AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lisa Gardner (2942)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Famille parfaite

Thriller parfait. Et contrairement à ce qu'implique le titre, ce n'est pas de l'ironie.En effet pour ce qui est de la perfection de la famille, la lecture est édifiante.

Intrigue, personnages, suspens et rebondissements, tout y est. Des méchants très méchants et des victimes qui cachent des secrets plein les placards de leur luxueuse demeure dans un quartier huppé de Boston.



Ce n'est pas si souvent que toute une famille, papa, maman et leur fille, sont enlevés en même temps. Bien vite, l'efficacité des ravisseurs montre que l'on a affaire à des pros. Et ce qui complique la tâche des enquêteurs (et là, l'auteur a mis le paquet : une détective privée, un shérif du New Hampshire et une équipe du FBI!) c'est que l'on n'a ni mobile, ni aucune idée de l'endroit où sont détenus les otages. Ça s'est valable pour la police, car le lecteur reçoit les confidences de Libby, épouse bafouée accro à la vicodine : du fond de la cellule qu'elle partage avec son mari et sa fille, elle nous livre quelques clés de son passé, mais elle n'a pas non plus la moindre idée de qui est derrière tout ça. Ça n'empêche qu'une telle situation de menace vitale dans un huis-clos sordide constitue une occasion non pas rêvée mais cauchemardesque de faire le point et d'en apprendre des vertes et des pas mûres sur ses proches.

L'auteur nous emmène savamment sur des fausses pistes, et les raisons de ce rapt restent bien mystérieuses jusqu'à la fin et le dénouement se prolonge au delà de la sortie du lieu de réclusion, un peu comme dans ces films d'horreur ou après une accalmie, quelques minutes avant le générique , la menace refait surface.



Les enquêteurs n'occupent pas une place centrale même si leurs histoires personnelles transparaissent dans les échanges, sans que ce soit le pivot principal du roman. La rivalité des équipes au travail est décrite avec un peu d'humour, qui ne nuit pas.





Excellent moment de lecture donc, univers à explorer (un de plus). Faut-il ajouter que l'on ne sent pas du tout passer les 512 pages qui s'avalent sans effort.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          1041
Retrouve-moi

Et voilà, il fallait que ça arrive, j'ai gaffé ! Toute seule comme une grande, pas besoin d'aide, que nenni, j'ai gaffé !

Le ridicule ne tue pas, alors je vous raconte.



Je lis les aventures de D.D. Warren dans l'ordre, n'est-ce pas, depuis le début.

Et puis là, je devais lire le 6e, titre Arrêtez-moi. En plus, la 4e me plaisait bien.

Sauf que je me suis trompée et j'ai saisi le 9e, Retrouve-moi.



Au début, je me disais bien que je ne reconnaissais pas des personnages apparemment récurrents, mais j'ai pensé avoir oublié...

Bah non, ils se sont glissés dans les intrigues successives que je n'ai pas lues, à mon insu.



Bref, dans ce roman, il est question de meurtres, d'enlèvements, de maltraitances sur enfants, d'alcoolisme, des familles d'accueil lorsque des enfants sont placés, et aussi d'amour fraternel.



Quand on ouvre le livre, on tombe sur Sarah qui nous raconte la vie en colocation. Enfin brève, la narration, puisqu'une nouvelle coloc, qui ramène n'importe quels types croisés dans les bars à l'appartement, est cette fois tombée sur un serial killer qui tue tout le monde, sauf Sarah.



Puis, je retrouve DD Warren en couple. Je l'avais laissée en train d'accoucher, et là, le gamin a 5 ans. C'était un peu louche mais bon, ça grandit vite, n'est-ce pas.

Elle s'apprête à passer une journée en famille quand bien entendu, on l'appelle sur une scène de crime.

Toute une famille massacrée, sauf Roxy qui sortait les chiens.



J'ai enfin fait la connaissance d'une "survivante", mais vous qui avez lu dans l'ordre, l'avez probablement déjà croisée. Elle a passé plus de quatre cents jours avec son kidnappeur.

C'est Flora son petit nom. Elle a créé un groupe de survivantes comme elle et s'est liée à Sarah.

Et je l'ignorais, mais elle aime bien enquêter et se retrouver dans les pattes de la police..



J'ai aimé le roman, l'écriture de Lisa Gardner est toujours aussi fluide, le récit est addictif et les pages défilent.

L'intrigue est passionnante, les émotions m'ont étreinte, et le dénouement m'a surprise.

Les personnages sont attachants pour la plupart, surtout Roxy, Lola et leur petit frère, mais tous les gamins sont poignants.



Du suspense, de l'action et des rebondissements, tout pour faire un polar de très honnête facture.



Par contre, je me serais passée de certaines redondances émanant de Flora qui a tendance à revenir souvent sur sa captivité et les séquelles qui en subsistent.

Quelques passages un peu longuets, à mon avis.

Mais bon, c'était agréable à lire et j'ai passé de bons moments.

.

