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Critiques de Lisa Owens (25)
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En roue libre

Boff, boff ! On va dire ...

C'est l'histoire d'une fille de trente ans agaçante, qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui procrastine à tout va.

La petite chronique de son ennui et de ses hésitations est racontée par le menu. Ses relations compliquées avec ses parents, ses copines, ses collègues et son compagnon sont décortiquées au millimètre. C'est vrai que trouver un sens à sa vie est une chose importante , mais ...



Boulot or not boulot, mariage or not mariage...."être ou n'être pas", aurait dit le vénérable ancêtre de cette auteure britannique . C'est franchement pas drôle d'être jeune et belle , propriétaire d'une maison à Londres , d'avoir du boulot dans une agence de pub, d'avoir un homme super gentil avec un job de héros ...bref ce personnage qui noie sa " pseudo détresse" dans des litres d'alcool ne me plait pas trop .

Toutefois la forme est très intéressante . Un récit fragmentaire comme une suite de notes et d'observations, tel un croquis pris sur le vif rattrape largement le tout. le regard se porte souvent sur des scènes de rues, de métro, de voisinage . Et ça c'est très réussi.



Si vous voulez savoir si notre héroïne va enfin savourer le présent au lieu de rêver un ailleurs et un futur meilleur , n'hésitez pas ! C'est court, léger pas compliqué, parfait pour la plage .
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En roue libre

Claire, 30 ans a perdu le contrôle de sa vie. Elle démissionne pour se trouver un métier à la hauteur de ses ambitions. Six mois de salaire d’avance, sa période de réflexion ne prendra pas tout ce temps.



Elle vit avec Luke, interne en neurochirurgie, jeune homme brillant et aimant.



Ses parents la soutiennent au début, ses amis aussi.



La descente aux enfers est là pour Claire. Traînant en pyjama toute la journée, répondant à une offre d’emploi de temps en temps, Claire ne trouve pas sa voie. Elle ne sait absolument pas ce qu’elle veut faire comme métier. Rien, nada, aucune idée et aucune envie. Elle se laisse aller, sort, boit trop et de plus en plus, commet une gaffe irréparable à l’enterrement de son grand-père, se fâche avec sa mère. Et puis les journées sont trop courtes quand on ne travaille plus, pas le temps de s'occuper du ménage, des courses, de la maison, pas le temps.



Luke essaie bien de la raisonner avec diplomatie mais la voit chuter sans rien pouvoir faire. Les amis s’éloignent, surtout, depuis une soirée où elle s’est faite particulièrement remarquée, à la limite du coma éthylique. Inutile de dire que le compte en banque de Claire est dans le rouge absolu



Sa mère ne lui pardonne pas mais se rapproche d’elle pour éviter la catastrophe.



Du coup, Claire parle plus à son père et ce dernier suit les traces de sa fille en démissionnant. Après quarante ans de bons et loyaux services, il vient de s’apercevoir qu’il s’était trompé de voie, il voulait être architecte.



C’est drôle et terriblement actuel. Il faut avoir des bases solides pour quitter son travail à notre époque, sinon la chute est inexorable.



Malgré quelques décennies me séparant de Claire, nos histoires se ressemblent… Je me cherche encore ! Très agréable à lire, un peu comme un journal intime.



Merci à Babelio et aux Éditions Belfond pour cette découverte bien agréable.
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En roue libre

J'avoue que je n'ai jamais été autant mitigée après une lecture. La couverture joyeuse et le résumé promettaient un roman feeling-good un peu à la Bridget Jones et une « réjouissante bouffée d'air frais ». Je trouve que les promesses n'ont pas été tenues.

Tout d'abord, pour parler du personnage De Claire, je n'ai pas été sensible à son caractère. Je l'ai trouvé hélas superficielle et peu aboutie. La plupart de ses réactions avec les autres personnages (surtout avec son copain, Luke) m'ont presque énervée et j'ai carrément trouvé qu'elle cherchait un peu… les conflits.

Grosse déception pour la trame de l'histoire qui n'avance pas ! Dès le début, nous voyons que Claire n'a pas encore « trouver sa voie » (d'ailleurs, tellement de répétitions de cette phrase, c'est crispant !) et ne semble pas plus avancée à la fin, voir encore plus paumée. Tout au long du roman, elle se justifie auprès de son entourage, bois des litres et des litres de vin et s'apitoie un peu trop sur son sort.

Tout de même, elle vit dans un appartement avec son copain et a la chance d'avoir « des économies » pour se permettre de quitter son travail, je n'ai donc pas compris pourquoi elle ‘galérait' autant.

Bien que ce compliqué de trouver un emploi de nos jours, le problème n'est pas là ! En fait, elle ne sait carrément pas ce qu'elle aime et se borne à chercher quelque chose « qui a du sens » pour elle. Un peu abstrait pour une recherche de travail, non ?



Sa comparaison avec Bridget Jones n'est selon moi pas justifiée. Bridget a une forte personnalité malgré ses défauts, or, Claire n'a tout simplement pas de personnalité. Son personnage est plat, sans profondeur psychologique et m'a irrité à de nombreuses reprises.

On dirait qu'elle cherche à se faire plaindre et à envenimer les choses surtout pendant ses ‘disputes' avec Luke. Au sujet du conflit avec sa mère, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est l'absence de toute communication des deux côtés.

Et puis, soit dit en passant, l'origine même du conflit est un peu trop douteuse à mon goût…



Avoir voulu jouer sur le côté ‘perdu' d'une trentenaire en pleine crise identitaire est quelque chose de vu, de revu, et de re-revu. Il faut donc donner quelque chose de nouveau à ce genre de roman ! Très honnêtement, j'ai même réussi à trouver certains passages déprimants alors que l'objectif de ce genre de livre est plutôt de redonner espoir, non ?

Aucune surprise pendant ma lecture, à part peut-être la fin qui m'a donné envie de crier « Mais noooon !! » de désespoir. J'ai l'impression que je me souviendrai De Claire pour son don de faire les mauvais choix et de laisser passer les occasions d'arranger les choses.



Parlons tout de même du positif. J'ai aimé la structure du roman sous forme de fragments. Les titres sont assez poétiques et certains détails de vie m'ont touchée.

