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3.36/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Né à Bourgoin-Jallieu, Ludovic Zékian a grandi au milieu des livres de la maison de la presse-librairie familiale. Il vit à Paris.

Source : Decitre
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Ludovic Zékian dans "Un livre un jour" à propos de Rideau!


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Fils de petits commerçants : imagerie populaire où le poujadisme le dispute à l'avidité. Le fonctionnaire est jean-foutre, nanti, gréviste impénitent - les trois réunis ; le petit commerçant poujadiste, bas de plafond et près de ses sous. (p. 14)
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Je suis donc descendu tous les soirs, après la fermeture, où j'ai dû batailler âprement pour reconquérir ma place de fils et ruser pour la partager avec ce "frère" égoïste que j'aimais, à l'attractivité irrésistible, bien qu'il me l'eût ravie.
Mon seul moyen pour la recouvrer.
Origine d'un engrenage qui n'en finit pas de me broyer.
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Nous n'avons jamais été craneurs.
Pendant les années fastes, elle n'a jamais paradé quand d'autres, pour des succès moindres, claironnaient. Elle ne s'est jamais erigée en donneuse de leçons. La tentation en aurait fait céder plus d'un.
Elle s'est faite discrète.
La discrétion comme principe cardinal de vie. Elle n'est pas l'ennemie de l'action, ni de l'ambition, ni des plaisirs.
Elle n'étouffe pas l'orgueil.
Celui des taiseux.
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Elle est le magasin.
Il lui ressemble trait pour trait. Plus qu'une patte, qu'une marque qu'elle aurait imprimée, il est sa créature. Il vit par elle, qui lui donne son souffle.
Qui vit pour et par lui.
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J'ai très bien connu cette maison de presse, et même l'ancienne… Je n'ai par contre, pas connu la fermeture, j'étais déjà loin.

J'y allais au minimum une fois par semaine, et notamment au rayon musique (partitions/tablatures), c'était les seuls à avoir le top ; même les maisons de presses de Lyon et Grenoble, les deux grandes villes les plus proches de La Tour du Pin, n'avaient pas cette qualité.

À l'époque j'avais les cheveux long, très long et plutôt mauvaise réputation. Mais chez eux, dans cette maison j'ai toujours été accueilli chaleureusement par la maman de l'auteur, ainsi que les employés, je me souviens surtout de la dernière, toujours souriante et sympathique.

Une vraie maison, on y était vraiment bien.

Je met 4 étoiles, mais je regrette une chose, que ce livre soit si court, 120 pages c'est trop peu, il y a tant à dire sur ces petits commerces qui ferment tous, remplacés par des grandes enseignes dont le seul intérêt n'est plus l'humain ou l'amour du métier mais le : FRIC.

Merci à Ludovic Zekian d'avoir fait revivre cette tranche de vie.

Amicalement.

David Prudhon.
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La connivence était réelle entre l'ancien ouvrier d'un groupe industriel multinational e la commerçante, petite fille de mineur de fond à Gardane, ouvrière en chef de son magasin.
On n'a jamais envisagé le jour où il faudrait quitter le magasin. On ne pense pas à ces choses quand on tient un commerce.
Il n'y a là pourtant rien d'extraordinaire. (p.119)
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Avec délectation et amusement, je suis revenu quinze ans en arrière.
avec délectation parce que je replongeais dans l'environnement qui avait accompagné mon entrée dans l'âge d'homme. Celui dans lequel j'avais évolué avec un intérêt manifeste. Dont je me rendais compte qu'il était encore une partie consubstantielle de moi, malgré la distance. Je retrouvais les sensations d'un plaisir déjà éprouvé. Je disposais les ouvrages le plus avantageusement possible, étais dérangé par une cliente qui recherchait n exemplaire de -Thérèse Raquin- dans telle édition, mais dans telle édition seulement. (p.78)
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Le brouhaha des gens qui se rencontraient par hasard entre deux rayons ou à proximité de la caisse, les cris d'enfants, les remarques impatientes de certains, les apartés entre vieilles connaissances perdues de vue qui privatisaient un coin du magasin à l'écart de la foule pour prendre des nouvelles et rattraper en quelques minutes le temps perdu, les landaus encombrants, les chiens qui aboient après s'être reniflés, toute cette vie je l'ai connue, je l'ai vécue.
Mes dimanches. (p. 97)
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Faire Noël. Ne pas fermer sans avoir vécu un dernier Noël, partir en beauté !
Repartir pour un tour (...)
En n'éprouvant plus de plaisir dans un lieu qui en avait tant offert.
se dire qu'il fait mauvais vieillir. Et culpabiliser en silence de ne plus trouver les ressorts pour repartir d'un pied neuf. (p.83)
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L'incapacité à exprimer les choses pèse sur elle comme sur moi.
Le silence nous mine.
Personne n'a envie que cela s'arrête.
de mettre la clé sous la porte.
Ni elle.
ni moi.
Ni les clients. (p.112)

Une librairie n'est pas un commerce comme un autre. ce ne sont pas que des mots. (p.119)
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