.
Commenter  J’apprécie          9655
Le Saut de l'ange

New-Hampshire, USA, ♫" Hyper nuit " ♫.

Une femme blessée vient de réussir à remonter d'un ravin , alors que sa voiture gît tout au fond ...

Une seule chose a motivé son courage pour cet exploit : il faut sauver Véro , sa fille .

Les premiers enquêteurs arrivent sur place et le chien policier est formel : une seule personne , dans la voiture .

Le mari de l'accidentée confirme, Véro n'existe pas , ils n'ont pas d'enfants ....

Qui est Véro ?

Et qui est cette femme "abonnée" aux commotions cérébrales ? Et puis , quel est ce mari qui a pourtant l'air amoureux ...

C'est le sergent Wyatt déjà croisé dans" Famille parfaite " qui est chargé de résoudre le mystère , épaulée par Tessa Léoni ,( toujours enquêtrice privée) et désormais petite amie .



Un roman au suspens diabolique... Quand vous pensez tenir un indice, Lisa Gardner vous amène plus loin , plus près du précipice , pour mieux vous retourner, la page d'après ...

Diabolique auteur qui vous balade dans un cerveau commotionné , dans les méandres d'une mémoire défectueuse .

Allez vous aimer ce personnage ? Allez-vous éprouver de la pitié ? Allez-vous avoir peur pour elle ou allez-vous en avoir peur ?

Un personnage complexe, une histoire aux multiples strates , une auteur diabolique ...

Diabolique de talent ...



Commenter  J’apprécie          8910
Le Septième Mois

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le commandant D.D. Warren dans cette nouvelle offerte par la Maison d'Édition.

Il paraît qu'elles font souvent ça. Encore un truc que j'ignorais, ce qui ne surprendra personne.

.

Pour vous rafraîchir la mémoire, nous avions laissé l'héroïne en début de grossesse à laquelle elle ne s'attendait pas. Il faut reconnaître que tomber amoureuse, elle ne s'y attendait pas non plus.

Mais c'était sans compter sur le charme de ce beau professeur en analyse de scène de crime : Alex.

.

Les mois ont passé, sa brigade a dû se tourner les pouces pendant six mois et demi parce qu'on était sans nouvelles.

C'est vrai ça, vous aviez remarqué aussi ? Dans une série, il se passe toujours une bonne année pendant laquelle les personnages ne vivent pas.

La preuve, quand on a un petit rappel de leurs enquêtes antérieures, elles se passent systématiquement dans un livre qu'on a déjà lu.

Et je digresse encore. Va falloir que j'envisage de consulter.

.

Donc, nous retrouvons D.D. Warren assise à la réception du commissariat. Profitez de l'instant, ça n'arrive jamais, normalement.

.

C'est à ce moment précis qu'entre un petit bonhomme qui cherche un enquêteur, un vrai (sous-entendu pas elle), jusqu'à ce qu'elle lui révèle son identité et son grade et qu'il lui propose plein d'argent pour venir passer la nuit dans un cimetière.

Bien entendu, elle accepte. Figurez-vous qu'ils tournent un film, et l'enquêteur doit traquer les incohérences éventuelles.

.

Entre deux chapitres, pour pimenter tout ça, nous avons droit à des paragraphes d'un blog qui explique à ses lecteurs comment tuer quelqu'un.

.

J'ai bien aimé cette nouvelle, même s'il n'y a pas de quoi grimper aux rideaux.

Une lecture sympathique et addictive, amusante même par moments. Les réparties de D.D. Warren valent le détour.

.

Si vous lisez la série, n'hésitez pas à vous la procurer.

.

.
Commenter  J’apprécie          8725
Les Morsures du passé

Un thriller de Lisa Gardner qui se laisse lire.

Au niveau de l'intrigue policière, c'est relativement bien écrit et cohérent.

En revanche, j'ai trouvé très intéressant le milieu de cette histoire. Ces enfants atteints de maladies mentales graves, de schizophrénies, les relations parents-enfants-personnels soignants. J'ai été happée par ces relations et ce domaine mérite d'être approfondi. Non par curiosité malsaine, mais car c'est un domaine méconnu et peut être un peu tabou qui a attiré toute mon attention dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          850
Preuves d'amour

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé D.D. Warren, commandant de la police municipale de Boston depuis déjà 12 ans.

.

Son coup de coeur pour Alex a évolué en une relation à laquelle elle ne s'attendait pas. Moi non plus, du reste, avec son caractère tendance hérisson qui mord quand on l'approche.

Mais là voilà amoureuse et quasiment prête à s'engager. D'ailleurs, elle souffre de nausées inexplicables...

.

Manque de bol, la veille de passer une journée de congés avec Alex, son ami et ex-amant Bobby Dodge l'appelle sur une scène de crime impliquant un membre des forces de l'ordre, dont D.D. sera chargée, il en a la certitude.

.

Pour mémoire, Bobby est enquêteur de la police d'État du Massachusetts ; ils n'ont pas travaillé ensemble depuis des lustres, et l'affaire va les réunir.

.

