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Citations de Louise Rennison (165)


Ce chat est gravement givré. Je l’ai trouvé à Loch Lomond en Ecosse dans le jardin de la pension de famille où on passait nos vacances avec les parents. La pension s’appelait « Au bon coin », c’est vous dire le style de vacances.
Le jour où il a massacré mon pull quand je l’ai pris dans mes bras, j’aurais dû me douter qu’au rayon chat tout ne tournait pas rond. Mais il était tellement mignon comme chaton, tout tigré avec des poils longs et d’immenses yeux jaunes. Déjà petit, on aurait dit un bébé chien. J’ai supplié mon père de me laisser le ramener à la maison.
— S’il reste ici, il mourra. Il a pas de papa et il a pas de maman.
A quoi il a répondu :
— C’est probablement parce qu’il les a mangés.
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16h18. Nom de Dieu de nom de Dieu !!!! Robbie était à la grille… sûrement à attendre sa fiancée. J’ai fait comme si je ne l’avais pas vu. Mais il m’a lancé :
— Sont charmants tes copains.
Là évidemment, obligée de marquer le coup. J’étais super blême. J’ai cherché un truc méga intelligent à lui dire qui soit en même temps blessant et plein d’esprit. Quelque chose qui lui fasse comprendre que j’étais un être délicat.
— Je crois que tu me confonds avec quelqu’un qui s’intéresserait à ce que tu dis.
Et hop, je l’ai planté là.
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- Je peux te parler une seconde, Georgia ?
- Oui, bien sûr ...
Il n'avait pas très à l'aise non plus.
- Écoute, s'il s'agit de Jas et de Tom, je suis désolée de t'avoir contrarié... Je trouve Tom super et Jas l'adore.
- Tant mieux, mais il ne s'agit pas d'eux. Voilà, je voulais juste te donner ça...
Et pof, il m'embrasse !!! Je ne vous raconte pas l'état de liquéfaction de la fille, une vraie méduse. C'était trop bien. Un baiser style vingt sur dix. J'ai tout eu, les feux d'artifice, les orchestres, les vagues qui s'écrasent contre les rochers. la totale... je ne sais pas combien de temps ça a duré. J'étais limite pâmoison.
Quand on est revenu sur terre, il m'a fait :
- Ça fait trop longtemps que j'en ai envie mais je sais que c'est pas bien.
J'ai voulu lui répondre mais j'avais perdu l'usage de la parole, ça sortait tout en désordre :
- Ng ng... ça va. Mais ng ng, c'est bien. Ce que je veux dire c'est que, je, ce que, toi et, toujours même quand je ng.
Il m'a regardée comme si je parlais chinois. Mais je ne parlais pas le chinois, je parlais le n'importe quoi.
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— Vous allez à quel collège ?
Je m’apprêtais à lui répondre… quand Super-Canon est sorti de l’arrière-boutique.
Je vous jure qu’il est tellement beau qu’on ne peut pas s’empêcher de cligner des yeux et de rester la bouche ouverte comme un poisson hors de l’eau. Il était très grand, avec de longs cheveux noirs, des yeux bleu foncé super intenses et une grande bouche. Et il était tout en noir. (C’est tout ce dont je me souviens, monsieur l’Inspecteur.) Il était venu apporter une tasse de thé à Tom qui lui a dit merci. Puis Super-Canon s’est exprimé :
— Je ne peux quand même pas laisser mon petit frère s’éreinter à servir des pommes à deux jolies filles sans même lui offrir une tasse de thé.
Puis il a FAIT UN CLIN D’ŒIL à Tom et il m’a SOURI avant de s’en retourner d’où il venait.
Je suis restée plantée là, les bras ballants, à contempler l’espace où S-C se trouvait quelques secondes plus tôt. En tripotant sauvagement mes pommes.
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En partance pour le rassemblement de clownomobiles dans le véhicule de forte longueur quand un gros 5x5 nous dépasse, permettant à tout un chacun de lire l’autocollant apposé sur sa vitre arrière qui dit comme ça : « Si vous voyez les jumeaux tomber, klaxonnez ! » De mon point de vue perso, sehr sehr le riant.
Moi à Vati :
- On pourrait en avoir un : « Si vous voyez oncle Eddie tomber, ne pas klaxonner ! »
Mutti :
- Ne sois pas si insolente.
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Dimanche 30 août.
11h. Merci mon Dieu, ils sont partis. Enfin ! C’est quoi toutes ces foutaises de famille heureuse ? Tous ces « On devrait faire des choses ensemble » ?
Comme je l’ai fait remarquer à papa :
— On a déjà pas de bol de se retrouver coincés tous les quatre dans la même baraque, alors pourquoi faudrait-il se pourrir la vie encore plus en allant traîner tous ensemble dans une jardinerie ?
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En ce moment, on apprend le Japon en géo et pour agacer Œil-de-Lynx, j’ai mémorisé tous les noms des îles : Hokkaidò, Honshù… euh… presque tous. L’an dernier, j’avais fait la même chose avec les fleuves français (grâce au système mnémotechnique dit du GROS LARD : Gironde, Rhône, Oise, Seine, Loire, Aude, Rhin, Doubs). Je vous garantis que ça fait un effet bœuf quand vous les débitez à toute allure au moment où le prof vient de vous reprocher de ne pas être attentive.
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.....L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme ; et voilà pourquoi l'ailé Cupidon est peint aveugle.
En dessous, de façon presque illisible, il a ajouté : Je sais que tu aimes bien ce genre de trucs. À plus.
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On part faire la fête en bande. Mon père tient absolument à venir me chercher à minuit. Inutile de discuter, tout ce que j’obtiens de lui, c’est : « Tu as bien de la chance. De mon temps… bla bla bla. » Et là, on est reparti pour le Moyen Âge qui d’après lui s’appelle les années soixante-dix.
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Mon père a la psychologie d’un Teletubby sauf que la sienne est moins développée.
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Mercredi 28 juillet
15h35. Je suis la copine d'un Super-Canon mais je ne laisserai pas ce nouveau statut entamer mon naturel naturel.
Coup de fil à Jas.
- Quand j'aurai des tas d'amis super intéressants et classieux, je te garderai toujours comme copine. Parce qu'on est des vraies amies et que ce n'est pas un garçon qui pourra nous séparer.
Réponse de Jas :
- Tom m'a dit qu'il allait m'offrir un faux tatouage. J'ai l'intention de me le mettre sur la fesse gauche et de ne plus la laver jusqu'à son retour.
- Dis donc, Jas, ce serait trop de te demander de laisser ton derrière en dehors de la conversation ?

