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2.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 19/11/1904
Mort(e) à : Ixelles , le 16/05/1997
Biographie :

Pseudo de Louise SCHEIDT.

Devenue académicienne, romancière et nouvelliste, autrefois poétesse et grande voyageuse, essayiste à ses heures et moraliste dans l'âme, l'écrivain qui se fait appeler Louis Dubrau est une femme qui a bâti une oeuvre littéraire féconde, diverse et riche : poèmes et aphorismes, reportages et récits, contes et romans sont tous marqués par une philosophie amère de l'existence et la quête désespérée d'une vérité cachée.

L'impossible bonheur et la mésentente du couple sont les thèmes romanesques qui lui ont permis d'accéder à la notoriété avec A la poursuite de Sandra, qui reçut le prix Rossel en 1963. La clarté de son écriture quasi parfaite et classique lui a valu d'être élue à l'Académie. Elle fut également vice-présidente de l'Alliance française de Belgique et autrefois la secrétaire générale du P.E.N. Club. Ces honneurs et ces engagements ne l'ont pas empêchée de rester indépendante et de garder un franc parler... Octogénaire, elle montre toujours une vivacité d'esprit qui donne à son regard une étonnante jeunesse.

19 novembre 1904 : Naissance de Louise Scheidt à Bruxelles d'une mère belge (Catherine Desmedt) et d'un père lorrain, natif de Metz.

1906 : Alors que Louise a deux ans à peine, son père se suicide. Comme, dit-on, elle lui ressemblait, elle se réfugiera plus tard dans une "immense tendresse pour l'absent".

1912 : Remariage de sa mère avec un homme dépourvu de coeur. Nouveau malheur pour l'enfant qui lit et... écrit sa première oeuvre : une pièce de théâtre Fleur de malheur, dont le texte est perdu.

1918 : Premiers essais de roman et premier pseudonyme, "Sône Arpenka".

1925 : Louise part pour Paris et suit en élève libre des cours à la Sorbonne et au Collège de France, elle fait du dessin, de la musique, du chant et fréquente beaucoup les peintres. Il y en aura plus tard dans son oeuvre romanesque...

1934 : Rentrée à Bruxelles, elle donne des récitals de chant à la Maison d'Art, et publie dans Le Thyrse son premier poème sous le nom de Louis Dubrau : le pseudonyme masculin a été choisi "par souci d'objectivité et pour éviter la misogynie des critiques" et "Dubrau", pour rappeler le nom de sa grand-mère paternelle. C'est alors qu'elle rencontre Pierre Louis Flouquet et le groupe du Journal des Poètes, auquel elle collabore bientôt comme critique et conférencière.

1935 : Mariage avec Fernand Janson, professeur de morale. Louise n'est pas heureuse en ménage.

1936-38 : Publication coup sur coup
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
- Votre fille vous en veut ?
- Cela lui passera. On n'est jamais définitivement brouillé avec ses parents tant qu'ils ont quelque bien. C'est seulement lorsqu'ils se sont dépouillés qu'on commence à trouver qu'ils exagèrent, qu'ils vivent trop vieux, qu'ils y mettent de l'indiscrétion.
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On a des amis quand on a vingt ans, quand on est tous plus ou moins sur la même ligne de départ. Mais à quarante ans on n'a plus que des relations. Il faut attendre l'âge de la retraite, et que chacun ne puisse plus rien changer à sa ligne d'arrivée, pour retrouver des amis.
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- Vous n'avez jamais regardé des yeux d'enfant pour parler ainsi.
- C'est ce qui vous trompe. Et ce que j'y ai vu, dans ces yeux d'enfants, c'est ce qu'on peut voir dans un regard adulte, en moins achevé, en moins définitif. Ne me parlez pas d'innocence. Il n'y a pas plus roublard, plus cruel, plus violent, plus instinctivement possessif et menteur qu'un enfant. Songez aux terrifiantes colères des nourrissons, et à leurs gazouillements prometteurs pour peu qu'ils souhaitent obtenir quelque chose. Voyez la manière dont ils se saisissent de tout ce qui passe à leur portée et la férocité gratuite qu'ils mettent à détruire, à pétrir, à rendre méconnaissable ce dont ils se sont emparés.
- C'est vous qui êtes féroce !
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- Il faut que ceux qui pénètrent dans votre bureau se sentent comme agressées, m'avait dit mon décorateur.
- Ah oui ? Pourquoi ?
- Le choc est indispensable si l'on veut créer une impression de chute libre.
A quoi j'avais répondu :
- La chute ne sera pas seulement une impression pour le malheureux qui prétendait s'asseoir sur un de vos sièges. Enlevez-moi tout ce fatras futuriste. Faites crépir les murs dans le ton que je vous ai indiqué, je m'occupe du reste.
-Vous aurez des regrets.
- Tant pis, je m'en accommoderai.
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Les paroles que j'avais prononcés quelques semaines plus tôt, alors que je logeais dans le petit flat de mon ami Pierre, me revinrent aux lèvres : "Que fait-on lorsqu'on se sent incapable de rien faire ?" La réponse semblait toute simple : rien. Mais ce rien était lourd de signification car, à moins de se tuer, personne ne peut se gommer de la vie.
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Je n’aime pas les salons d’ensemble. J’estime qu’à réunir des oeuvres de disciplines différentes, on ne risque que de les desservir. Lorsque les factures s’opposent, elles mettent surtout évidence leurs défauts respectifs. La critique s’y perd et, par mesure de prudence, s’en tient à des généralités qui mécontentent tout le monde.
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Hélas, depuis la mort de Marie, un courrier auquel il me répugne de répondre s'y amoncelle : sincères condoléances...nous avons appris avec consternation... croyez qu'il nous en coûte...
Combien ? La valeur d'un timbre de poste ?
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Préface de l'éditrice :

Elle recherche l'élargissement. C'est d'ailleurs ce qu'elle attend d'un roman : qu'il "élargisse son champs de vision", comme elle le dira plus tard dans une interview donnée à Frédéric Kiesel.
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On ne ressuscite pas le passé. On le regrette, ou on le renie.
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