La fliquette impliquée est Tessa Leoni, récemment mariée et maman d'une petite fille de 6 ans, Sophie.

.

J'ai aimé ce roman aux multiples rebondissements.

Les personnages sont tous très sympathiques et on s'y attache.

Cette mère, déchirée mais pleine d'énergie et de ressources, cette adorable gamine avec sa poupée borgne appelée Gertrude, D.D. et Bobby, collègues et complices.

.

Le style est classique mais très rythmé, surtout composé de dialogues, ce qui apporte du tonus à l'histoire.

.

L'autrice nous embarque facilement de piste en piste, et la fin est excellente.

Du suspense, de l'émotiion, j'ai passé un très bon moment.

.

.
Commenter  J’apprécie          8150
Lumière noire

Efficace , très efficace...

Mais aussi, pas très subtil et très américain dans la façon de penser...



j'ai su avant même de commencer ce roman , en lisant le pitch, qu'il y aurait quelque chose qui me gênerait.

Flora est restée captive d'un prédateur sexuel , 472 jours.

472 ( ou presque) enfermée dans une boite .

Et après être sortie de cet enfer, après avoir suivi des cours d'auto-défense, qu'est ce qu'elle fait la Flora ?

Elle y retourne !

Obsédée par les filles qui , comme elle, ont disparu , elle traque dans les bars , dans des bouges , des hommes susceptibles d'être des monstres.

Objectif: La Revencha d' une Blonde !

J'avais du mal avec ce scénario de base : imaginer qu'une Natascha Kampusch veuille y retourner par altruisme...

Mais l'auteur est diablement efficace, la tension monte. Elle est remarquablement renseignée sur les techniques de survie (combat), les procédures policières (victimologie) , etc...

Elle fait bien son job, mais trop de surenchères ont eu raison de moi. Le scénario devient par moment du grand n'importe quoi.

La sobriété est ( pour moi ) l'apanage des grands romans à suspens !

Mais si vous adhérez au pitch de départ, peut-être alors que ce roman saura vous séduire, l'auteur a du "métier"...

Commenter  J’apprécie          8017
Le Saut de l'ange

Comment diluer en 471 pages ce qui tiendrait en 250? Répéter, redire, ressasser jusqu’à plus soif!



Une jeune femme très perturbée, qui subit trois accidents graves avec syndrome subjectif du traumatisé crânien , dont le dernier dans sa voiture alors que toute porte à croire qu’elle était alcoolisée, recherche dans ses délires celle qu’elle nomme Vero. Toute la trame de l’histoire tourne autour de l’identification de ce personnage : une soeur, une fille, une amie imaginaire?…

Le mari est volontairement ambigu. Ce suspect idéal selon les statistiques, conforte le faisceau de soupçons par son attitude équivoque. C’est sans doute celui qui garde le plus longtemps sa part de mystère. Mais sa cohérence résisterait-elle à une relecture?



Les enquêteurs sont intéressants, mais on a l’impression de prendre le train en marche. On manque d’explications sur le passé de la policière. Quelques redites auraient été cette fois utiles! Il faut avoir lu toutes les séries Tessa Leoni, et DD Warren, pour être à l’aise avec le passé de tous ces personnages. J’aurais préféré un peu moins de Vero et un peu plus de Tessa.





C’est très dommage. Car l’intrigue est plutôt intéressante, même si on se doute rapidement des dessous de l’affaire, et les personnages sont suffisamment énigmatique pour susciter un intérêt. Mais l’héroïne, partiellement narratrice , radote. On n’en peut plus de ses délires de vol! On se lasse vite de ses amnésies partielles et de ses bribes de souvenirs qui tournent en boucle!

Et au final certains éléments ne me semblent pas entièrement élucidés (par exemple les motivations qui ont conduit à la mise en scène de l’accident initial (à moins qu’une lecture superficielle d’une page de radotage m’ait fait zappé un paragraphe explicatif)



Moins captivant que Famille parfaite, qui ne révélait la solution de l’énigme qu’au terme d’un récit terriblement angoissant, on ressent la longueur du récit qui se traine et tourne autour du pot.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          804
À même la peau

Un très bon thriller. J'ai passé quelques heures à chercher à comprendre, à essayer de trouver le meurtrier. Lisa Gardner a vraiment le talent d'entourlouper le lecteur, de le mener là où elle le désire. Un moment de lecture bien stressant, mais je n'ai pas boudé mon plaisir !!!
Commenter  J’apprécie          750
Retrouve-moi

Dans ce roman, Lisa Gardner nous entraîne dans une nouvelle enquête menée par DD, et par une ancienne victime Flora.

Il s'agit d'une affaire où toute une famille est en cause. On revient sur des actes passés. C'est bien construit et la lecture est addictive.

Un bon thriller.
Commenter  J’apprécie          740
Famille parfaite

Un très bon roman... addictif...

On tourne les pages et on veut connaître la vérité.