Vendredi 30 juillet
17h00. C'est moi qui ai préparé le dîner pour Mutti et Libby. Purée de pommes de terre et saucisses. J'ai cru que Mutti allait fondre en larmes.
22h00. Tôt couchées, tôt levées, font les ...
Bref, fait la Georgia hors de portée de sa maman qui a piqué une méga crise en voyant l'état de la cuisine.
22h15. Pourquoi faut-il qu'on s'en prenne toujours à moi, même pour des broutilles ? Honnêtement, est-ce que c'est vraiment ma faute si deux poêles ont pris feu ? Je les ai planquées dans le jardin.
Quoi qu'il en soit, je refuse d'être indisposée par ce remue-ménage. Je garderai donc mon calme sous mon masque à l'œuf et à l'huile d'olive.
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Plus que trois heures pour me préparer avant de retrouver les copines à la grande horloge. On part à la fête en bande. Mon père tient absolument à venir me chercher à minuit. Inutile de discuter, tout ce que j'obtiens de lui, c'est : "Tu as bien de la chance. De mon temps.... bla bla bla." Et là, on est reparti pour le Moyen Age qui d'après lui s'appelle les années soixante-dix.
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En regardant des vieux albums photo... je comprends mieux pourquoi je suis si laide. Les photos de papa quand il était tout petit sont terrifiantes. Il a un nez gigantesque qui lui mange la moitié de la figure. En réalité, c'est juste un nez avec deux jambes et deux bras.
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« 14h00

J'ai la pince. Je ne m’explique pas comment maman est allée s’imaginer que je ne la trouverais pas dans le tiroir à cravates de papa. En plus de la pince, je suis tombée sur un truc super bizarre. Un genre de tablier plié dans une boîte. J’espère contre toute attente que mon père n’est pas un travesti. Devoir « comprendre » sa féminité serait plus que je ne pourrais en supporter. J’imagine Libby, maman et moi obligées de le regarder se dandiner en chemise de nuit et mules d’intérieur garnies de plumes de cygne. Si ça se trouve, faudra même qu’on l’appelle Daphné.