J'ai également été soulagée de voir que l'histoire n'était finalement pas basée sur une infidélité amoureuse (comme le promettait le résumé), mais je ne suis pas sûre que ce soit un réel point positif…

J'ai aimé le fait que ce livre se lise très vite non pas pour m'en débarrasser mais pour ne pas rester longtemps sur l'histoire d'une fille comme les autres. J'ai pris cette lecture comme un feuilleton que l'on regarde volontiers pendant un après-midi.



Mon avis est très personnel et joue peut-être sur le caractériel, je l'admets. Je n'ai pas été forcément touchée tout au long de l'histoire bien que j'ai collé un petit post-il sur certains passages. Cela dit, cette lecture rapide est agréable, le style n'est pas lourd et l'esthétique du roman (sous forme de fragments) est audacieuse !

Je conseille ce livre à tout ceux qui veulent partager un court moment avec des personnages un peu comme nous, sans forcément se prendre la tête.

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En roue libre

Merci aux Editions Belfond pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.



J'étais impatiente de lire ce livre dont la quatrième de couv' m'avait alléché et dont la couverture aux couleurs vives me donnait l'impression d'être dans la veine de tous les livres Girly-Trentenaires que j'ai pu lire jusqu'ici (avec plaisirs).

J'imaginais un livre à la Bridget Jones, comme nombre de lecteurs/lectrices. (Depuis Bridget, dès que le personnage est une femme trentenaire vivant à Londres, on imagine toujours qu'il s'agit d'un livre à la Bridget Jones... Pauvre de nous et notre imagination).

J'ai commencé la lecture sitôt reçu... Et pourtant, bien que le livre soit assez court (En tout cas, selon mes standards personnels), j'avoue avoir galéré au début, vraiment galéré. Je pense que cela est due à la structure du roman: une structure de journal intime (Point commun avec Bridget Jones), avec parfois une simple phrase sans contexte, indépendante du reste, parfois un gros pavé qui nous permet d'avancer dans le fil rouge. Il y a un cruel manque de structure pour une lecture dans les transports en commun. Et le fait que ma lecture soit contrainte par le nombre de stations à parcourir a eu un impact sur ce début de lecture. J'ai finalement changé mon fusil d'épaule et décidé de le lire d'une traite dans un moment calme, ce qui a amélioré mon opinion.



Malgré le changement de mode de lecture, je conserve un sentiment mi-figue, mi-raisin. Je ne peux pas dire que j'ai aimé la lecture, le contraire non plus.



Parlons des bonnes choses, ce serait dommage de donner une apparence négative alors que je donne la moyenne au livre (Un peu de cohérence que Diable).

Le principe du départ : Claire, une trentenaire qui décide de tout plaquer pour trouver sa voie est géniale. On aimerait tous faire pareil. En plus, comme elle a une stabilité de couple et un fond de roulement, elle peut se permettre de concrétiser de manière crédible.

J'ai aimé les recherches sur le moi, les tests de personnalités, les hésitations sur les candidatures.

J'ai aussi aimé la réaction des ami(e)s (Parce que je me suis reconnue).

Je suis sûre que j'aurai initialement réagi de la même façon avec le Lilas des Indes.

J'ai ADORE la relation entre Claire et Luke et leurs échanges.

J'ai également bien apprécié les débuts de la crise familiale.



Mais, outre la structure qui ne m'a pas convenu, il y a hélas d'autres points qui font que la mayonnaise n'a pas vraiment pris.

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Claire (Je suis plus attachée au pauvre Luke, même si j'ai eu des gros doutes sur le personnage): Franchement, le personnage n'est pas assez creusé, on reste sur un aspect superficiel (Tout est dit dès la quatrième de couv'), quand l'auteur amorce un semblant de profondeur, nous sommes rapidement déçu(e)s de ne pas l'essai transformé.

L'histoire est redondante: Le Lilas des Indes me sort par les yeux, et on reste avec cette impression que Claire n'évolue pas vraiment: Elle fait des tests, se plaint, boit de l'alcool en quantité astronomique.

J'ai envie de baffer sa mère, sa grand-mère, Claire, et parfois son père tellement je trouve l'évolution de leur relation débile car si on règle la forme, on ne règle jamais le fond.

A la fin de la lecture, même si l'ambiance s'est amélioré, j'ai tout de même l'impression d'être retournée au début et que tous les changements des personnages ne sont en réalités que de la poudre aux yeux, en réalité, ils n'ont pas vraiment évolué.



En fait, je reste frustrée par la lecture, il y a énormément de bonnes choses, mais elles ne sont pas exploitées. Conclusion, est-ce que je recommanderai la lecture? Pas vraiment. Sauf si tu as un long trajet de train (En une traite) et envie d'une lecture pas compliquée où tu ne dois pas te poser de questions.
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En roue libre

Vous avez déjà été dans la situation où pendant une assemblée, on raconte une blague à laquelle tout le monde rigole et où vous êtes la seule à ne pas comprendre ?



En ouvrant En roue libre de Lisa Owens, j’ai un peu eu cette sensation. Léger malaise dirons nous. Dommage parce que ça partait très bien. Quand on m’a proposé de recevoir ce roman, j’ai directement accepté. J’aime la chick-lit, à petite dose mais quand même, et quand on me promet une héroïne londonienne à la Bridget Jones, je dis oui. La preuve : il y a de cela même pas une semaine je regardais Bridget Jones’ Baby à mon retour de Shanghaï et j’étais la seule à me bananer dans l’avion.



De manière générale, je suis bon public. Je me poile devant tous les bêtisiers de fin d’année (surtout quand les gens font de sacrés gadins), je rigole à coup sûr dès que j’ouvre un roman de Sophie Kinsella ou de Gilles Legardinier, quitte à lire et relire les mêmes blagues invraisemblables tome après tome. Mais là, très franchement, il y a un truc que je n’ai pas compris.



J’ai reçu ce livre lundi et avec une couverture aussi canon, je ne l’ai même pas fait attendre 24h dans ma PAL, ce qui chez moi est un record. J’avais une énorme envie de légèreté pour ne pas trop déprimer le jour de la rentrée et en fait, ce livre m’a plutôt donné envie d’aller creuser mon trou qu’autre chose.