J'avoue avoir eu des doutes assez vite et qui se sont confirmés sur le pourquoi et le comment, mais cela reste un très bon livre à lire...
Commenter  J’apprécie          740
Le Saut de l'ange

Premier Gardner que je lis et je peux vous dire, amis lecteurs, que ce ne sera pas le dernier ! (Oui, La maison d'à côté me fait déjà de l'oeil).



Cette histoire rend complètement paranoïaque!

En commençant cette lecture, on pense avoir affaire à une banale enquête suite à une voiture qui tombe accidentellement dans un ravin en pleine nuit. Mais les choses se corsent avec la disparition d'une petite fille qui était à bord du véhicule avant cet accident. Nicky, la mère totalement perturbée, persiste à dire que son enfant était avec elle.

Sauf que les experts sont catégoriques: personne d'autre n'était dans le véhicule. Thomas, le mari de Nicky est formel lui aussi, ils n'ont jamais eu d'enfant. Pourtant la petite Vero semble exister...

Qui doit-on croire?

Peut-on se fier à la mémoire défaillante de Nicky? Son étrange époux essaye-il de la manipuler?

On va suivre l'enquêtrice Tessa Léoni et le sergent Wyatt qui vont tenter, non sans mal, d'éclaircir cette histoire. Mais la suite est beaucoup plus tragique et complexe qu'on ne l'imagine.



L'histoire prend une tournure qu'on ne soupçonne pas. Je suis allée de surprise en surprise au fil des pages.

Comment ne pas avoir d'empathie envers cette pauvre Nicky qui paraît si fragile face à son mystérieux époux qu'elle ne reconnaît pas. On s'infiltre avec elle dans ce passé sombre et impénétrable, à travers les quelques bribes de souvenirs qui lui reviennent.

En tant que lecteur, on se sent nous aussi manipulé. On croit une chose, puis une autre, et encore une autre... il n'y a pas de certitudes, que des suspicions.

Le trouble s'offre à nous puisqu'on s'accroche à un personnage principal que l'on soupçonne en même temps de folie.

Impossible de lâcher ce livre avant de sortir de ces nombreuses zones d'ombre.

Je mets juste un léger bémol pour les quelques répétitions lors du dénouement. Mis à part ce petit détail, ce thriller vaut vraiment le détour!

À lire!
Commenter  J’apprécie          715
La Maison d'à côté

Un bon petit thriller. Addictif, la fin est cependant un peu tournificotée. Quelques invraisemblances, quelques questions qui restent sans réponse, mais on passe quand même un bon moment de lecture. Cependant, ce roman ne me laissera pas un souvenir inoubliable...
Commenter  J’apprécie          690
La Maison d'à côté

Sandra Jones a 23 ans, une petite fille de 4 ans , Clarissa surnommée Ree.

Bien jeune et déjà mariée à Jason Jones, plus âgé qu'elle, Sandra est professeure dans un collège de Boston et son mari journaliste .

Ils ont tous deux des horaires qui s'adaptent à la vie de la petite fille pour ne pas devoir la confier à une personne étrangère.

De ce fait, ils ne se voient presque pas, ils se croisent la plupart du temps.

Un soir, Sandra est seule comme à l'habitude.

Après ses corrections, elle se couche et le lendemain matin, elle a disparu.

Sa petite fille est toujours là dans son lit.

D.D. Warren, jeune dame, commandante de police est chargée de l'enquête et va la mener avec beaucoup de persévérance.

Les soupçons se portent sur le mari, anormalement calme et maître de la situation.

Ensuite, un jeune voisin délinquant sexuel remis en liberté conditionnelle va être inquiété.

On va aussi interroger Ethan Hastings, un jeune élève.

Reviendra du passé et vers la fin le père de Sandra que l'auteure va nous amener à soupçonner.

On s'aperçoit que ce jeune couple, sous des apparences normales cachait de part et d'autre un passé douloureux et trouble ainsi qu'une vie de couple pas classique du tout.

Les chapitres écrits en italique appartiennent aux confidences que nous livrent Sandra sur son passé, sur son couple, sur ses doutes au sujet de Jason, son mari.

La petite Ree est mise en évidence comme témoin. Elle a retenu et entendu beaucoup d'éléments difficilement identifiables car elle est restée cachée dans sa chambre.

Le thriller est admirablement mené. La narration est vraiment agréable à lire jusque la fin. C'est un livre qu'on doit lire à fond car des faits nouveaux se produisent sans arrêt.

Pas question de bâcler la fin : un rebondissement inattendu nous attend.

Un écrit surprenant et haletant !



Challenge pavés 2017 contre l'illettrisme.



Commenter  J’apprécie          698
Lumière noire

Flora a passé plus d'un an entre les mains d'un kidnappeur pervers. Sauvée par miracle par le FBI, elle peine à se reconstruire et semble s'être donné une mission : retrouver et sauver les jeunes femmes enlevées.

Cinq ans plus tard, un soir où elle est en chasse dans une boîte de nuit, elle est victime d'une nouvelle tentative d'enlèvement, mais parvient à se libérer en tuant son agresseur, Devon Goulding, le barman de la boîte.

