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3/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Maroc
Né(e) le : 7/11/1943
Mort(e) le : 18/12/2019
Biographie :

Lotfi Akalay est un journaliste et chroniqueur marocain.
Il a fait ses études à Paris (maîtrise en sciences politiques).
A partir de 1990 et jusqu'en 1994, il rédige de savoureuses chroniques humoristiques pour Al Bayane, quotidien de gauche, organe de la classe ouvrière, puis, sans transition, il opte pour La Vie Economique, qui passe pour être le porte-parole officieux des milieux d'affaires.

En 1997 il donne des chroniques d'humeur au mensuel Femmes du Maroc. Déjà Charlie-Hebdo avait publié une de ses nouvelles, Le Candidat, sous forme de feuilleton durant l'été 1995.

En mai 1996 il publie aux éditions du Seuil son premier roman, intitulé Les Nuits d'Azed. À ce jour, le livre a été traduit en huit langues : néerlandais, italien, portugais, grec, coréen, turc, chinois et espagnol.

En juin 1998 il publie Ibn Battouta, Prince des Voyageurs aux éditions casablancaises Le Fennec, passionnant récit de voyages du "premier touriste du monde".

Le meilleur de son talent réside sans doute aussi dans ses nouvelles, où la satire, l'humour et la fausse naïveté dissimulent mal une sensibilité attentive, un goût irrépressible du détail et de la formule, signes d'une approche personnelle du Maroc et de Tanger la légendaire, "sa" ville, de ses traditions, ses travers et ses grandeurs, de ses habitants aussi, qu'il ne cesse d'observer comme l'un des innombrables visages actuels de l'humain.
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Source : http://www.lotfiakalay.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Comment définir les islamistes ? Réponse : c’est une minorité sectaire acceptée par la majorité musulmane. Et les musulmans ? C’est une majorité muette refusée par une minorité braillarde.
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Ils voudraient effacer le mauvais souvenir des guerres perdues sans se rendre à cette évidence que ce qu’il y a de pire qu’une guerre perdue, c’est une guerre trouvée, l’Irak et l’Afghanistan en savent quelque chose. Ah, l’Afghanistan ! Je n’ai jamais compris ce mélange de haine, de mépris et de peur qu’ont les talibans pour la femme qu’ils enferment dans d’épaisses et opaques couches de lingerie féminine que François Couperin nommait « les barricades mystérieuses ». « La burka, c’est pour son bien ! » rétorquent-ils. Reste qu’imposer le bien est le mal suprême.
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Le patron m’a dit : « Vite, prends le premier avion pour Tanger, cette fois-ci, ça va barder pour de bon. » A peine arrivé au Maroc, une grosse déception m’attend : c’est le calme plat. Où sont les cadavres qui jonchent les rues ? Pas la moindre volute de gaz lacrymogènes à cause d’un violent Charki réactionnaire et valet du colonialisme, qui souffle dans la ville. Pas même une carcasse de voiture calcinée à se mettre sous l’objectif, j’en ai été réduit à photographier quelques crève-la-faim qui traînaillaient en sniffant la colle de rustine. Des banques saccagées ? Nos lecteurs en ont vu d’autres, on ne fait pas trois heures d’avion pour montrer un guichet détruit, Villeurbanne ou La Courneuve auraient suffi.
À l’hôtel quatre étoiles qui en vaut une, j’ai appris par les informations de Tele-Cinco qu’un haut fonctionnaire du ministère espagnol de la justice a été victime d’une lettre piégée qui lui a arraché trois doigts. Sans être troufion de Polytechnique, j’en ai déduit que ce magistrat s’est trouvé à deux doigts de perdre la main tout entière. Pauvre homme ! Que vaut un juge sans l’index accusateur ? Ah ! si seulement cet attentat s’était produit au Maroc ! Je vois d’ici le titre : « L’institution judiciaire marocaine gravement ébranlée à la suite d’une mystérieuse agression à l’explosif survenue en plein cœur de la capitale chérifienne. Un observateur qui a requis l’anonymat redoute une flambée de violence. » J’aurais eu mon scoop... Hélas, l’attentat, non, l’incident n’a eu lieu qu’en Espagne, capitale journalistique du bidonnage professionnel, bastion de la démocratie, de la sécurité et de la stabilité.
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