Claire est une jeune femme qui décide de démissionner de son travail où elle n’est plus épanouie. Elle a des économies et son compagnon gagne très bien sa vie, elle se laisse donc un peu de temps pour trouver un nouveau travail où elle se sentira plus elle-même. En bref, elle cherche sa vocation. Sauf que la vocation a du mal à venir, et elle la noie plutôt dans des verres de vin (ou n’importe quoi d’autre qui soit alcoolisé), ou finit par regarder des vidéos de baleine toute la journée sur Internet. Le comble de l’occupation en somme.



Il y a quand même du bon dans ce roman : j’ai aimé la critique qui est faite par l’auteur (volontairement ou non) que l’oisiveté est très mal considérée dans notre société. Au début, Claire veut simplement changer de carrière pour être plus épanouie, ce qui je pense demande un minimum de courage (Vous en rêviez, Elle l’a fait : you know what I mean). Le problème, c’est que quasiment personne dans son entourage ne la soutient. Le chômage est un gros mot que l’on dit à peine du bout des lèvres, une honte absolue. D’autant plus dans la situation de Claire, puisqu’il est choisi.



Le gros problème, c’est que l’héroïne ne rend pas du tout ça crédible : on pourrait vouloir la défendre, mais au final on veut juste la secouer un bon coup, et elle n’en est même pas vraiment drôle. Pire, elle met mal à l’aise.



Claire est chiante, voilà. Ce n’est pas un drame vous allez me dire, moi aussi. Mais je crois que j’ai trouvé pire que moi (je suis largement détrônée pour le coup) et ce n’était pas spécialement drôle à lire. Non pas que je sois jalouse, loin s’en faut, mais parce que je ne l’ai pas vraiment comprise. Elle aurait pu être drôle, mais après une centaine de pages j’avais juste envie de lui dire de se bouger les fesses (comme à peu près tout son entourage) et d’arrêter de râler.



Je suis encore un peu dans l’incompréhension en refermant ce roman, car je crois que je m’attendais à totalement autre chose. A un roman drôle en fait, et je n’ai pas ri. Je n’ai pas retrouvé l’humour et la folie de Bridget Jones et je suis restée sur ma faim. Dommage !
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En roue libre

« En roue libre » raconte l’histoire de Claire Flannery, une jeune trentenaire qui vit à Londres avec son petit ami Luke, un neurochirurgien en formation. Claire quitte son travail car il ne lui apporte pas l’épanouissement souhaité. La voilà, au chômage avec du temps, beaucoup trop de temps pour chercher sa voie. Seulement, Claire n’a pas de « vocation » et se lance un peu au hasard au milieu de toutes les offres d’emploi.

Claire essaye de jongler entre réflexions existentielles, sorties au resto avec des amis, conflits familiaux, et relation avec son petit-ami.



Pour commencer, un grand merci à l’opération Masse Critiques et aux Editions Belfond pour la découverte.



Malheureusement, je n’ai pas été convaincue par ce roman. Premièrement parce que l’héroïne m’a profondément agacée. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie (en soit, ce n’est pas très grave) mais elle se montre puérile, de mauvaise foi, boit beaucoup trop, se remet peu en question, …

Son comportement m’a souvent fait grimacer que ce soit avec Luke (qui se montre exceptionnellement patient), ses amis ou sa famille.

Sans oublier que Claire m’a paru peu intéressante autant Bridget Jones a su m’emporter avec elle et me faire sourire autant Claire m’a laissé de glace et m’a énervée.



Deuxièmement, parce que l’histoire est fort superficielle et n’a pas su m’accrocher. Jusqu’à la fin, j’attendais que Claire reprenne sa vie en main, se trouve un objectif concret, remonte la pente … ce qui n’est pas arrivé.

L’épilogue (trop court et qui annonce un happy end qui vient de nulle part) ne m’a pas convaincue.



L’idée intéressante, c’est la manière dont le roman est écrit : petits fragments de vie, de pensées de l’héroïne, … L’écriture est simple mais agréable. Le roman se lit avec facilité.



Ce roman met en évidence une vérité criante : beaucoup d’adultes travaillent (heureusement me direz-vous 😝) mais veulent également exécuter un travail qui ait du sens pour eux et là parfois ça bloque. Dans une société où on parle beaucoup de bien-être au travail, d’accomplissement de soi, … l’essentiel reste la rentabilité, la productivité, … Et le marché de l’emploi n’est pas vraiment clément.

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir allier travail et épanouissement personnel.







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En roue libre

Claire, jeune londonienne, se rend compte qu’à bientôt trente ans, sa vie n’est pas forcément ce qu’elle aurait espéré. Sur un coup de tête, elle décide alors de changer de vie, notamment en démissionnant pour prendre le temps de trouver le travail de ses rêves tout en ayant différentes activités. Quelques mois plus tard, le bilan n’est pas très positif puisque rien n’a vraiment changé dans sa situation. Sans compter que sa famille commence à s’inquiéter et les relations vont devenir de plus en plus pesante.



Je remercie la Masse Critique Babelio et les éditions Belfond pour l’envoie de ce roman. Je reconnais que la couverture, le résumé, ainsi que la comparaison avec Bridget Jones m’ont de suite convaincu. Je l’avoue, les romans chick-lit, quoique souvent prévisibles, sont toujours une bouffée d’air frais, le genre de lecture plaisante. Malheureusement ici, je n’ai pas été conquise autant que je l’espérais. Certaines choses m’ont plu mais d’autres beaucoup moins, du coup j’ai un ressenti assez mitigé sur cette histoire.



Commençons par la structure du roman qui assez particulière. En effet, il ne s’agit pas d’une narration linéaire comme on en a l’habitude. L’histoire se construit autour de thèmes auxquels suivent des paragraphes plus ou moins long. Au début c’est assez déstabilisant. J’avais l’impression de suivre des bouts d’histoire, un peu comme des anecdotes de la vie de l’héroïne. Même si l’on finit par s’y habituer et que c’est ce qui fait l’originalité du roman, ça dessert plutôt l’histoire (pour ma part en tout cas). En effet, j’ai trouvé que l’auteure restait ainsi très en surface, beaucoup de choses ne sont pas assez approfondies à mon goût, l’intrigue autant que les personnages. De plus, il ne se passe pas grand choses de plus que ce qui est dit dans le résumé, ce qui est dommage.