Puis elle disparaît à nouveau. Le kidnapping ne semble pas faire de doute...



C'est le premier thriller de Lisa Gardner que je lis, une histoire d'enlèvements racontée à trois voix :

- celle de D.D. Waren, l'enquêtrice de la police de Boston qui mène l'enquête sur la mort de Devon, qui ne semble pas en être à son premier méfait, et sur la disparition de Flora ;

- celle de Flora nous racontant ce qu'elle a vécu cinq ans plus tôt et comment elle a survécu ;

- celle de Flora encore, décrivant ce qu'elle vit de nouveau en captivité et comment elle tente de s'échapper...

L'ensemble plonge le lecteur dans l'univers des prédateurs sexuels, ou plus exactement dans celui de leurs victimes. L'auteure parvient à donner une forte crédibilité à ce qu'elle décrit ; on y croit, et c'est glaçant !

Le roman est plutôt bien écrit (et donc traduit), avec ce qu'il faut de rebondissements pour, avec les changements de points de vue, captiver le lecteur.

Un très bon thriller.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
Commenter  J’apprécie          660
Famille parfaite

Première immersion dans l'univers de Lisa Gardner et je dois dire que je suis séduite.



Pourtant, c'était un peu mal parti. Le démarrage un peu lent. Des personnages flics qui s'accumulent. Mais après s'être cherchées, éloignées, rapprochées, apprivoisées, on s'est trouvées Lisa et moi. Voilà, il ne faut pas foncer tête baissée mais prendre son temps. Et quand les pièces du puzzle se mettent en place, on a presque envie de crier au génie.

Une famille très aisée se fait kidnapper à son domicile. Le vernis de cette famille que tout un chacun pourrait envier, se craquèle inexorablement au fil des heures. Le récit alterne entre l'enquête des policiers et les mésaventures de la famille. Finalement j'ai eu beaucoup de mal à lâcher mon bouquin et j'ai vraiment adoré la fin qui sublime l'histoire. Beaucoup de suspense, des rebondissements, de fausses pistes, des révélations, fracassantes, de noirs secrets, des personnages bien pensés, des méchants bien flippants.



un thriller efficace.











Commenter  J’apprécie          660
Au premier regard

Fuyant Atlanta pour le week-end, ce jeune couple décide de s'aventurer vers le nord et les montagnes, pour espérer y glaner un peu de fraîcheur. Lors d'une randonnée, alors que lui cherche un bâton dans l'ombre d'un sous-bois, il en repère un, tout lisse. Mais lorsqu'il le montre à sa compagne, en l'examinant de plus près, elle pense aussitôt qu'il s'agit là plutôt d'un os. Et vu sa taille, elle comprend qu'il est question d'un os humain... Il faudra alors plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le temps de sécuriser les lieux, d'exhumer avec une infime précaution les restes humains, d'élargir la zone à analyser, à l'artiste médicolégale de procéder à une reconstruction faciale, de détecter un rapprochement possible, pour, enfin, confirmer l'identité de la victime. C'est à ce moment-là que Kimberly Quincy, agent spécial du FBI, reçoit un appel l'informant que les restes retrouvés appartiennent à Lilah Abenito, une jeune fille recherchée depuis 15 ans. Elle contacte alors le commandant D.D. Warren qui intégrera la cellule d'investigation qui allait rouvrir plusieurs enquêtes, elle-même secondée par Flora Dane, ancienne victime de Jacob Ness, un tueur en série, et Keith, un expert en informatique. Ce charnier humain pourrait-il être l'œuvre d'un seul homme, autrement dit Jacob Ness ? L'œuvre d'un complice ? Ou d'une organisation plus complexe ?



Quincy, Warren et Dane, trois femmes de choc réunies à nouveau pour une nouvelle enquête. Enquête qui s'avérera d'ailleurs fort complexe, au vu de tous les restes humains que l'on retrouvera au cœur des Appalaches, pour certains vieux de plus de 10 ans. Épaulées par le shérif Smithers, qui prend à cœur de les aider, les trois femmes, installées près de Dahlonega, en Géorgie, vont être, en plus, témoins d'événements particulièrement troublants, les poussant alors à comprendre ce que cache cette ville ouverte au tourisme et qui, pourtant, semble receler de bien sombres secrets. En parallèle, l'on découvre le point de vue d'une enfant, témoin du meurtre de sa mère, devenue muette, qui ne sait ni lire ni écrire et qui dévoile petit à petit ce qu'elle devient et subit au quotidien, jusqu'à ce que, inévitablement, son chemin croise celui de ce trio de femmes. Un trio fort bien dépeint qui, une fois encore, fonctionne à merveille, chacune ayant son caractère bien trempé, ses forces et ses faiblesses. Retors et pervers, ce roman policier, finement huilé, nous plonge dans une ambiance oppressante et tendue, voire glaçante. Lisa Gardner manie brillamment l'art du suspense et des rebondissements.

Commenter  J’apprécie          652
Lumière noire

Lisa Gardner est un auteur efficace. On commence la lecture et on se laisse happer par l'intrigue. On veut savoir, on veut comprendre.

