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4.14/5 (sur 485 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Gérone, Catalogne , le 07/05/1948
Biographie :

Lluís Llach i Grande est un chanteur, parolier et compositeur catalan de culture et d'expression catalanes.

Il compose ses premières mélodies à six ou sept ans, mais pour la première vraie chanson il faut attendre 1965, Que feliç era, mare, dont il écrit la musique sur des paroles de son frère.

C'est en 1967 qu'il intègre le groupe Els Setze Jutges, dont il sera la dernière recrue.

Il est l'auteur de la chanson l'Estaca, connue pour avoir été l'hymne officieux catalan de résistance au franquisme et souvent reprise.

De 1971 à 1976, sous la dictature franquiste, Lluís Llach quittera la Catalogne pour ce qu'il appellera du "tourisme pour motivations politiques". En exil, il s'installe à Paris où il débute doucement, le 21 janvier 1973, sa carrière française à l'Olympia.

Au décès de Franco, l'année 1976 marquera son retour en Catalogne, qui sera fêté par un grand concert donné au Palais des Sports de Barcelone.

Il met fin à sa carrière artistique en 2006, après 29 albums, plusieurs de musiques de films (Salvador), des duos avec des grands noms de l'opéra, tel Jose Carreras, des concerts géants ou intimistes dans des salles réputées telles le Palau San Jordi à Barcelone.

Il est en première position sur la liste de Junts pel Sí (Ensemble pour le oui) pour la province de Gérone lors des élections régionales de 2015 en Catalogne et est élu avec dix de ses colistiers au parlement de Catalogne.

Au Parlement, il est élu président de la commission d'étude du processus constituant en mars 2016, après le décès de Muriel Casals. Il soutient le référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne.

Il préside de 2018 à 2019 le Conseil consultatif pour la promotion d'un forum civique et social pour le débat constituant.

Il reçoit le Prix Méditerranée étranger 2016 pour son roman, "Les yeux fardés".

