 1935 à Mantes-la-Ville.

Agrégé de langue et littérature françaises, et essayiste à ses heures, il est surtout et avant tout connu comme poète, et c'est à ce titre qu'il a reçu quelques prix littéraires.

Source : Wikipedia
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Non à la guerre. Anthologie. Poésies du monde, photographie, histoire Un livre sous la direction de E. Turgut Poèmes choisis par Lionel Ray 150 ans de conflits illustrés par la photographie, de la guerre de Crimée jusqu'au conflit israélo-libanais de 2006. Quatrième de couverture Savez-vous à quand remonte le premier mouvement pacifiste ? Connaissez-vous l'origine de la colombe comme symbole de paix ? L'eau, l'air, sont indispensables à la vie. La paix aussi. Une paix toujours fragile qu'il nous appartient de protéger et de défendre. Nous, c'est-à-dire bien plus qu'une poignée d'idéalistes : nous tous, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, citoyens du monde. Sous cette couverture immaculée, inattendue, une somme unique de photographies insolites et de poésies du monde à la gloire de la paix. Et plus encore. Retrouvez tous les renseignements sur ce livre sur le site des Editions Turquoise : http://www.editions-turquoise.com/non-a-la-guerre-anthologie-poesies-du-monde-photographies-histoire/

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Citations et extraits (229) Voir plus Ajouter une citation
Etre un moment du feu
un moment du temps ou du sommeil
être cela qui ne se mesure pas
écouter vivre en soi l'ailleurs
c'est comme si l'oiseau de l'aube
devenait plus léger qu'un souffle
et tout est là qui faiblement respire
une fois qu'on a passé le seuil
et qu'il n'y a plus qu'à s'asseoir
calement à la table des mots.

(" Pages d'ombre")
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Lire la mémoire aux volets fermés,
ses crimes, ses clés, ses caves,
le château des pluies,

Lire la prose des ombres, le babil
des abeilles, cette chose noire et douce,

Lire au soir le blason des nuages
lorsque l'eau se ride et que tu allonges
la main, tirant le fond noir du ciel.

p.36
Comme un château défait
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LA LUMIÈRE DU NOIR


Une aiguille de silence

Avec le nuage et l'oiseau
tu prends la mesure du ciel
et l'amour brille.

Au bord de la nuit
tu écoutes
patient et pur.

Feuille après feuille
l'été s'en va
l'amour attend…

p.48-49
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Passagers du silence,
oiseaux dans le bleu unanime,
jaillissant par salves et nuées!

Voyelles avec des cris
c'est avec vous pourtant

qu'on a construit
et que, depuis toujours
on accompagne le Temps.
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Le cercle des arbres pacifiques
ruisselle
d'imperceptibles oiseaux.
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Je ne suis pas qui je suis,
ce masque dans la nuit anonyme
cette voix qui monte comme un fleuve
ni ces pas ne sont miens.

Nous sommes seuls dans ce pays
de sel de pierre de vent
dans ce grand incendie de paroles
dans ce miroir tournant.

Qui es-tu qui que tu sois
ce mort en travers de ma route
cette chose de sang et d'ombre
qui bouge et ne bouge pas.

Tu vis à l'écart de toi-même,
quel est ce visage absent
cet étranger que tu traînes
et qui rame à contre-courant ?

p.9
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Paris fleurissait
comme un immense parc, autour de toi.

Voici la fleur des rues et des voyelles,
rue de Fleurus, rue des Camélias,
rue des Saules, rue des Acacias,
rue des Tilleuls, rue des Mûriers,
rue des Cerisiers, rue des Amandiers,
Rue des Silences, rue des Rosiers.

Et voici le brasier des roses,
une lumière intime se pose
sur ta main:
souviens-toi.
Ce qu'on voyait ne ressemble
à rien de ce qu'on voit.

(" Comme un château défait")
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Devant toi, venu
d'un quartier d'enfance, que vois-tu
ne sachant plus où ni quand :
ciel craintif, orage contenu ?

Quel jour déclinait, brouillard
d'heures en dérive, avec
un bruit de roues, jusqu'au
fond du soir ?

Tu marchais le long des roseaux
sombres du fleuve, minuscules
myosotis ici ou là, camélias stériles

Et sans parfums, tu respirais un souffle
lent venu de la forêt voisine :
ta vie quelque part existait.
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Les mots
font un bruit de charrettes
à la tombée du soir
et les draps sont lourds
de silence

toi naufragé de la vie
cherchant quel rivage
ne trouvant plus
que ce miroir éprouvant
cette clameur sourde
entre les mots et la mer

il n’y a plus personne
sur les photographies
quelle enfance

un geste quelquefois
une trace
un chien qui lèche la neige
et s’éloigne
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...je t’offre tout ce que
j’aimais les commen-
cements les maisons
noires les feuilles indo-
ciles quelques nuages
et l’averse ruche
de soleil pactole
je voudrais pour toi
l’écume des foules le
tranchant des pierres ou
le royaume des puits
tant est âpre la
solitude qui me
ressemble comme à
ces étoiles de paille
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