-Tu avais donc un cœur.
-Un cœur.
-Un cœur qui peut aimer.
-Un cœur qui peut pleurer.
-Un cœur qui peut saigner.
-Un cœur qui peut tuer !
Belle, est-ce le Diable qui s'est incarné en elle, pour détourner mes yeux du Dieu éternel ?
Qui a mis dans mon être ce désir charnel, pour m'empêcher de regarder vers le ciel ?
Elle porte en elle le péché originel, la désirer fait-il de moi un criminel ?
Celle qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien, semble soudain porter la croix du genre humain.
O Notre Dame, oh, laisse-moi rien qu'une fois, pousser la porte du jardin d'Esmeralda.
-C'est un prêtre infernal qui me poursuit, il m'apparait partout dans la nuit.
-Cette fille a des hallucinations qui sont le fruit de son imagination.
-Il vous ressemble un peu monsieur !
-Regardez le feu qu'elle a dans les yeux !
Mangez mon corps, buvez mon sang, vautours de Mont faucon. Que la mort au-delà du temps unisse nos deux noms. Laissez mon âme s'envoler, loin des misères de la terre, laissez mon amour se mêler à la lumière de l'univers.
-Les petites choses toujours viennent à bout des grandes, et la littérature tuera l'architecture.
-Les livres des écoles tueront les cathédrales, la Bible tuera l'Église et l'Homme tuera Dieu.
Ceci tuera cela...
Cet océan de passion qui déferle dans mes veines, qui cause ma déraison, ma déroute ma déveine... Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne, lentement je m'y noierai sans qu'un remords ne me vienne !
Ces deux mondes qui nous séparent, un jour seront-ils réunis ? Oh, je voudrais tellement y croire, même s'il me faut donner ma vie. Donner ma vie pour changer l'histoire.
Je sens ma vie qui bascule vers une terre inconnue. Je vois la foule qui recule quand je marche dans la rue. Je suis un homme mis à nu. Un homme mis à nu.
Entends le cri d'un homme qui a mal, pour qui un million d'étoiles ne valent pas les yeux de celle qu'il aime, d'un amour mortel... Lune...
Caresse-moi d'une main, torture-moi de l'autre. Fais-moi expier ma faute. L'enfer où tu iras, j'irai aussi, et ce sera mon Paradis !