Malgré tout, bien que je ne me sois pas attachée plus que ça à Claire, j’ai aimé suivre son parcours, sans doute parce qu’il faisait écho à ma propre histoire. En effet, pour raconter un petit peu ma vie, je suis aussi à la recherche d’un travail qui me plairait, pour lequel je me réveillerais sans boule au ventre le matin et dans lequel je m’épanouirais. Du coup j’ai compris la volonté de l’héroïne de prendre du temps pour trouver sa voie, sa peur de s’engager là où elle ne serait pas heureuse et de passer à côté DU boulot. Contrairement à d’autre lecteur qui ont été assez agacés par son comportement, je me suis plutôt reconnu en elle. Autre point positif : la relation de Claire avec Luke. D’habitude les romans chick-lit nous présentent des histoires d’amour naissantes, or ici nous faisons la connaissance de Claire alors qu’elle est déjà avec son chéri. Pour le coup ça change un peu et permet de voir les aspects pas toujours faciles d’un couple ensemble depuis un moment déjà. Ça m’a plu.



Ce roman aura été en demi-teinte pour moi. Je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages et je suis sortie de ma lecture avec le sentiment d’avoir été témoin d’une partie de la vie de l’héroïne sans qu’il y ait de réelle fin. Cependant le thème est intéressant puisqu’il pourra, je pense, parler aux lecteurs.
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En roue libre

J'ai tout d'abord été séduite par la couverture qui nous promet une lecture pétillante et joyeuse. En lisant le résumé -qui en dit beaucoup tout de même sur l'histoire-, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Bridget Jones, et oui, une londonienne, trentenaire... mais la comparaison s'arrête là, les héroïnes n'ont rien en commun. A la fin du livre, je suis dubitative, je n'ai pas aimé mais pas pour autant été déçue, je le trouve tout simplement moyen. Ce livre ne rentre pas dans ma liste des 10 meilleurs chick lit.



Nous rencontrons donc Claire a un tournant de sa vie, elle décide de tout plaquer pour trouver sa voie, s'occuper d'elle et de Luke, son petit ami. Malheureusement, tout se déroule pas comme prévu.



Claire se plaint beaucoup, bois des litres d'alcool, a des comportements énervants avec son Luke et son entourage. Je l'ai trouvé parfois à la limite antipathique et j'ai eu envie de la secouer. Cette héroïne manque aussi de profondeur et c'est assez irritant. Elle n'est pas attachante. Claire n'a "pas les codes" pour être l'Héroïne comme je les aime, elle est bien trop "comme tout le monde".



Le comportement de Luke relève l'histoire. Malgré tout sa relation avec Claire est enviable.



J'ai aussi été déstabilisée par le format de l'histoire -je ne m'y attendais pas- une forme de journal intime avec des paragraphes très disparates - 1 lignes ou des pages entières -, j'ai eu l'impression d'une "liste de course" sans queue ni tête qui ne fait pas avancer l'histoire, heureusement, on s'y habitue et on se laisse porter.

La plume de l'auteure est fluide et légère, la lecture est rapide et agréable. Mais les personnages ne sont pas assez développés, l'histoire a du mal à avancer.



Bref, une grosse sensation de lu et relu sans nouveauté ou le petit truc en plus. Malgrè tout, une histoire à lire pour passer un bon moment si vous aimez les chick lit, mais ne vous attendez pas à de la nouveauté ou à rire, vous sourirez si tout va bien.
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En roue libre

En roue libre raconte l'histoire d'une Bridget Jones qui fait du roman une lecture idéale pour l'été de part sa légèreté. Mais, trop de légèreté tue la légèreté...

Lire la suiteSuivez Claire, une trentenaire comme vous et moi à laquelle vous pourrez sans aucun doute vous identifier parfois tant elle transpire le naturel. Elle a quitté son travail qui ne lui plaisait plus il y a quelques mois et depuis, elle "cherche sa voie". Plongez alors dans la vie sans prétention De Claire et vivez ses petites aventures du quotidien ainsi que le malentendu qui sera le point de départ du roman, mais surtout, de la relation qu'elle entretient désormais avec sa mère qui est omniprésente et importante dans le livre. Claire a tout d'une Bridget Jones ; les gaffes, le franc parler parfois, le comportement, l'humour, les parents... Mais elle n'en est qu'une pâle copie. On ne doute pas une seule seconde que l'auteure s'est inspirée de la petite blonde ronde préférée des anglais pour construire son personnage sans pour autant parvenir à lui donner une identité accrocheuse. Et c'est là tout le problème du roman. En effet, pour parler vulgairement et presque méchamment, dans En roue libre, il ne se passe rien. Les pages filent et défilent alors qu'elles ne contiennent pratiquement rien ; c'est du moins l'impression qu'elles nous donnent lorsqu'elles glissent laborieusement sous nos doigts. le malentendu qui vient gâcher la relation mère-fille intervient très rapidement mais il paraît tellement insignifiant qu'on y revient parfois pour savoir si on l'a véritablement compris ou si c'est la mère De Claire qui en fait tout un "caca nerveux", comme on dit. C'est sans doute cela, d'ailleurs, car on ne saisit véritablement pas d'où vient le problème. On a par ailleurs régulièrement envie de secouer Claire très fort pour l'encourager à hausser le ton et lui faire dire tout simplement à sa maman qu'elle est à côté de la plaque. Leur relation finit tout bonnement par agacer le lecteur. On a envie de secouer l'héroïne pour qu'elle prenne sa vie en main afin de nous donner un peu plus envie de lire son histoire. Mais jamais elle ne saura dynamiser le récit et booster notre plaisir de lecture, le fait de chercher sa voie servant trop souvent de prétexte à ne pas avancer sérieusement dans une intrigue quasi inexistante.



La relation qu'entretient Claire avec son amoureux médecin est le seul point positif du roman. de leur complicité découle des dialogues fluides et très appréciables qui nous font parfois rire tout haut. Claire sait parler de tout et de rien avec tout le monde et l'auteure sait en faire quelque chose de distrayant, drôle et accrocheur. C'est une force que l'on peut reconnaître au personnage principal.