Bon Dieu, que ça fait mal de s’épiler ! Il faut que je m’allonge. La douleur est atroce. J’ai les yeux qui pleurent comme des fontaines.

14h30
C’est au-dessus de mes forces. Je n’ai enlevé que cinq malheureux poils et mes yeux ont déjà doublé de volume.

16h00
J’abandonne. J’essaie le rasoir de papa.

16h05
Plus coupant que je ne pensais. Il y a plein de poils qui sont partis d’un seul coup. Maintenant, faut que je fasse l’autre œil pareil.

16h16
Merde de merde ! Je trouve ça pas mal mais ça me fait un œil tout étonné. Il faut que j’égalise l’autre à nouveau.

18h00
En me voyant, maman a failli lâcher Libby. Je vous retranscris exactement ce qu’elle m’a sorti :
- Mon Dieu ! Mais qu'est-ce que tu t’es fait, espèce d’idiote ?
Ce que je peux haïr les parents. Parce que c’est moi l'idiote, c’est ça ? ? ? Ils sont trop nuls. Ce qu'elle voudrait sans doute, c’est que j’aie encore l’âge de Libby pour pouvoir me mettre des bonnets ridicules à oreillettes avec des canards dessus. Elle est trop ! Trop ! Trop ! Trop !

19h00
Quand papa est rentré, je les ai entendus qui parlaient de moi.
- Grommelle, grommelle... Elle ressemble à... grommelle grommelle.
Ça, c’était maman. Puis papa :
- Elle a QUOI??? Bon... grommelle... grommelle... grogne... grogne. Tap tap tap dans l’escalier, bang, bang, bang sur ma porte.
- Georgia, qu’est-ce que tu as encore fait ?
Il ne risquait pas d'entrer, j'avais poussé ma commode contre la porte. Planquée sous les couvertures, j’ai hurlé :
- Au moins, je suis une vraie femme maintenant ! ! !
- Et ça veut dire quoi ça, bordel de merde ?
Honnêtement, il y a des moments où il est vraiment vulgaire.

22h30

Peut-être qu’ils repousseront cette nuit. En combien de temps ça repousse des sourcils ?

Vendredi 28 août

11h00
Ils n’ont pas repoussé. »


« 16h00
Je viens de m'apercevoir que Libby a utilisé mes dernières serviettes périodiques pour faire des hamacs à ses poupées.

16h30
Elle a entièrement vidé mon tube de fond ^PWP^ de teint sur son panda qui a la tête très beige à l’heure qu’il est. »

« 20h05

J’adore la vie ! ! ! Jas m’a appelée pour me dire qu’on était invitées à la fête de Katie Steadman et... que Tom et Robbie étaient invités aussi. Trop génial ! ! ! ! ! Si ça se trouve, c’est parce que j’ai fait la gentille avec elle qu’on est invitées. QU’EST-CE QUE JE VAIS METTRE ? ? ? ? Plan Orsec déclenché ! Il me reste à peine deux semaines pour trouver.

20h10

Je ferais mieux de faire mon yoga.

20h15

Je ferais mieux de commencer à me faire des masques dès maintenant.

20h20

Je me demande si mon nez ne diminuerait pas de volume si je dormais avec une pince à linge dessus comme Amy dans Les Quatre Filles du docteur March ? Est-ce que quelqu’un peut me dire pourquoi ma mère ne s’est pas mariée avec un type qui avait un pif normal ?

