Lucie Durbiano

Je t'aime Rosita, je t'aime à en crever !
Comme un animal éperdu de tendresse que jamais ta main ne caresse...
J'ai glissé ma pauvre tête pleine de tristes pensées dans la chair lisse et dure de tes secrets...
Mes petites cornes ont cherché désespérément par où je pouvais t'émouvoir...
Mais de marbre tu es restée...
Alors je suis parti, si lentement mon ange froid, si lentement...
Exprès pour encore un peu plus rester près de toi...
Mais tu n'as pas levé les yeux, tu ne m'as pas rappelé...
Jamais.