J'accorde ★ ☆ ☆ ☆ ☆ à En roue libre. Je ne tire de positif de ce roman que les dialogues naturels, drôles et agréables à lire. A vouloir copier notre Bridget Jones préférée et véritablement inimitable, Lisa Owens ne parvient qu'à remplir les pages de pas grand chose, de répétitions et du quotidien banal voire parfois ennuyeux de son héroïne. A vouloir faire trop dans la légèreté, En roue libre manque cruellement de rebondissements et de bonnes idées pour être une lecture légère efficace dont on ne retient que les quelques grandes lignes. C'est à se demander si celui qui a rédigé la quatrième de couverture a vraiment lu le roman tellement elle parait mensongère.



J'ai lu En roue libre dans le cadre d'une édition Masse Critique spécialement ouverte par mail pour ce roman en avril 2017 et organisée par Babelio. Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour m'avoir fait découvrir cette nouvelle Bridget Jones qui n'a pas su me convaincre, certes, mais qui saura divertir d'autres lectrices, je n'en doute pas.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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En roue libre

J'ai reçu ce roman dans le cadre d'un partenariat spécial Babelio Masse critique pour lequel j'avais postulé et je remercie donc les éditions Belfond et Babelio pour cette lecture.



Claire une jeune femme de 30 ans décide de quitter son emploi pour lequel elle ne ressent que de l'ennui et qu'elle ne se voit pas exercer toute sa vie. En fait Claire cherche un sens à sa vie et pour cela décide de tout changer et de se reprendre en main tout en profitant au maximum de ce temps libre retrouvé.

Va t'elle réussir son pari et découvrir vraiment ce qu'elle désire faire de son existence?

Nous allons la suivre dans sa quête ainsi que dans ses relations avec Luke son amoureux ou sa mère.



Ce roman nous est présenté comme un nouveau Bridget Jones par la situation de son héroïne et par un certain humour.

Bon si j'ai lu sans déplaisir et facilement cette histoire je ne peux pas vraiment cautionner sa comparaison avec le roman qui nous relate les aventures de Bridget Jones car il manque quelque chose à cette histoire pour parvenir à l'égaler.



Il manque pour moi un personnage charismatique comme l'était Bridget, ici Claire est juste agaçante, énervante, on dirait une adolescente attardée qui ne sait pas ce qu'elle veut ni avec qui, bref un personnage que j'ai personnellement trouvé antipathique au possible d'une immaturité totale et incapable de contrôler ses addictions.



L'histoire également est superficielle, sans grand suspense ni rebondissements, je n'ai pas été subjuguée non plus par le choix de la narration qui nous propose de courts chapitres un peu décousus sans vrai fil conducteur, le seul avantage c'est que cela se lit vite du coup.



L'écriture par contre est agréable et enlevée comme il sied bien à ce type de roman et cela contribue au fait que ce roman se lise bien même si ce n'est pas un coup de cœur loin de là.





Voilà pour moi c'est un peu raté mais comme toujours ce n'est que ma modeste opinion, je persiste à penser qu'il faut se faire sa propre opinion en lisant soi-même une histoire qui peut nous sembler convenir à notre sensibilité.
Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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En roue libre

Ce roman me faisait très envie sur le catalogue Belfond avec sa jolie couverture colorée et son résumé alléchant. La chick-litt et moi, nous sommes plutôt bonnes copines. En roue libre est le premier roman de Lisa Owens et je suis ravie de connaître une nouvelle autrice.



Comme toujours avec les romans qui me font envie depuis des lustres, aussitôt, je l’ai en main, aussitôt il est terminé sans que je comprenne comment j’en suis arrivée là. En roue libre ne déroge pas à la règle. Le style de Lisa Owens est sans fioriture et a un humour bien sympathique. J’ai beaucoup aimé la construction du roman qui est sous forme de thème. Je m’explique : Au lieu d’avoir un roman par chapitre classique, nous avons des chapitres mais à l’intérieur, il y a plusieurs thèmes comme « Rêve » ou « Lilas des Andes » (non, en vrai je ne sais plus si il existe ce thème et je ne peux même pas vérifier, le roman est déjà parti chez Maman Popcorn !). A l’intérieur de ces thèmes, nous avons le récit. Il y a donc bien un arc narratif, une histoire, même si certains thèmes sont vraiment anecdotiques. Je pense au thème du rêve qui revient souvent et qui ne fait pas forcément avancer l’histoire. Cette construction est originale, je n’en avais jamais lu dans la chick-litt.



Concernant les personnages, j’ai bien aimé Claire qui est un petit peu frappée du bulbe ! Non, vraiment, elle est toujours décalée par rapport aux autres. J’ai beaucoup aimé les moments avec Luke, son chéri. Ils sont très taquins et on rit beaucoup de leur complicité. Le papa de Claire, sous ses airs timides, se rapproche au fur et à mesure de sa fille et l’apothéose vient lorsqu’ils se retrouvent après qu’il quitte son travail.



Malheureusement, j’ai un gros bémol avec cette chick-litt. Tout ce qu’il y a dans le résumé est le roman de A à Z. Alors oui, je vous vois venir avec le sourire moqueur pour me faire comprendre que c’est le but. Et je suis d’accord avec vous, MAIS contrairement à d’habitude, après le déclin d’un personnage, on le voit repartir et la vie est belle, merveilleuse. Ici, non. Ici, ça s’arrête au moment où ça remonte la pente. Oui, Madame, oui, Monsieur. Surtout qu’on nous entrevoit une éventuelle tromperie de Monsieur Luke, mais que nenni ! C’est à peine évoqué, Claire ne passe pas son temps à chercher des indices. Elle a un doute, une fois. Et à un autre moment lors d’un dîner. Mais basta. Pas de drama, les amis. Et ça m’a embêté d’avoir ce bémol car le roman est court et on aurait pu rajouter quelques pages pour avoir une vraie fin. Comment Claire a trouvé sa voie ? Est-ce que la décision finale a porté ses fruits ? Nous ne le saurons jamais.