20h30

J’ai demandé à maman pourquoi elle avait épousé papa (il était au bowling avec oncle Eddie - tu le crois ça?). Elle a réfléchi un moment avant de me sortir :
- Il me fait rire.
Il la fait rire... Il la fait rire... Bart Simpson me fait rire mais ce n’est pas une raison pour l’épouser. »


« 10h00

J’ai emmené Libby faire une balade en poussette. Ambiance blues automnal. Elle n’arrêtait pas de chanter :
« Je suis la reine. Oh, je suis la reine. » Elle avait refusé que je lui enlève ses ailes magiques et l’installation dans la poussette avait viré au cauchemar. Les nuages filaient à toute blinde dans le ciel mais il y avait du soleil et l’air était vif. En faisant un petit effort, j’ai réussi à tomber le masque et j’ai fini par accompagner Libby dans ses vocalises. On était en train de hurler toutes les deux : « Je suis la reine. Oh, je suis la reine » quand il a surgi d’une Mini Cooper rouge. Robbie. Le Super-Canon.
- Bonjour ! On se connaît, il me semble, non ?
Je lui ai fait un sourire dément en essayant toutefois de maîtriser les velléités d’expansion de mon nez. J’ai une technique pour ça. Je relaxe bien la bouche, je mets la langue derrière la lèvre du haut et je n’oublie surtout pas de dilater légèrement les narines pour éviter qu’elles n’en fassent qu’à leur tête. Il m’a regardée un peu bizarrement.
- Les pommes, je lui ai fait non sans humour.
- Ah, oui. Je me souviens. Tu es venue au magasin avec ta copine.
Il a souri à nouveau. Quand il sourit, il est à tomber. Puis il s’est penché vers Libby qui, fidèle à elle-même, lui a jeté un de ses regards terrifiants genre «je suis une enfant gravement perturbée ». Elle lui a sorti :
- Je suis la reine
Et lui :
- C’est vrai, ça ?
(Oooohhh, il est trop mignon avec les enfants !)
Et là, Libby a été grandiose :
- Parfaitement, je suis la reine et Georgia a fait un gros caca ce matin.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Il n’en croyait pas ses oreilles. Personne n'en croyait ses oreilles. Rien d’étonnant à ça, on ne peut pas en croire ses oreilles, voilà pourquoi.
Il s’est relevé d’un bond.
- Faut que j’y aille.
Puis il a ajouté :
- A plus.
Et je me suis dit : « Pense Sharon Stone. Pense Sharon Stone. » Alors, je lui ai fait :
- On se verra probablement à la fête de Katie.
Et là, il me sort :
- Non, j’y vais pas. J’ai un autre truc ce soir-là. »

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Dieu merci, je n’ai pas voulu l’importuner avec mon bulletin de notes. Je l’ai signé moi-même pour lui éviter une lecture fastidieuse.
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Dimanche 23 août

Dans ma chambre
Il pleut

10 h 00
Oncle Eddie est passé voir papa et, comme de bien entendu, il a fallu qu'ils viennent rôder tous les deux dans ma chambre pour voir ce que je faisais. Si oncle Eddie (qui est plus chauve que chauve) me dit encore une fois : "Dis, tu crois que ça se tartine les boules de billard?", je crois que je me tuerai. Il n'a pas l'air de se rendre compte que ça fait un moment que j'ai remisé la barboteuse. J'ai envie de lui hurler à la tronche : "J'ai quatorze ans, oncle Eddie! Je déborde de féminité! Je te ferai dire que je mets un soutif! D'accord, je ne le remplis pas et il lui arrive de remonter jusqu'au cou quand je cours pour attraper le bus... mais mon potentiel femme est là, Tête d'Oeuf!"
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- Résultat des courses, c'était...
- Tu l'as dit... le festival du bécot.
- Sacré bleu !
On aurait dit que Jas était en train de réfléchir, ce qui, primo, est inhabituel et, deuzio, fout carrément la pétoche.
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Là, elle commençait vraiment à me courir sur le haricot. Et pas qu'un peu. Dans sa chambre, tout est bien rangé. Pour moi, les trucs à leur place, c'est signé "personne mortellement ennuyeuse".
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- Tu n’as qu’à faire le test du crayon pour savoir. Je t’explique. Tu glisses un crayon sous un sein et si le crayon tombe, c’est que tu n’as pas besoin de suspension. Maintenant si le crayon reste coincé sous le sein, là tu sais qu’il faut investir d’urgence dans un soutif.
Jas était tout ouïe.
- C'est vrai ?
- Comme je te le dis. Ma mère, c’est pas de bol, elle peut se fourrer toute une trousse sous son flotteur si elle veut.
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J’ai ignoré Jas toute la journée. C’est fatigant, mais il faut bien que quelqu’un le fasse.
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