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4/5 (sur 30 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : L'Aiguillon-sur-Mer (Vendée) , le 29/05/1911
Mort(e) à : Paris , le 03/08/2001
Biographie :

Louis Chevalier, né le 29 mai 1911 à L'Aiguillon-sur-Mer (Vendée) et mort le 3 août 2001 à Paris, est un historien et démographe français, professeur au Collège de France et spécialiste du milieu parisien. Il a apporté une nouvelle méthode de description sociale.

Après sa scolarité primaire à L'Aiguillon-sur-Mer, et secondaire à Luçon, puis à Reims et au lycée Henri-IV, il est admis en 1932 à l'École normale supérieure, d'où il sort quatre ans plus tard agrégé d'histoire.

Il est d'abord professeur au lycée de Reims, mais intègre, par la suite,l'INED, créé en 1945, sous l'impulsion d'Alfred Sauvy, dont il devient directeur des travaux au service historique et géographique. Parallèlement, il enseigne la démographie et l'histoire générale du XXe siècle à l'Institut d'études politiques de Paris, à partir de 1946.

C'est en 1951 qu'il soutient à la Sorbonne sa thèse de doctorat ès-lettres sur « Les fondements économiques et sociaux de l'histoire de la région parisienne ». Il est alors élu au Collège de France, où il est titulaire de la chaire d'histoire et de structures sociales de Paris et de la région parisienne, de 1952 à 1981.

Il est également chargé de recherches historiques pour l'Institut national d'études démographiques, conseiller de nombreux préfets de la Seine, dont Émile Pelletier, chargé des sciences humaines au Comité des 12 de la recherche scientifique créé par Charles de Gaulle, créateur et président du Centre international d'études des problèmes humains de Monaco.

Son ouvrage Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle siècle a renouvelé l'étude du crime et a inspiré de nombreux travaux universitaires. Il a également été une importante source d'informations pour nombre de romanciers et cinéastes.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Conséquence essentielle jamais prise en compte de l'éventration des Halles : en coupant la langue à son ventre on a coupé le sifflet à Paris, son esprit a tourné ramollo, spongieux. Maintenant que Paris est fichu, que les émois du derrière et, ultime danger, les plaisirs de la table conduisent recta boulevard des Encéphalo-allongés, comment ne pas voir qu'ils nous ont doré la pilule avec leur progrès, leurs "trente glorieuses" et leur qualité de vie ?
Ah ! les vaches ... folles de prétention, que Chevalier envoie paître, pères fondateurs, énarques et assimilés, sûr d'eux-mêmes et dominateurs, qui, depuis quarante, bientôt cinquante ans, se sont arrogé le droit de "repenser Paris", de tout foutre en l'air.
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On réduit ainsi le journal à n'avoir ni conscience, ni doctrines, ni principes, à n'être qu'un recueil d'anecdotes graveleuses, de commérages venimeux et d'ineptes diffamations
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Comment ne pas entendre monter du royaume des ombres la plainte de l’Enfer ? « Et moi aussi j’ai habité dans cette ville. » Et j’étais cette ville. « M’as-tu donc oublié ? »
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L'un des traits les plus singuliers et les plus réguliers de la société de Paris, c'est que tous les quinze jours environ on a un sujet, un lieu commun de conversation nouveau, grand ou petit, comète ou révolution, tremblement de terre ou vente de charité, ou question d'Orient, ou Colomba, ou Lucrèce : on cause partout de la même chose, l'invention est rare, même pour les sujets de conversation ; chaque personne qui entre remet sur le tapis l'éternel dada.
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Si l'on en juge par la littérature pittoresque, les plus ardents au désir ou les plus réputés en la matière étaient les travailleurs des abattoirs. Ils bénéficiaient déjà de la vieille gloire des bouchers que résumait aux yeux des Parisiens "la marche du boeuf gras". A cette espèce de noblesse qu'ils semblaient posséder de droit s'ajoutait le lustre nouveau dont les parait la splendeur des abattoirs crées par Napoléon surtout de Montmartre inauguré en 1818.
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En 1977, se jeter aux pieds de la ville, c'était se jeter dans un trou, celui des Halles. En quelques années, Paris venait de passer, d'être passé de vie à trépas.
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Paris, la mer qui pense apporte - Sur le pas de ta porte - ô tavernier du quai des brumes - Sa gerbe d 'écume... griffonne à la hâte Max Jacob sur le livre de bord du Lapin Agile. Cette écume ce sont les aventuriers de tout poil qui peuplent les souvenirs des écrivains de la butte et puis ce sont les aventuriers que les faits divers de Montmartre mettent en scène. De jeunes voyous parisiens venus des environs ou de lointains quartiers.
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C'est la France qui a contribué au progrès de l'Islam [en Algérie], en rendant par exemple l'usage de l'arabe obligatoire dans les justices de paix. L'islamisation de la Kabylie en particulier est d'époque récente. ("Le problème démographique nord-africain", 1947)
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"À peine née, écrit Léon Gozlan de La Parisienne, dans Le Diable à Paris, on la roule dans du linge et on l'envoie à la grâce de Dieu, aussi loin que possible chez une nourrice qui l'accroche à un clou. Un beau jour, au bout de 18 mois, 2 ans, le père dit "Nous avons pourtant une fille en nourrice"
Cette chère enfant ! répond la maman, il serait bien temps de la retirer" La semaine suivante, une paysanne rapporte dans ses bras, entre un gros bouquet de fleurs des champs et un fromage rond,
une petite fille sauvage"
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Le dimanche, écrit La Bédollière, les porteurs d'eaux auvergnats vont à la musette, à la danse auvergnate, jamais au bal français; car les auvergnats n'adoptent ni les mœurs, ni la langue, ni les plaisirs parisiens. Il restent isolés comme les Hébreux dans Babylone, au milieu de l'immense population qui tend à les absorber; et l'ont peut dire que, plus heureux que les sauvages, ils emportent leur pays à la semelle de leur soulier.
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