Malgré ce bémol, En roue libre m’a fait passer un bon moment de lecture, c’est indéniable. La construction du roman est originale et la plume de Lisa Owens, bien sympathique. L’humour est très présent qui prend forme sous les traits de Claire. D’ailleurs, je pense que l’on a une vraie héroïne de chick-litt. Je lirai le prochain roman de l’autrice avec curiosité.
Lien : https://popcornandgibberish...
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En roue libre

Bof, bof, bof... et même très bof. J'essaie de plaisanter mais franchement, je n'ai pas aimé ce roman. Je suis allée jusqu'au bout seulement parce que ça se lit très vite et que de toute façon je suis confinée (encore et toujours) et que j'ai du temps à revendre. J'ai très vite compris que le roman ne me plairait pas à cause de la structure même du texte. Je devrais vraiment prendre le temps de lire quelques pages ou au moins quelques lignes avant d'acheter un livre : cela m'éviterait ce genre de déception.



La construction du roman ne m'a pas plu donc : il est constitué de courts chapitres, (ou articles, ou extraits de journal intime, on ne sait pas trop) où se succèdent anecdotes du quotidiennes, réflexions philosophiques plus ou moins pertinentes, descriptions de personnes croisées dans le métro, etc. Cela donne un récit fragmentaire, où il nous manque des tas d'informations pour comprendre les personnages, leur histoire, leurs relations...



Autre aspect du livre qui ne m'a pas plu : l'héroïne. Il s'agit d'une jeune femme peu attachante, immature, ayant une sérieuse tendance à chercher des noises à tout le monde pour un rien, un peu perdue dans sa vie alors qu'elle a tout, en quête du métier de ses rêves même si elle n'a aucune idée de ce qu'elle voudrait faire (et du coup elle ne fait rien en attendant). La quatrième de couverture comparait l'héroïne à Bridget Jones, mais en dehors du fait qu'elles vivent à Londres et qu'elles boivent un peu trop lorsqu'elles sortent, elles n'ont rien en commun : Bridget Jones sait ce qu'elle veut (l'amour avant tout) et elle fait le maximum pour y parvenir, même si elle se montre parfois maladroite alors que l'héroïne de En Roue Libre se laisse porter, attend que la réponse lui tombe dessus en se montrant assez "agressive" envers ses proches . On a l'impression de suivre la jeune femme dans un épisode dépressif plutôt qu'autre chose...



En Roue Libre est donc une erreur de casting.
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En roue libre

Nous avons reçu ce livre dans le cadre des masse critique de Babelio et nous les remercions ainsi que les éditions Belfond .



Claire, une jeune londonienne vivant en couple avec Luke qu’elle fréquente depuis 7 ans, décide de quitter son job. Pourquoi ? Pour prendre le temps de décider de ce qu’elle veut vraiment faire, trouver un sens à sa vie. Mais si dans l’idée cela parait génial, Claire se retrouve dépassée par tout ça. Persuadée que faire un choix lui fermera les portes de quelque chose qui lui correspondrait mieux, elle ne tente rien ? Claire procrastine de plus en plus et est tellement prise par ses propres angoisses qu’elle démultiplie, qu’elle ne voit pas que son entourage aussi a des problèmes.

Son attitude commence à agacer: amis et familles qui si au début la soutenaient, aujourd’hui ne la comprennent plus. Trouvera-t-elle la force d’avancer avant que tout le monde ne lui tourne le dos ?



Je dois avouer que j’ai détestée Claire ! C’est problématique lorsqu’il s’agit de l’héroïne. Mais je l’ai trouvée très égocentrique et le fait que ce soit écrit à la première personne accentue cette impression. Elle semble voir de très loin les problèmes de ses proches et ramène tout à ses propres problèmes, qu’elle a créés elle-même, soit dit en passant, en quittant son travail sans rien derrière ! Heureusement elle va légèrement changer sur le tard. Je comprends bien son problème. Elle ne sait pas où elle va , ce qu’elle veut et cela la paralyse. Mais de là à en oublier le minimum : ménage, repas, bienséance ! Quand même ! Le pire c’est que des personnes comme ça existent réellement.



Les personnages secondaires me sont limite plus sympathique même si je trouve Luke très (trop) tolérant. L’amour rend aveugle à ce point ? Enfin moi je pense qu’il se rend compte mais ne sait pas comment l’aider.



Les chapitres sont découpés en petite parties titrées et je dois dire que je n’ai pas aimé. J’ai trouvé cela trop haché. Cela casse la fluidité du texte, surtout que certains faisant deux lignes ils n’apportent pas grands choses.



Malgré cela l’écriture est actuelle et donc se lit rapidement.



J’ai l‘impression d’être très négative dans mon avis. Je vais toutefois nuancer car même si ce n’est pas le livre du siècle il a le mérite de traiter de thèmes actuels (chômage, maladie…) sous des abords de légèreté et il reste une lecture facile.
Lien : https://memelessorciereslise..
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En roue libre

[Merci aux Editions Belfond, et à Masse Critique !]



Depuis Helen Fielding, tout livre comportant une héroïne londonienne, trentenaire, qui galère un peu se voit aussitôt comparée à Bridget Jones (dans les critiques, sur la quatrième de couverture ...) - parfois à raison, parfois à tort, comme ici.



Alors que je trouve Bridget Jones adorablement attachante, je n'ai pas réussi à m'attacher à Claire, qui m'a surtout semblé égocentrique et immature dans sa quête du travail parfait.



Je n'ai pas trouvé le format désagréable - des paragraphes parfois d'une ligne, parfois de plusieurs pages, soit sans rapport apparent avec l'histoire, soit qui font réellement avancer le schmilblick, entre le tweet et l'article de blog ; mais en fin de compte, j'ai eu l'impression d'un grand fouillis parfois sans queue ni tête. Une fois qu'on y est habitué évidemment, on est moins perturbé, mais il faut tout de même un temps d'adaptation.

Egalement un peu déçue par la construction du roman ; à peu près quand Claire devient moins tête à claques et gagne en profondeur, le roman prend fin.

Pour conclure, je suis déçue-frustrée par ma lecture : déçue parce qu'on est très loin de Bridget Jones (et qu'il faudrait arrêter cette perpétuelle comparaison), frustrée parce que ce roman est plein d'éléments qui auraient pu le rendre génial s'ils avaient été mieux exploités.
Lien : https://caramelsbouquinsetch..
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En roue libre

Je tenais tout d'abord à remercier les éditions Belfond et Babelio pour l'opération masse critique qui m'a fait gagner ce livre.