son site:
http://www.lluisllach.fr/
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Lluis Llach vous présente son ouvrage "Echec au destin" aux éditions Actes Sud. En partenariat avec Lettres du Monde. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2609293/lluis-llach-echec-au-destin Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
Germinal, il y a quelques années j'ai lu un livre où on raconte que souvent, trop souvent, les pères meurent sans avoir dit à leurs enfants combien ils les aiment. Je sais que je ne me suis pas toujours bien occupé de toi, avec tout ce travail sur les quais et pour ce militantisme de merde, mais à présent, avant d'y aller, je voudrais te le dire. Mieux encore, je voudrais que tu m'entendes te le dire : je t'aime Germinal. Tu es ce que j'aime le plus au monde. Je voudrais que ça reste gravé dans ta tête, aussi vide que la mienne, me dit-il en souriant et en caressant mes cheveux.
Tu es mon fils, la personne que j'aime le plus au monde.
Je compris qu'il était en train de me faire ses adieux au cas où il ne reviendrait pas. Je ne pus éviter de fondre en larmes, à mon grand dam, car je voulais qu'il me voie à ses côtés comme un garçon courageux, et pas comme un petit pleurnicheur à la manque.
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Dans mon souvenir, l'appartement de mes parents n'est pas si minuscule que je sais aujourd'hui qu'il était. J'imagine qu'un enfant ne vit pas seulement dans l'espace que délimite son corps, mais aussi dans celui qu'il parvient à envahir grâce aux jeux de ses rêves.
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On me baptisa Germinal. C'était un prénom qu'à l'époque on donnait aux enfants des ouvriers athées, impies, révolutionnaires,, anarchistes, communistes, syndicalistes et généralement gens de mauvaise vie. Finalement, aux enfants des modestes travailleurs, plutôt agnostiques, qui voulaient changer le monde pour vaincre leur misère et préféraient le prénom d'un diablotin à n'importe quel autre trop bien vu par une Église qu'ils sentaient très loin d'eux, ou plutôt trop proche des gens biens.
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Pour lui, tout était clair, il fallait partir. La droite au pouvoir n'allait pas perdre les prochaines élections et il ne supportait plus tous ces factieux. Comment la droite aurait-elle pu perdre en Espagne, quand on voyait ce qui se passait en Italie avec ce petit bonhomme costaud et têtu qu'il appelait le maquereau et qui l'irritait au plus haut point ? Pour ne pas parler du Teuton fou, là-haut, en Allemagne qui, tout cinglé qu'il était avait réussi à se faire élire. Et, pour couronner le tout, lui, qui se considérait de gauche, ne supportait pas les bolcheviques ni les moustaches de leur patron, le camarade Joseph.
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Mais la peur que procure à l'être humain cette ignorance à propos de lui-même et des choses qui l'entourent le poussse à se réfugier dans la croyance d'un dieu et finit par faire de son analphabétisme une religion. C'est pour cette raison que l'Église craint à ce point les découvertes scientifiques et la connaissance en général. Et pas seulement à cause de leurs démonstrations. L'Église n'a que faire que la Terre soit ronde ou plate, ce qui l'emmerde c'est que cet espace d'ignorance se réduise, parce que chaque fois que cela se produit son dieu ou son pouvoir, ce qui est plus ou moins pareil, se réduit lui aussi.
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Alors que nous vivions ce processus consistant à troquer sa peau d'enfant contre celle d'un jeune homme, nous nous aperçûmes de façon pratiquement imperceptible que nous perdions le privilège de la protection dont bénéficient les enfants. On aurait dit que parents et amis levaient prudemment le rideau mystérieux qui avait préservé le monde fictif dans lequel nous avions évolué jusqu'alors, comme si notre entourage pensait soudain qu'il nous fallait à présent découvrir la cruauté et le paysage de notre infortune.
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Parfois, nous nous asseyions sur le sable et David engageait une conversation inattendue.
- Tu crois en Dieu ?
Je pris un air surpris.
- Putain, non !
Il poursuivit en me lançant un regard grave.
- Tu n'as jamais de doutes ?
Je levai le poing.
- Aucun !
Il me regarda en souriant.
- Même pas lorsque tu vois ce que nous contemplons en ce moment ? Les étoiles, l'infini, l'harmonie...
Je lui sautai dessus et l'immobilisai en m'asseyant sur son ventre.
- Arrête avec tes conneries ! Si au lieu de regarder le ciel, tu regardes la Terre, en voyant ce qu'on voit, si Dieu existait vraiment, il faudrait s'en débarrasser tout de suite. Moi, je ne crois qu'en l'humanité, et en voyant ce que je vois, je ne suis même pas certain de lui conserver longtemps ma foi.
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Je vous raconte tout ça pour vous expliquer que pour moi des mots tels que éducation, connaissance et culture occupaient les autels les plus élevés de l'Olympe personnel de mon père. Les seuls autels et les seuls dieux qu'il vénérait.
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La gare ferroviaire était un colossal chaos, avec des milliers de garçons errants. Ils avaient l'air si jeunes qu'on aurait dit qu'ils étaient plutôt là pour partir en colonie de vacances que pour aller à la guerre. Des paquets, des gamelles, des pères et des mères les accompagnaient. La plupart faisaient une tête de gamin effrayé, même si certains avaient l'art de plutôt bien dissimuler. En tout cas, avec beaucoup de confusion, de nombreux cris et pas mal de désordre, chacun allait rejoindre le groupe auquel il avait été affecté.
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C'était une époque où on croyait encore à l'être humain comme à une entité unique, qui méritait d'avoir une chance face à son destin et qui était doté d'une générosité magnifique. Vous imaginez ça, au début du XXIème siècle ? Pas moi. Ou est-ce seulement lorsque les collectivités sont confrontées à des périodes de difficultés exceptionnelles que se créent les conditions pour l'épopée de l'humanisme des meilleurs se révèle avec éclat ? Je l'ignore, voyez-vous. Mais même si pour rien au monde je n'aimerais revivre les moments horribles que j'ai dû traverser pendant ces années-là, je vous avouerai que secrètement, presque honteusement, j'en ressens une certaine nostalgie. Le souvenir du fantastique courage des résistants persiste au fond de moi, la faculté de toujours capter l'imposante grandeur des sans-noms. Ce doit être grâce à eux, ou seulement par eux, que l'humanité tout entière mérite son avenir.
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