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4.26/5 (sur 7330 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 13/05/1957
Mort(e) à : Rome , le 31/05/2023
Biographie :

Luca Di Fulvio est un homme de théâtre et un écrivain italien, auteur de roman policier, de fantastique et de littérature d'enfance et de jeunesse.

Avant de fonder sa propre compagnie de théâtre (Le Moveable Feast), il travaille avec Paola Bourbons, Sergio Graziani, Mario Marans, Andrzej Wajda. Il est également consultant éditorial de plusieurs maisons d'édition.

Ses romans mêlent habilement histoire, suspense et émotions.

Publié en 1996, son premier roman, "Zelter", est une histoire de vampire.

Son deuxième roman, "L’empailleur" ("L'impagliatore", 2000), est un thriller qui est adapté au cinéma en 2004 par Eros Puglielli sous le titre "Ochi di cristallo".
Les droits cinématographiques de son roman "L'échelle de Dionysos" ("La scala di Dioniso", 2006), dont il a aussi écrit le scénario, sont vendus avant même la parution du livre en librairie.

Sous le pseudonyme de Duke J. Blanco, il aborde la littérature d'enfance et de jeunesse avec "I misteri dell'Altro Mare" en 2002.

Luca Di Fulvio est devenu l'un des nouveaux phénomènes littéraires à suivre avec la sortie de "Le gang des rêves" ("La gang dei sogni", 2008), le premier tome d'une saga familiale. Plébiscité par les libraires et les lecteurs, le livre, qui raconte le New York des années 20 par les yeux d'un jeune Italien, s'est lentement mais sûrement transformé en best-seller. Suivront "Les enfants de Venise" ("La ragazza che toccava il cielo", 2013) puis "Le soleil des rebelles" ("Il bambino che trovò il sole di notte", 2018).

Luca Di Fulvio est finaliste du prix Bancarella 2021 avec "Mamma Roma" ("La Ballata della città eterna", 2020).

Atteint de la maladie de Charcot, il est décédé à 66 ans.

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LE PARADIS CACHÉ - LUCA DI FULVIO


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Tu sais ce que c’est l’amour ? fit-elle. C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre.
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Devenir riche, ça ne veut rien dire. Tu dois vouloir quelque chose qui nourrit le cœur. Ou tu mourras à l'intérieur.
p321
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La vie est simple. Quand elle devient compliquée, ça veut dire qu'on se trompe quelque part. Ne l'oublie jamais. Si la vie devient compliquée, c'est parce que c'est nous qui la compliquons. Le bonheur et la souffrance, le désespoir et l'amour sont simples. Il n'y a rien de difficile.
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On naît chien ou on naît loup. Si tu es né chien, les coups de bâton auront raison de toi. Si tu es né loup, tu mordras le bâton aussi longtemps qu'il te restera du sang dans les veines.
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Depuis quelques jours, l'été s'était abattu sur la cité et avait tué le printemps, avec la même brutalité que l'hiver avait déployée pour l'empêcher de naître, à peine plus de deux mois auparavant.
p322
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Quelqu'un de si haut placé que si tu t'asseyais à coté, t'en aurais le vertige.
p693
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Et c'est avec cette fureur qu'il regardait les hommes et les femmes de son quartier : il les voyait plus petits que d'ordinaire et plus poilus, avec des sourcils tellement fournis qu'ils ne dessinaient qu'une grosse ligne noire au-dessus des yeux. Et tous ces regards de vaincus, ces dos courbés par la misère et la résignation, et ces poches toujours vides qui criaient la faim, grandes ouvertes comme les bouches hurlantes de leurs enfants mal nourris. Et pendant qu'il s'éloignait, c'était comme si les éternels discours de tous ces gens, des malheureux comme lui, résonnaient dans ses oreilles. Il les entendait parler du ciel et du soleil de leur pays natal [l'Italie], qu'ils avaient fui sans pouvoir s'en débarrasser et gardaient accroché à leurs épaules comme un parasite ou une malédiction ; il les entendait parler de mules, moutons et poulets, et puis de la terre, cette terre qu'il fallait labourer à la sueur de son front et nourrir avec le sang de ses mains et qui était, à les entendre, la seule chose qui vaille quoi que ce soit dans ce monde. Et il entendait aussi toutes leurs rengaines sur l'Amérique, l'extraordinaire nation qui promettait tout mais qui, à eux, ne donnait rien. Et tandis qu'il les poussait, se frayant un passage parmi les marchands ambulants de lacets et bretelles, et parmi les femmes occupées à envelopper dans du papier une saucisse qui devrait suffire à quatre bouches, il retrouvait la sensation de malaise et d'exaspération qu'il avait toujours ressentie, parce que ces gens parlaient de l'Amérique comme d'un mirage, comme de quelque chose qui n'existait que dans les histoires, alors qu'elle était pourtant là, devant leurs immeubles : comme s'ils ne savaient pas la voir, la saisir ! Comme s'ils étaient partis mais jamais arrivés !
Tête baissée, il traversa ce que tout le monde appelait le Bloody Angle, à Chinatown, entre Doyer, Mott et Pell Street. La couleur de la peau changeait, les maillots de corps tachés de sauce tomate laissaient place aux tuniques sans col, la forme des yeux était différente ainsi que les odeurs flottant dans les rues - ici, c'était un mélange d'oignon, opium, huile de friture et amidon des teintureries - mais les regards étaient les mêmes. Il s'agissait simplement d'un autre ghetto. Une autre prison.
(p. 273-274)
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On naît chien ou on naît loup. Si tu es né chien, les coups de bâton auront raison de toi. Si tu es né loup, tu mordras le bâton aussi longtemps qu'il te restera du sang dans les veines.
p274
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N'écoute pas ces abrutis ! Merde, tu as du talent à revendre ! Tu as tellement de talent que ... ah, ils peuvent aller se faire foutre, encore et encore ! C'est vraiment un pays de merde...et le rêve américain, c'est vraiment une connerie ! Si t'es pas l'un deux, le rêve, tu peux te le mettre au cul...
p616
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Le théâtre, c'est la vie parfaite !
P537
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