J'avoue que dans cette histoire de kidnapping, j'ai trouvé que 2 fois, cela faisait beaucoup. Mais cela fait partie du questionnement.

Qui est victime, qui est coupable, qui, qui, qui ??? Au fur et à mesure de la lecture, les questions se posent. En tant que lecteur, on en arrive à avoir un doute sur tout le monde. La pauvre Flora, l'ignoble kidnappeur, le barman mort, la mère, le victimologue, tout le monde passe par la case : et si celui là n'était pas du bon côté ? Et c'est là que Lisa Gardner est douée. Elle insinue le doute dans la tête du lecteur.

J'ai bien apprécié ce thriller. Bravo...
Commenter  J’apprécie          652
À même la peau



Le hasard a voulu que je commence ce thriller alors que j'étais dans la salle d'attente du centre anti-douleurs. Un service à part de l'hôpital d'Arras spécialisé dans ce domaine, et vers lequel j'avais été dirigé en raison de céphalées récurrentes, difficiles tant à combattre qu'à gérer.

Plusieurs conseils m'ont été prodigués, tant au niveau des traitements que de l'hygiène de vie, mais jamais le médecin ne m'a demandé de donner un nom à la souffrance, ni de lui parler gentiment.

Sinon, voilà ce que ça pourrait donner :

- Bonjour Migraine, comment vas tu aujourd'hui ?

- ...

- Je ne t'attendais pas si tôt, d'habitude tu arrives plutôt le week end. Qu'est-ce qui t'amène ? Je constate que tu as préféré t'installer sur le côté gauche aujourd'hui !

- ...

- Bon, apparemment tu n'as pas grand chose à dire. Tu sais quoi ? Tu n'as qu'à partir et revenir une autre fois. Je te cuisinerai un doliprane à la béchamel ou une purée carottes-nurofen.

- ...

- Je suis désolé mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps à t'accorder aujourd'hui, j'ai une critique à rédiger.

Et le médecin ne m'a pas non plus parlé de nos corps qui sont régentés par les pompiers ( les médicaments, l'alcool : tout ce qui peut être ingurgité pour combattre le mal ou endormir la douleur ), les exilés ( nos traumatismes et nos émotions qui s'expriment ) ou les managers qui exigent quant à eux que l'on soit assez forts pour supporter la douleur.



Ces conseils seront cependant ceux reçus par D.D. Warren, personnage récurrent de la bibliographie de Lisa Gardner.

C'est le septième roman qui la fait apparaître ( après Arrêtez-moi ), mais respecter la chronologie des enquêtes m'a paru pour le coup totalement inutile : Il n'y a pas ou presque d'allusions à l'antériorité des principaux personnages.

La policière a été victime d'une fracture par arrachement de l'épaule gauche.

( Rien que de l'écrire, ça me fait mal )

"Les fractures par arrachement figurent parmi les lésions les plus douloureuses qui soient."

Les circonstances ? Elle ne s'en souvient pas. Elle est tombé dans les escaliers sur une odieuse scène de crime, après avoir tiré trois coups de feu.

Incapable de serrer son enfant dans ses bras ou de tenir une arme, D.D. Warren souffre le martyre depuis six semaines. Elle dort mal, elle est dépendante de son époux pour les gestes du quotidien.

Et c'est ainsi qu'elle sera amenée à rencontrer Adeline Glen, "une spécialiste des thérapies cognitives pour le traitement de la douleur."



Adeline aussi a un rapport complexe à la douleur.

"En raison d'une mutation génétique extrêmement rare du gène SCN9A, je ne sens pas la douleur."

L'insensibilité congénitale existe réellement, même s'il s'agit d'une maladie rarissime. On la croise davantage dans les séries télévisées ou les romans ( Ronald Niedermann dans Millenium, pour ne citer que lui ).

Ne jamais souffrir paraît de prime abord plutôt sympathique. Mais évidemment, la douleur est un besoin nécessaire, raison pour laquelle il faut lui être reconnaissant.

( J'ai cependant du mal à considérer comme très utiles mes maux de tête, et je doute que les personnes souffrant d'arthrose remercient leur corps à chaque crise )

"La douleur est très utile. C'est un signal d'alarme qui vous apprend à reconnaître le danger et à prendre conscience des conséquences de vos actes."

Et effectivement, dans les rares cas répertoriés de cette maladie, seuls 40% des individus arrivent à l'âge adulte. Les bébés se tranchent la langue en faisant leurs dents, les brûlures ont des conséquences désastreuses vu que le signal "c'est trop chaud" n'arrive pas jusqu'au cerveau, les coupures sont sans effet, et forcément, même si la maladie est reconnue à temps, le corps peut rapidement devenir un champ de ruines.

Aidée par son père adoptif, Adeline arrivera à l'âge adulte sans trop d'encombres, mais restera fascinée par cette notion de douleur.



Sa particularité ne s'arrête pourtant pas là.

Elle est née dans une famille pour le moins particulière.

