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4.04/5 (sur 169 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cherbourg , le 12/07/1973
Biographie :

Lydie Blaizot est une écrivaine française de fantastique, de science-fiction, de fantasy et de polar.

Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour les littératures dites "parallèles", qu'elle découvre par hasard au détour des rayonnages d'une bibliothèque municipale. Elle ne lâchera plus ces trois genres, sauf pour quelques incursions du côté du polar ou de rares classiques (Shakespeare notamment).

A 30 ans, elle se décide à prendre la plume et, fan de Terry Pratchett et James Blaylock, aime écrire des romans servis par une bonne dose d'humour et des personnages hauts en couleurs. Son premier roman, "La Maison de Londres", est publié en 2010.

son site : https://www.lydie-blaizot.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/lydie.blaizot
Twitter : https://twitter.com/lydieblaizot

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Bibliographie de Lydie Blaizot   (45)Voir plus

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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Puis la silhouette apparut. D’un gabarit indéterminable – sa toge difforme lui faisait des ailes sous les aisselles – elle avançait d’un pas lent, les bras en croix. Son visage informe ne laissait entrevoir que deux yeux brillants, abrités par un chapeau mou élimé. Il portait une corde autour du cou, et cet élément le rendait facile à identifier. Le pendu de Wickfield. En se présentant face à un vieillard, ce dernier s’attendait certainement à lui inspirer une profonde terreur, voire un choc terrible. Mais Réginald Lawkins était d’une toute autre trempe. Sans se départir de son calme, il saisit un fusil qu’il gardait à côté de son alambic depuis les premières apparitions du terrible spectre, le leva dans sa direction et tira. Bien entendu, sa vue de taupe n’aidait guère à la précision, mais le vieux bonhomme compensait ce handicap par l’utilisation de munitions fabriquées maison, dotées d’une capacité de dispersion largement supérieure à la normale. Il toucha le pendu qui hurla de douleur – un cri tout ce qu’il y a de plus humain – avant de battre en retraite dans le sous-bois. Réginald, jamais à court de bonnes intentions, tira une nouvelle salve dans sa direction.
— Y fait beaucoup de bruit, pour un fantôme, lâcha le vieux bonhomme pour lui-même.
Puis, tout aussi tranquillement, il sortit son téléphone pour appeler la police.
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La vieille était un savant mélange de Carmen Cru et de Soeur Marie-Thérèse des Batignolles, ce qui constituait un motif suffisant pour l'éviter comme la peste. Vêtue d'une robe noire sans fioritures et d'un chapeau de la même couleur, plus large que ses imposantes épaules, elle donnait volontiers des coups de son lourd cabas à ceux qui gênaient sa progression.
(Dans "Noblesse d'âme")
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Un silence plus pur que le cristal tomba soudain sur l’assemblée. Une cabale. Le privilège ultime de consommer le sang d’un vampire plus âgé, plus puissant. L’opportunité de voir, par cet acte rare, leurs capacités décuplées, et leur rang dans la société vampirique affermie. Bien sûr, il n’y en aurait pas pour tout le monde et la bataille serait rude, mais le jeu en valait la chandelle, pour chacun d’entre eux.
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À bout de souffle, elle arriva à la porte de bois, bardée de fer, qui protégeait l’accès à la ville. Une tirette permettait d’actionner une cloche suspendue en hauteur et Nayeli tira dessus comme une forcenée. Un homme en uniforme lui ouvrit et la considéra d’un air agacé.
— Pas la peine de vous acharner comme une sauvage ! s’exclama-t-il.
— Il y a quelque chose sous l’eau !
Elle bondit à ses côtés et le regarda refermer la porte avec soulagement. Il vérifia la qualité de son travail avant de se tourner vers sa visiteuse, occupée à reprendre son souffle.
— Il y a toujours quelque chose sous l’eau, ma p’tite dame, il ne faut pas vous mettre dans des états pareils. La plupart du temps, ça n’est trois fois rien.
— La plupart du temps ? releva la jeune fille, sarcastique.
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Enoch congédia les fêtards d'un beuglement rauque. En peu de temps, la salle se vida. Seuls les humains trop faibles – ou morts – restèrent vautrés sur les coussins. Ainsi, il demeura seul avec son lieutenant et ils s'installèrent confortablement autour d'un bon whisky. Philmore lui raconta son enquête – en évitant de mentionner le fait que Leydenfield voulait voler un pouvoir d'Ashleigh – et la conclusion qui l'avait amené à prendre la décision de conduire la jeune sorcière à leur repaire. Son supérieur maugréa, ennuyé de voir son terrain de jeu pollué par des querelles qui ne le concernaient pas.
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Au quatorzième siècle, les Sorciers, organisés en castes, se livrèrent une lutte de pouvoir sans merci. Acharnés, incapables de percevoir la véritable source de danger, ils s'entre-tuèrent jusqu'à réduire leurs rangs à quelques membres. Alors, les serviteurs de l'Église n'eurent aucune difficulté à mener contre eux une répression sanglante qui se solda par l'extermination de la plupart des castes. Aujourd'hui ne subsiste que les Rosaire d'Argent et les Sang d'Ocre... mais pour combien de temps ?
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— Avez-vous une migraine ? Des vertiges ?
— Non, madame. Faites attention, vous risquez de tacher votre belle robe avec mon sang.
Jenny répondit par un sourire et une petite moue distinguée. C’était décidé, elle adorait cet homme. Les soins du visage terminés, elle sortit son stéthoscope et procéda à un examen de routine.
— Vous avez un cœur de jeune homme, monsieur Finley.
— Merci, madame. J’essaie de l’entretenir.
— Il va falloir faire un effort pour le reste du corps, nota-t-elle avec malice. Peut-être pourriez-vous éviter les poings de vos concitoyens à l’avenir ?
— Madame, je…
— Je vous en prie, épargnez-moi l’accident idiot avec la porte, je ne suis pas née de la dernière pluie. Et mentir à une dame n’est pas correct, je vous signale.
Jenny fut amusée de constater que l’homme rougissait, visiblement blessé par le reproche. Elle lui tapota la main d’un geste affectueux.
— Je vous rassure, vous n’avez rien de grave. Votre visage va juste ressembler à un tableau de Picasso dans ses mauvais jours, durant quelque temps.
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L'éternité n'améliore pas les imbéciles.
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– Un soir, ton heure sera venue, tu le sauras. Tu me croiras perdu. Je rejoindrai ma loge après une ultime mauvaise scène. Je ne marcherai plus aussi facilement. Là, tu comprendras qu’il est temps de prendre ma place. Alors tu viendras me féliciter, avec ton sourire de petit trou du cul. Tu me glisseras quelques mots sur la douceur d’une retraite à l’ombre des hexavarechs. Et avant même que tu aies eu le temps de jouir de ta victoire, je m’offrirai un repas trop gras à la source de ta gorge.
(Cuttle Feesh parAlice B. Griffin)
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Soudain, de gros nuages s'amoncelèrent au-dessus de sa tête jusqu'à former une masse compacte. Une musique discordante retentit partout alentour comme pour annoncer l'arrivée du Messie. Cette mélodie, jouée par des trompettes, était digne des pires bandes-sons cinématographiques de péplum. Les vampires, beaucoup plus sensibles que les sorciers, se bouchèrent aussitôt les oreilles.
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Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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