Le résumé était attractif: une jeune trentenaire un peu déboussolé décide de démissionner pour pouvoir profiter de la vie et se retrouve quelques mois plus tard limite dépressive. Cependant, je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture: les paragraphes (avec un titre!) souvent très courts, se suivent et n'ont aucun rapport entre eux! J'ai été perdue plus d'une fois et je dois avouer avoir survoler quelques passages qui ne servaient à rien dans l'histoire. Et quelle histoire? Et bien à la fin de ces 273 pages je dois avouer que je n'ai toujours pas compris à quoi voulait nous amener l'auteur...

Si je n'avais pas gagné ce livre, il est fort probable que je ne l'aurai pas lu jusqu'à la fin.
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En roue libre

Avant toute chose je tiens à remercier le site Babelio pour m'avoir sélectionnée parmi les participants de la Masse Critique et les éditions Belfond pour l'envoi du roman avant sa sortie officielle





Mon avis :





Alors... Claire a 30 ans, Claire se cherche et Claire est odieuse sans s'en rendre compte.. J'ai envie de décerner la médaille du courage à Luke, son petit ami mais... La grand-mère de Claire est ...pas si sympathique (voir une certaine conversation), sa mère a une réaction plus qu'exagérée face aux "fausses accusations" de Claire suite à la mort du grand pa.OK, il n'y a pas d'accusation, juste une remarque innocente, du genre pour Claire c'est banal et elle voit pas le mal mais bon...on peut se poser la question.. Sinon, je me suis demandée où était le conseiller à l'emploi de Claire (non mais parce qu'elle galère à fond quand même ...)



Claire boit trop (rooo oui mais bon ça arrive à tout le monde) Claire n'est pas une fan de l'engagement (ça aussi je peux le comprendre) et Claire se cherche (et euh... bref comme les deux précédents)



Au final, j'aime beaucoup Claire, j'avoue qu'elle ne m'a pas fait rire aux éclats comme Bridget Jones mais le tout est très divertissant et elle a des remarques très inattendues. Le roman est bien écrit et j'aime beaucoup la manière dont le personnage de Claire gère ses relations. Mention spéciale pour le décalage parfois observé avec ses amies!





Ce que j'aime : Claire, ses remarques souvent décalées, sa relation avec Luke





Ce que j'aime moins : J'aurais aimé voir toute l'histoire avec le grand père et connaitre le boulot final de Claire





En bref : Une héroïne "spéciale " qui déteste son taff (mais ne sait pas quoi faire d'autre), se sent grosse, picole comme un trou et a du mal avec l'engagement, comment ne pas l'aimer ? Le tout est raisonnablement drôle mais agréable à lire





Ma note





7/10
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En roue libre

"En Roue Libre" est un roman plutôt sympathique sur la recherche d'identité au travers de ses ambitions.



Claire a quitté son travail de manière assez subite: elle s'est rendue compte un jour qu'elle aspirait à autre chose, et que si elle ne prenait pas cette décision cruciale sur le moment, elle ne partirait jamais. S'accordant donc du temps libre pour profiter de sa vie et se reprendre en main, elle va, entre deux séances de gym, se concentrer sur la recherche du métier de ses rêves. Oui, mais voilà, la jeune femme n'a aucune idée de ce qu'elle a vraiment envie de faire ! Claire va se retrouver à surfer des heures sur l'ordinateur en faisant des recherches loin d'être déterminantes et des tests de personnalité, commencer à prendre du poids, se mettre à boire un peu plus que de raison, s'acharner à chercher querelle pour des broutilles à Luke, son très conciliant petit-ami, et se sentir rapidement délaissée par amis et famille - encore plus par ces derniers lorsque, lors des obsèques de son grand-père, elle fait une révélation, prise par tous comme une blague de très mauvais goûts, qui aura pour conséquence que sa mère refusera obstinément de lui adresser la parole.



Ce roman fait partie de ceux pour lesquels je suis contente de ne jamais abandonner ma lecture. Et autant dire que le début fut difficile: j'ai mis un certain temps à m'imprégner de l'ambiance, eu beaucoup de mal à comprendre l'héroïne, et même à apprécier la plume de l'auteure. Ceci dit, la faute m'en revient, car j'ai débuté ce roman en le prenant très au sérieux, alors qu'il s'agit plus là d'une comédie psychologique (oui, j'invente un nouveau genre). Du coup, il est évident que je n'ai pas compris tout d'abord où Lisa Owens voulait m'emmener avec son histoire - c'est ce que l'on appelle un faux-départ... - et j'ai froncé les sourcils assez souvent en m'ennuyant un peu.

Puis la révélation est apparue en milieu de récit et je me suis dit "Mais qu'est-ce que je fais ? C'est censé être drôle, sois plus légère avec cette lecture !". Mon incompréhension a donc fini par évoluer et j'ai enfin saisi la référence de la quatrième de couverture à notre chère Bridget Jones ! Claire a un peu de cette héroïne, c'est vrai. Mais elle est avant-tout elle-même et il est intéressant de la découvrir. J'avoue qu'elle m'a globalement plutôt fait de la peine qu'autre chose, son désarroi la pousse à être acerbe avec Luke et à adopter un comportement puérile. Et elle s'en veut d'être comme ça. On pourrait donc ne pas l'apprécier (j'ai même failli en arriver là... je l'avoue), mais il faut assimiler qu'il n'est pas facile pour tout le monde de savoir ce que l'on veut faire dans sa vie, de quoi nous sommes capables, quel métier peut nous apporter le bonheur de se lever le matin et de se dire, comme Confucius l'a si bien fait entendre: "Choisis un travail que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie". Et quand on stagne dans ce genre de flou alors que la vie continue sa route autour de nous, on adopte parfois un comportement répréhensible, mais logique. J'ai compris le raisonnement de Claire, qui ne veut pas se prendre un emploi alimentaire en attendant de trouver mieux, par peur de manquer de temps pour ses recherches et de s'engluer dans un univers qui ne lui plaira pas vraiment. Et finalement, il apparait que ce que cette jeune femme recherche, c'est son âme soeur version job ! J'ai trouvé une réflexion du roman très pertinente: trouver la personne de ses rêves parmi 7 milliards d'êtres humains est déjà exceptionnelle, alors pourquoi serait-ce si différent pour un travail ? Il y a tellement de possibilités.