Sa grande soeur Shana a été incarcérée à vie pour le meurtre d'un jeune garçon de douze ans. Elle même n'en avait que quatorze. En prison, elle réitérera ses exploits criminels en assassinant une codétenue et deux gardiens.

Cette femme incapable d'éprouver des sentiments, adepte de l'auto-mutilation, s'avère être tant une redoutable manipulatrice qu'une prédatrice. La relation ambiguë des deux soeurs, miroirs l'une de l'autre, sera largement explorée tout au long des 550 pages de ce thriller.

Quant à leur père, Harry Day, lui aussi traîne quelques casseroles.

"Si la souffrance est une preuve d'amour, alors notre père aimait beaucoup notre mère."

Il était quarante ans auparavant un célèbre tueur en série, auteur d'au moins huit meurtres. Il s'est suicidé avant d'être arrêté par la police.

Certains collectionnent les livres, les timbres, les papillons... Lui son truc c'était plutôt les lanières de peau humaine.

Ce qui peut réellement faire souffrir Adeline finalement, c'est sa famille. Son héritage. Et ses rares souvenirs.



Quant au tueur qui sévit aujourd'hui, celui que doivent découvrir D.D. Warren et ses collègues ( Phil, Neil ou encore son mari Alex, expert en scènes de crime ), il a un mode opératoire assez particulier.

"L'assassin était animé par le besoin compulsif d'écorcher sa victime."

"Même scénario : Victime écorchée, rose posée sur le ventre, bouteille de champagne posée sur la table de nuit."

Il entre chez ses victimes sans effraction, les exécute, et ensuite découpe des lambeaux de peau. Et pourtant, malgré le carnage et la mise en scène préméditée, il ne reste pas une seule goutte de sang ni trace d'ADN.

Quel est le lien avec un tueur mort quarante ans plus tôt ?

Qui imite les crimes d'Harry Day, et dans quel but ?

Comment Shana, enfermée depuis trente ans, pourrait être liée à cette vague de meurtres ?

Et si le goût du sang était transmis de père en filles, Adeline pourrait-elle être impliquée ?

"Vous ne ressentez pas la douleur, alors vous jouissez de celle des autres ?"

Qu'a vu D.D. Warren la nuit où elle a dévalé les marches, et pourquoi l'a-t-elle occulté ?



Même si je ne lis actuellement quasiment plus que des romans policiers, je me suis rendu compte avec A même la peau que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu d'histoire de tueur en série, aux crimes particulièrement sanglants, choquants, répugnants et gratuits. Ce qui est bien la preuve que les genres du polar évoluent énormément puisqu'à une époque j'avais l'impression que les histoires de tarés qui prenaient leur pied à découper leurs victimes de toutes les façons possibles et imaginables envahissaient systématiquement mes pages.

Que l'horreur comptait davantage que la psychologie.

Heureusement, ici Lisa Gardner ne se contente pas d'une enquête sur une succession de meurtres macabres . Les thèmes abordés sont nombreux, et parler de la douleur ainsi, via le personnage attachant d'Adeline, est d'autant plus intéressant que ces nouvelles façons de soigner existent, même si elles rendent sceptiques de prime abord.

Qu'il s'agisse de la violence en prison, des foyers d'accueil, du rôle du patrimoine génétique ( "Le sang est une preuve d'amour" ) dans la criminalité, de la fascination du public pour les tueurs en série, de l'importance des liens familiaux ; les sujets demeurent variés et intéressants.

On est dans le rythme dès les premières pages, et même si celui-ci faiblit de temps en temps et que le roman aurait gagné en intensité avec quelques chapitres de moins, les rebondissements et les imprévus sont suffisamment nombreux pour vouloir connaître le mot de la fin le plus rapidement possible.



Malgré tout, plus j'ai avancé dans ma lecture et moins le roman a emporté mon adhésion. Déjà, les histoires de tueurs en série m'intéressent moins qu'avant, en tout cas si elles ne sont pas abordées sous un angle suffisamment original. Et sans être un expert des procédures policières américaines, j'ai trouvé le déroulé de l'enquête peu crédible.

D.D. Warren, blessée, est en arrêt à cause de sa blessure et attend que les affaires internes aient décidé de son sort au cas où elle aurait commis une faute professionnelle la nuit de sa chute.

Et pourtant, elle est de tous les interrogatoires, elle vadrouille sur chaque scène crime, elle est informée de chaque piste et continue allègrement à enquêter, soit-disant au titre de consultante.

Pour Adeline, c'est rapidement la même chose alors qu'elle n'est au départ que thérapeute. Alors oui, les deux femmes sont impliquées dans cette

affaire personnellement, menacées chacune à leur façon, mais leur implication dépasse l'entendement dans le cadre d'une enquête pour mettre la main sur un tueur récidiviste.

D'autres scènes, notamment dans la prison de haute sécurité, m'ont également semblé plus que tirées par les cheveux. J'ai souvent eu l'impression que l'intrigue avançait au détriment de tout réalisme, de toute subtilité. Et ça, c'est quand elle avance parce que ça n'est pas toujours le cas, plusieurs chapitres sans intérêt auraient pu être escamotés.

