Citation de Alfaric
Miles avait toujours considéré comme le dernier représentant de sa génération. Pas tout à fait, apparemment, car d’innombrables tyrans décrépits, accompagnés de leurs vieille biques d’épouses et vêtus de noir comme autant de corbeaux, surgirent des arbres creux où ils se terraient jusqu’alors. Miles supporta avec une morose civilité leurs regards scandalisés et apitoyés lorsqu’on le présenta comme le petit-fils de Piotr Vorkosigan, ainsi que leurs interminables évocations de personnages qu’il ne connaissait pas, qui étaient morts avant qu’il ne vienne au monde, et dont il espérait en toute sincérité ne plus jamais entendre parler.
