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4.12/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Landshut, Bavière , le 28/07/1804
Mort(e) à : Rechenberg , le 13/09/1872
Biographie :

Ludwig Feuerbach est un philosophe et sociologue.

En 1823, il étudie la théologie à Heidelberg, puis la philosophie à Berlin où il devient un disciple de Hegel. Il passe son doctorat à Erlangen, soutenant la thèse "De ratione una, universali, infinita" (de la raison une, universelle et infinie), ce qui lui permet d'obtenir en 1828 un poste d'enseignant libre (privat docent) à l'université de cette ville.
À l'issue de ses travaux sur Bacon et Spinoza ("Histoire de la nouvelle philosophie", 1833), il se détache de cette pensée qu'il critique comme étant trop "idéaliste" et voit dans Hegel un théologien travesti en philosophe. Il s'emploie alors à "remettre sur ses pieds l'homme que la philosophie spéculative avait mis sur la tête".
Sa philosophie est habituellement désignée comme étant un humanisme athée faisant de l'homme dont l'essence est le sentiment, le début et la fin de toute réalité. Cette philosophie sensualiste le conduit naturellement au matérialisme, privilégiant le champ de l'expérience par rapport aux créations de l'esprit.
En 1837, il épouse une riche héritière, Bertha Loew, dont il a deux filles, ce qui lui permet de se consacrer uniquement à ses écrits. Il s'installe alors à Bruckberg, en Bavière.
En 1838–1839, il écrit plusieurs articles dans la revue des hégéliens de gauche "Annales de Halle". Il y publie en 1839 la "Contribution à la critique de la philosophie hégélienn"e qui marque sa rupture avec ce courant de pensée.
Dans son œuvre majeure, "l'Essence du christianisme" (1841), Ludwig Feuerbach analyse la religion comme une aliénation avec laquelle, l'homme, conscient de ses faiblesses, projette en Dieu ses propres besoins et caractéristiques en les sublimant. Il ramène la religion à une vision anthropologique, dans laquelle Dieu n'est qu'un idéal concentrant des qualités humaines positives auquel l'homme s'asservit. Cependant, supprimer Dieu ne doit pas enlever à l'homme ses devoirs et ses responsabilités qui, au contraire, prennent plus d'importance, car elles ne sont pas imposées par la puissance divine.
Ludwig Feuerbach influence les jeunes hégéliens, dit "hégéliens de gauche", ainsi que Engels et Karl Marx, mais ne prend pas part à l'action politique.

À partir de 1860, ses conditions matérielles deviennent plus difficiles à la suite de la faillite de la manufacture de sa femme. Il doit alors quitter le château de Bruckberg, où il habite, pour rejoindre Rechenberg près de Nuremberg.
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Source : atheisme.free.f
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Et sans doute notre temps (...) préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être ... Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré.
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Ce que Dieu est pour l'homme, c'est son esprit, son âme, et ce qui est le, propre de l'esprit humain, son âme, son cœur, c'est ce qui est le propre de l'esprit humain, son âme, son cœur, c'est cela son Dieu: Dieu est l'infériorité manifeste, le soi exprimé de l'homme; la religion est le solennel dévoilement des trésors cachés de l'homme, l'aveu de ses pensées les plus intimes, la confession publique de ses secrets d'amour.
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L 'entendement est " l'indifférence et l'identité absolues".
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La conscience de Dieu est la connaissance de soi de l'homme, la connaissance de Dieu est la connaissance de soi de l'homme.
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La philosophie spéculative allemande représente l'antithèse directe de l'antique sagesse de Salomon. Alors que celle-ci ne voyait rien de nouveau, celle-là ne voit que du nouveau sous le soleil; alors que l'oriental perd de vue la différence à force d'unité, l'occidental oublie l'unité à force de différences.
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Le tournant nécessaire de l'histoire est donc cette confession et cet aveu franc que la conscience de Dieu n'est rien d'autre que la conscience de l'espèce, que l'homme ne peut et ne doit s'élever qu'au-dessus des limites de son individualité ou personnalité, mais non pas au-dessus des lois et des déterminations fondamentales de son espèce, que l'homme ne peut concevoir, pressentir, imaginer, sentir, admettre, vouloir, aimer et vénérer aucun autre être comme être absolu et divin que l'être humain.
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La théologie est croyance aux fantômes. Les fantômes de la théologie ordinaire naissent de l'imagination sensible, ceux de la théologie spéculative de l'abstraction non sensible.
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L’égoïsme est le Dieu qui ne laisse pas périr ses serviteurs. L’égoïsme est essentiellement monothéiste, et il n’a pour but qu’une seule chose : soi. L’égoïsme rassemble et concentre l’homme sur lui même ; il lui donne un solide et ferme principe de vie ; mais il se rend théoriquement borné parce qu’indifférent à tout ce qui n’est pas en relation avec le bien du soi.
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Et tous ces phénomènes contre nature se produisent dans l’intérêt d’Israël, uniquement sur commandement de Jéhovah qui ne se soucis que d’Israël, n’étant rien si ce n’est l’égoïsme personnifié du peuple israélite, à l’exclusion de tous les autres peuples, et rien sinon l’intolérance absolue, le mystère du monothéisme.
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La faculté de penser est la lumière de la connaissance, la faculté de la volonté l'énergie du caractère, la faculté du cœur l'amour. Raison, amour et volonté sont des perfections, les facultés suprêmes, elles sont l'essence absolue de l'homme en tant qu'homme, et le but de son existence.
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