Allumons un grand feu pour brûler notre histoire
Mets du bois au milieu, enfumons nos mémoires
Allumons un grand phare, oublions nos aïeux
Nous jetant dans le noir, ils n'ont pensé qu'à eux
Et nous sommes devenus la proie des ouragans
Des enfants éperdus ballotés par le vent
Nous avons déserté traqués par les brigands
Les villes abandonnées, les rues pavées de sang
Loin des palais de marbre, pleurant notre abandon
A genoux sous les arbres nous demandons pardon.