maintenant le ciel
à vif
et cette hirondelle
qui à elle seule
veut faire le printemps
tu la retiens un instant
dans ta paume
pour mieux la rendre
à la patience des feuillages
où elle cache son nid
sans inquiétude
tu guettes le vert
illisible
troué de chants
tu écris
comme si la mort
n’existait pas