S'attacher à cette héroïne n'est pas toujours facile, mais, je le rappelle, c'est là mon ressenti parce que je me suis d'abord trompée et ensuite pas beaucoup laissée aller. Car je me dois de préciser qu'elle a un certain humour qui est agréable, des pensées parfois saugrenues qui font sourire et un caractère affirmé qui l'a rendent plaisante à suivre. Il y a aussi le papa attendrissant de Claire, qui m'a beaucoup fait penser à celui de Bridget Jones, pour le coup, et, évidemment, Luke, qui apparaît plutôt parfait, même si son amour pour la jeune femme se voit surtout dans le fait qu'il reste a ses côtés quoi qu'il advienne plutôt que dans ses paroles ou ses actes à proprement parler. Par contre, et cet avis n'est pas une cause de mon faux-départ dans cette lecture, j'ai trouvé incompréhensible la réaction de la maman qui est vraiment disproportionnée et, finalement, pas du tout adaptée ! Il faut lire les faits pour comprendre (une histoire avec le grand-père, que je ne révèlerai pas afin d'éviter tout spoiler pour les futurs lecteurs), mais si j'étais à sa place, je me serai plutôt inquiétée pour ma fille que faire une croix sur elle...



La construction est particulière au premier abord: ce sont de petits paragraphes titrés (qui font tout au plus deux pages pour les plus grands) où nous suivons Claire dans des situations diverses, parfois chez elle, avec ses amis, dans le métro, au restaurant... Ce style permet une lecture rapide et détendue.



Ce qui ressort de cette lecture, c'est l'évolution du personnage principal. Et même si je n'ai pas toujours accroché, le sujet de fond est très intéressant et j'ai fini par me familiariser avec tout ce petit monde. Il advient que j'ai passé un bon moment et que je ne serai pas contre une suite ! Comme quoi, une expérience menée avec réticence n'est pas toujours mauvaise.
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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En roue libre

Tout d'abord, merci à masse critique pour l'envoi de cet ouvrage avant même sa date de sortie ;-))))) J'étais ravie!

Je me retrouve donc dans mon genre de lecture préféré des vacances : qui se lit vite et simplement, avec une histoire assez basique (une jeune femme en couple qui par ennui démissionne pour se consacrer à une quête existentielle). Hormis que là, on suit les pérégrinations adolescentes de cette jeune femme qui n'a pas tout à fait fini de grandir, et de mûrir encore moins ;-). La narration est très expressive : hachée, "bordélique", on passe du coq à l'âne continuellement, et j'ai trouvé ça plutôt réussi car cela reflète exactement le capharnaüm de sa tête! Les jeux de miroir ne se font pas que dans la narration, et l'empreinte de la reconnaissance parentale est apposée ici de façon très claire : car la narratrice ne se sentira habiter sa vie qu'à partir du moment où son père la re-reconnaîtra, acceptera sa vie comme étant un vrai choix.

Après, ce n'est pas de la grande littérature, hein, et cela manque un peu de rebondissements... Parfait pour les vacances!
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En roue libre

Claire est une sympathique trentenaire qui a plaqué son boulot parce qu'il ne lui correspondait plus et qui aspire à une seule chose: se réaliser! Oh, elle ne manque pas d'idée ni d'originalité, elle passe son temps sur internet, écume toute une liste de métiers parfois plus improbables les uns que les autres car on le sait bien, c'est un boulot à temps plein de chercher sa voie...Et pour ce qui est de la trouver, cela s'avère dans son cas un vrai sacerdoce!

Claire veut exister, exercer un métier utile, avoir une vie sociale au top, cuisiner des plats bon pour la santé et se débarasser (ou pas) de son lilas des Indes qui envahit sa façade! Mais voilà, Claire n'est pas organisée, sa pensée divague sans cesse, elle passe plus de temps à rêver qu'agir. Bref, au bout du compte, Claire est vite larguée et la jeune téméraire devient une chômeuse presque professionnelle.

Ajoutez à cela une brouille avec sa mère - qui, de mon avis de lectrice, aurait été intéressante à développer beaucoup plus- un petit ami promis à un avenir brillant et des copines bienheureuses au travail et/ou en amour et vous comprendrez pourquoi le vin semble un moment le seul réconfort stable...

Ce roman est frais, léger, un peu désarçonnant parfois tant les personnages ou situations peuvent être loufoques, mais il montre aussi plus que cela. A une époque où le bien-être, la recherche du bonheur sont dans l'air du temps, on perçoit bien combien il est difficile de le revendiquer dans une société qui mise avant tout sur la réussite sociale quoi qu'elle en dise.

Claire est une héroïne des temps modernes, tiraillée entre la société de consommation et son besoin parfois obsessionnel d'épanouissement professionnel et personnel. Elle se regarde sans complaisance, se compare aux autres qui ont tellement mieux réussi, fait parfois preuve de mauvaise foi et joue avec les nerfs de son petit ami. Mais au fond Claire ne veut peut-être qu'une seule chose: qu'on l'aime pour lui apprendre à s'aimer.

Très agréable moment de lecture. Je remercie les éditions Belfond et Babelio de m'avoir permis de m'évader et de rire le temps d'une lecture (vite dévorée!).
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En roue libre

Si vous cherchez un livre avec une héroïne détestable je vous conseille En Roue libre sinon je vous dirais de passer votre chemin.

J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cette lecture, je suis désolée mais Claire ne trouve PAS sa voie et elle ne ressemble en rien à notre si connue Bridget Jones.

Tout ce que je retiens d'elle c'est qu'elle s'est comportée comme une égoïste alcoolique pendant 260 pages, certes les dix dernières peuvent paraître intéressantes (et encore), sa relation avec ses parents est pour moi superficielle et bien trop égocentrique, même avec son copain Luke je trouve qu'elle ne pense qu'à elle et une héroïne comme ça ben ça passe pas avec moi.

Franchement je ne retiens rien de ce livre, désolée...
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