Le fin mot de toute cette histoire m'a lui aussi laissé un arrière-goût amer, tant la motivation de ces meurtres m'a paru invraisemblable.

Et pourtant, je ne suis pas du tout du genre à essayer de relever chaque invraisemblance, mais là elles m'ont vraiment sauté aux yeux et cette histoire, je n'y ai par conséquent jamais cru, totalement détaché des faits comme des personnages.

Et il reste trop de questions sans réponse.



Juste la moyenne donc pour mon second Lisa Gardner ( Sauver sa peau ne m'avait pas non plus laissé un souvenir impérissable ). Parce que malgré ses longueurs et ses incohérences, A même la peau m'a initialement intrigué voire absorbé et ce n'est pas parce que le souffle est ensuite retombé que je dois oublier le bon moment initial que ce roman m'a fait passer. En outre l'écriture est très agréable, et le livre se lit facilement même si on n'en garde pas forcément grand chose une fois la dernière page tournée.



En tout cas, la prochaine fois que vous aurez mal au dos ou que vous vous casserez une jambe, n'oubliez pas à quel point vous avez de la chance d'avoir aussi mal, quitte à parler tranquillement avec votre souffrance, pourquoi pas autour d'un thé et de petits gâteaux ?

Commenter  J’apprécie          658
La Maison d'à côté

Et hop, on rembobine et on remonte le temps.



Le mois dernier, je vous parlais de Sauver sa peau, premier roman de Lisa Gardner mettant en scène D.D. Warren, commandant de la police municipale de Boston, qu'on pourra suivre pendant 12 tomes. J'avais déjà lu ce livre, les souvenirs me revenant au fur et à mesure de ma lecture. Il ne m'avait pas vraiment marquée, notamment le dernier tiers qui fut une grosse déception au demeurant.



J'avais également déjà lu les deux ou trois tomes suivants, lesquels ne m'étaient pas non plus restés en mémoire.

Je me suis donc saisie du second volume, La maison d'à côté, en espérant que sa relecture me décevrait moins que celle du premier, et j'ai bien fait, car je l'ai davantage apprécié.



L'histoire démarre par un coup de fil que reçoit DD Warren, émanant de son co-équipier Miller: lequel appel dérange un peu D.D., plongée dans ses grandes préoccupations habituelles, à savoir le sexe et la bouffe à volonté.



Il s'avère qu'une jeune femme; Sandra, a disparu de son domicile en pleine nuit.



Sandra est entourée d'un charmant mari (nous avons des détails sur le physique de Jason. C'est le docteur Mamour tout craché. Mais si, vous savez, Derek dans Grey's Anatomy) et d'une adorable petite fille de 4 ans plutôt précoce, qu'on appelle Ree.



Nos détectives arrivent sur les lieux pour trouver un Jason très indifférent aux événements, attitude qu'il adopte en toutes circonstances : visage hermétique et regard éteint, et la petite Ree blottie dans les bras de son papa.



Tout au long du roman, nous allons suivre les actes et pensées de ces personnages, au cours de l'enquête visant à déterminer ce qui a bien pu arriver à Sandra et à la retrouver.



Notre DD Warren a mis un peu d'eau dans son vin et je l'ai trouvée bien plus humaine que dans le premier volume. Elle a notamment arrêté d'aboyer ses ordres et de se montrer particulièrement désagréable.

Elle ne s'est néanmoins pas mise à miauler pour autant, mais pour remédier à cette lacune, l'auteure a ajouté un chat, personnage à part entière.



L'histoire nous est relatée par un narrateur externe, hormis plusieurs passages qui entrecoupent le récit.

En effet, sur plusieurs chapitres, Sandra elle-même intervient pour nous raconter son passé ainsi que celui de sa famille, et ce qui s'est produit dans sa vie les semaines précédant sa disparition.



Un autre protagoniste, Aidan, met aussi son grain de sel. Il faut dire qu'il n'habite pas loin, d'où le titre du roman... mais je ne vous en dis pas plus à son sujet.



J'ai bien aimé ce roman. L'écriture est agréable, la construction est nickel, les chapitres habilement mêlés nous gardent sur le qui-vive. Même en l'ayant déjà lu, je n'ai rien vu venir, ou du moins rien ne m'est revenu, et la chute est nettement moins parachutée et précipitée que dans le premier tome.



Bien entendu, il y a un petit bémol, certains passages m'ont semblé un peu longuets, à force de moult détails insignifiants. Mais bon, ça se lit quand même facilement et je ne tarderai pas à m'attaquer au suivant.
Commenter  J’apprécie          6449




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lisa Gardner Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La maison d'à côté" de Lisa Gardner.

Comment s'appelle le chat ?

Ree
Mr Smith
Warren

10 questions
56 lecteurs ont répondu
Thème : La Maison d'à côté de Lisa GardnerCréer un quiz sur cet auteur

{* *}