AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Lolita Pille (335)


On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dors mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parviens et on se rend compte qu'on s'en fous. Et puis on en crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça on a singulièrement envie de boucler a boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'a ce que le sang gicle...
Commenter  J’apprécie          2260
Six mois de bonheur...la chute lente... Et un jour on se retrouve à jouer seul. L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée... A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
Commenter  J’apprécie          2230
Désillusionnée avant l'age je dégueule sur la facilité des sentiments.
Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable Solitude.
Je me suis carapaçonnée de cynisme, mon coeur est châtré, je suis l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel; Eros planque une faux dans son carquois.
L'amour, c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne votre sale geule, qui sublime votre existence mesquine.
Eh bien moi, je refuse.
Je pratique et je prône l'hédonisme mondain, il m'épargne. Il m'épargneles euphories grotesque du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message [...]
-Chapitre 6-
Commenter  J’apprécie          1501
A partir de ce jour, j'étais foutu, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même, m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais.
Commenter  J’apprécie          1470
Le bonheur est une illusion d'optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l'infini. N'essayez pas de remonter à l'image d'origine, il n'y en a pas.
Commenter  J’apprécie          1310
Joue contre joue, yeux dans les yeux, main dans la main... Ce qu'on est con quand on aime! Ce qu'on est niaiseux, mielleux, fleur bleue, inactif, improductif, égoïste, aveugle et sourd!
Commenter  J’apprécie          1310
Je suis un artiste, et mon oeuvre, c'est Moi.
Commenter  J’apprécie          1310
Si les riches ne sont pas heureux, c'est que le bonheur n'existe pas.
Commenter  J’apprécie          1130
Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi. Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyé. On crèvera chacun de notre côté. Maintenant j'entends de toute part tes histoires où je ne suis plus en vedette, tes déconvenues ou tes conquêtes, et quand je parle de nous au passé, on me rit au nez... Parce que je dis "nous". Ils ont raison.
Commenter  J’apprécie          1120
La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer.
Commenter  J’apprécie          1080
J’ai décidé de détruire quelqu’un, briser une existence, massacrer un destin, et tout à fait injustement, choisir un innocent, quelqu’un qui pourrait être heureux (…) et en faire une épave dans mon genre (…).
Commenter  J’apprécie          840
La première phrase:
Je suis une pétasse.

La dernière phrase:
L'humanité souffre. Et je souffre avec elle.
Commenter  J’apprécie          730
Je l'aime... Tout le temps, toujours, à en crever. Je l'aime endormie ou déprimée, je l'aime même cokée, abrutie, dégradée. Elle réussissait, je ne sais pas comment, à rester tellement pure dans les situations les plus dégradantes que j'avais envie de me mettre à genoux devant elle.
Commenter  J’apprécie          730
J'ai l'impression que, si je te perds un instant, je te perds pour toujours.
Commenter  J’apprécie          670
Et un jour on se retrouve à jouer seul. L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée... A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini. Vous attendez en vain qu'elle relance les dès, vous pensez qu'il vous reste des cartes maîtresses que vous n'avez pas encore abattues, et qui changeront le cours de la partie. Mais vous avez perdu. Moi, j'ai perdu. Non, je suis perdu.
Commenter  J’apprécie          620
Moi qui fuyais l'amour, qui le fustigeais à l'envi. C'était sans compter avec l'existence d'Andrea. Nous sommes la même âme dans deux corps et, quand ceux-ci s'unissent, nous ne formons plus qu'un. Pendant six mois, je ne suis pas sortie. Je n'ai rien bu, rien pris. Aucun manque. Je me suis rassasiée en dévorant sa peau, mon besoin de débauche s'est consumé à la flamme de ses yeux.
Vivre d'amour, d'Evian et de Marlboro Light.
Et croire que ça suffit.
Commenter  J’apprécie          590
Tout n'est qu'apparences...
Commenter  J’apprécie          590
On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore. Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré, pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fou. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Si non, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame du rasoir jusqu'à ce que le sang gicle.
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie, pour se faire croire qu'on la maitrise. On roule trop vite, on frôle l'accident. On prend trop de coke, on frôle l'overdose. Ça fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d'hommes d'affaires, qui dégénèrent à ce point là, c'est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d'autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce qu'ils donnent tout et si peu. Tant pour qu'on puisse se foutre en l'air et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s'estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu'on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s'en plaindre, parce que il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d'antidépresseurs, et le sourire aux lèvres.
Commenter  J’apprécie          550
Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché.
Commenter  J’apprécie          510
Je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice!
Commenter  J’apprécie          470



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lolita Pille (2523)Voir plus

Quiz Voir plus

Quelques Femmes ...

La première femme élue à L'Académie Française est ...

Marguerite Yourcenar
Marguerite Duras
Marguerite de Navarre

13 questions
194 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..