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3.88/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Argentine
Biographie :

Luis Ansa, peintre, conférencier et écrivain, est spécialisé dans les langues orientales.

Très tôt, il a été initié au chamanisme par des chamans et des Nahualts au Pérou, en Bolivie et au Mexique.

Il est le héros du livre Les Sept Plumes de l’Aigle de Henri Gougaud, qui raconte son parcours initiatique et son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux évènements qui l’on conduit en France, où il demeure aujourd’hui.

Fort de son expérience, en 1988, Luis Ansa a fondé, à Paris, l’association « La Voie du Sentir, Art du Secret » qui propose une approche nouvelle de la vie intellectuelle de l’homme occidental : la Voie du corps sensitif, hors du plan mental où se situent le rationalisme, la pensée logique et le concept.

Pendant de longues années, des psychothérapeutes, des psychologues et des psychanalystes ont suivi cette formation qui a abouti en 2009 à la création du Collège International de la Thérapie Sensitive de Paris.

Il a aussi publié avec Henri Gougaud Le secret de l’aigle (Ed. Albin Michel) et, aux Éditions du Relié Le quatrième Royaume ( réédité quatre fois ) et La nuit des chamans qui est un des succès du Relié.
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Luis Ansa nous parle d'amour


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas la rigueur qui te conduira où tu veux aller, ce n'est pas l'ascèse, ni la souffrance, ni ce que tu crois avoir compris.
C'est l'épice.
Le parfum de la force aimante.
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Tes yeux sont des fenêtres, Luis, rien d'autre. Des fenêtres. L'oeil véritable est dedans. Regarde avec l'oeil du dedans.

- Est-ce qu'El Chura t'a circoncis?

- Circoncis ? Dieu du ciel ! Pourquoi l'aurait-il fait . Il s'est mis à rire. Il s'est empoigné l'entrejambe.
- Pas là. Et cognant son front de l'index:
- Ici!

J'étais trop déconcerté pour savoir répondre? Comment pouvait-on circoncire la tête ?
(...) En chemin, je lui ai demandé ce que signifiait son histoire de circoncision mentale.

(...) Il m'a dit :
- Tu vois, le monde, lui n'a pas de capuchon. Il capte tout du ciel, du soleil, des étoiles. Si ton crâne était circoncis, il pourrait accueillir mille chose qu'il ne peut percevoir parce qu'il est couvert, comme ton sifflet. Ton trou est tout petit est ce qui vient d'en haut a du mal à passer.

- Accueille tout, ne pense pas.

De ce jour-là, il n'a cessé de jouer à décapuchonner ma tête, d'agrandir une ouverture dans mon crâne, à petits coups.

(...) Décapsule ton crâne.

(...) N'espère rien de ta tête à petit trou. Celle-là ne voit rien, n'entend rien, elle est trop occupée à attendre des réponses, à exiger des preuves.
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La vie n'est ni mystère ni fardeau. C'est un voyage à la rencontre de l'être, un miroir où se reflète la lumière de l'amour.
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La prière est un procédé qui a été révélé à l'homme afin qu'il puisse dans le temporel s'unir à la divinité infinie qui est cachée à l'intérieur de lui-même.
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L'art de la pêche

Dans les vallées proches du Macchu-Picchu vivait un vieil Indien quechua. Don Justino était son nom. Il était aussi noble et vieux que le temps, il occupait la place du sage dans la communauté indienne de Quilote. Il était le grand-père de tous les enfants du village. Tous le considéraient comme un oracle auprès duquel chacun, suivant les circonstances, pouvait trouver conseil et consolation.

Parmi ses multiples occupations, don Justino aimait aller à la pêche. Et là, surveillant sa ligne dans la solitude et la paix qui l'environnaient, il sculptait des figurines de bois ou de glaise.

Ce matin-là, dès l'aube naissante, il s'était amoureusement glissé parmi les ombres pour lancer son long fil dans la rivière Patay. Une lumière pâle tintée d'or scintillait sur l'eau. La terre sommeillait encore, mais la journée s'annonçait belle.

Don Justino était bon pêcheur. Il connaissait bien la voracité des poissons. Aussi, la veille au soir, il avait appâté les eaux de la rivière.
Il était aussi économe. Il n'aimait ni improviser ni gaspiller son temps. Pour lui la pêche, comme tout rituel magique, avait ses exigences.
Dans son enfance, son père lui avait enseigné à observer les choses autour de lui. Et il savait par expérience que chez les poissons, comme chez les hommes, la force de l'habitude est toute puissante.
Il ne croyait pas au hasard, il se fiait à la tradition de l'Aigle qui dit : «Rien n'arrive pour rien, même si tu l'ignores.»
Il savait qu'il n'y a pas de coïncidences fortuites.
Immobile comme un roc, il laissa passer les heures, mâchouillant sa boule de coca, accompagnant son fidèle ami le temps.

Ses yeux mi-clos scrutaient la surface de la rivière, à l'affût du moindre frétillement révélateur de la prise, lorsqu'un léger bruit derrière lui mit ses cinq sens en alerte. À l'odeur, il reconnut un corps d'enfant. Pablito, le fils de dona Jacinta, vint s'asseoir à côté de lui.
Le vieil Indien connaissait la nature réservée de l'enfant, il laissa passer un long moment avant de lui parler.

- Est-ce que tu veux apprendre à pêcher,
Pablito ?
L'enfant fit «oui» de la tête.
- Alors, reste sans bouger et observe ce que je fais.
Des heures s'écoulèrent, silencieuses. Au bout d'un long, très long moment, le petit garçon osa demander :
- Dites, don Justino, apprendre à pêcher, est-ce donc ne rien faire ? Ne rien faire et attendre, est-ce ainsi que l'on apprend à pêcher ?
- Oui Pablito, répondit le vieil homme c'est ainsi que l'on apprend l'art de la pêche.
Il faut savoir rester attentif dans les ombres, éveillé dans le silence, en contact avec toi-même, pour laisser Dieu et la rivière te donner les «poissons» qu'ils ont préparés pour toi en réponse à ta demande.

Ce fut ce jour-là que Pablito, le petit Quechua, fils de dona Jacinta, commença son initiation à l'art de la pêche.
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La possible évolution de l'homme et l'éveil à sa conscience passent par l'exploration, le développement et le raffinement de ses énergies et de ses forces présentes en lui dès la naissance.
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Toute prière est un acte d'amour et l'amour habite celui qui prie.
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Le Quatrième Royaume c'est le royaume de l'esprit, du sentir et de l'être, celui de l'homme régénéré, développé, libéré et constamment en évolution qui, grâce à un travail spécifique, a accédé à un palier de la connaissance.
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Les Guides visent à ramener l'homme à son état naturel. Ils lui permettent de trouver en lui-même sa propre coloration et le chemin de son évolution tout en respectant celui des autres.
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Vous savez, don Luis, une légende, chez nous, est une force, un canal de transmission invisible mais puissant, une énergie sensible, un toucher féminin fin, un parfum léger à travers le sentir et le voir. Elle est très rarement limitée à la parole. La parole est belle et intéressante, bien sûr, mais elle est aussi distraite. Elle se laisse facilement diluer dans l’espace de l’oubli.
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