Ce 21 juin 1940 à 18h, une colonne allemande entre dans Lorient et se rend à la préfecture maritime où est revenu l'amiral de Penfentenyo. Celui-ci déclare à l'officier allemand: Je n'ai rien à vous rendre. Tout ce qui vole est parti, tout ce qui flotte a été évacué. Même le torpilleur Bouclier, amputé de son avant, a été remorqué par l'arrière ; il est en sûreté en Angleterre. Tous nos approvisionnements sont détruits. Nos bassins de radoub sont inutilisable. Nos banques sont vides. J'ai fait brûler tous les signes monétaires pour que vous ne vous en empariez pas. Les clefs de Lorient, pur symbole dont la marine m'avait confié la garde, on été mises en sûreté. Mon épée enfin, je l'ai fait disparaître pour ne pas avoir à vous la rendre.
Le 27 juillet 42, l'amiral Doenitz a fait une longue déclaration à la presse allemande. Il a déclaré que des temps difficiles pour l'arme sous-marineallaient venir...
Le U 123 effectue 12 patrouilles de combat de 1940 à 1944, avec trois commandants successifs. Ses torpilles touchent 50 navires alliés, dont 44 sont coulés. Ce qui le place à la troisième place des U-BOOTE ayant eu les plus de résultats.
Étant l'un des rares U-BOOTE à survivre à la guerre, le U 123 reprendra du service dans la marine nationale française sous le nom de sous-marin Blaison.