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3.83/5 (sur 950 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chittenago, New York , le 15/05/1856
Mort(e) à : Hollywood, Californie , le 06/05/1919
Biographie :

Lyman Frank Baum est un écrivain, acteur et réalisateur indépendant américain.

Il est connu comme créateur, avec l'illustrateur William Wallace Denslow, d'un des livres pour enfants les plus populaires aux États-Unis : "Le Magicien d'Oz" (1900) qui a donné lieu à plusieurs films, dont celui de Victor Fleming avec Judy Garland.

Fils d'un riche magnat du pétrole, il écrit et publie une comédie musicale à succès "The Maid of Arran" en 1881. Il se marie à Maud Cage en 1882 dont la mère est une des principale figure du mouvement des droits de la femmes.
C'est en 1886, à l'âge de 30 ans, qu'il publie son premier roman, "The Book of the Hamburgs".
Son père décède en 1887 et la fortune de famille s'affaiblissant il décide lui et sa famille d’aller rejoindre la famille de Maud dans le Dakota. La-bas, il crée son propre journal local hebdomadaire "The Aberdeen Saturday Pioneer".
En 1891, quand le journal échoue, Frank et sa famille déménage vers Chicago où il prend un travail en tant que journaliste pour le "Evening Post". Il sera également représentant de commerce pour une compagnie de porcelaine.
Il s’associa en 1897 avec l'illustrateur Maxfield Parrish pour éditer ses premiers livres pour enfants comme "Mother Goose in Prose" qui devient un succès modeste et lui permet d’arrêter son travail. Deux ans plus tard, il s’associe avec l'illustrateur William Wallace Denslow et éditera "Father Goose, His Book" qui sera un succès instantané devenant le meilleur livre pour enfant de l'année.
En 1900, l’équipe de Baum-Denslow éditera un autre best-seller "The Wonderful Wizard of Oz" (Le Magicien d'Oz) confirmant la réputation de Baum comme un auteur de tout premier plan.
Baum continue à écrire des livres pour enfants jusqu’en 1908 sous son propre nom ou en utilisant divers pseudonymes et commencera la série d'Oz par la première suite en 1904 avec "The Marvelous Land of Oz".
Baum et sa famille s’installent à Hollywood en 1910 et continue à écrire et éditer des livres pour enfants. En 1914 avec plusieurs associés d'affaires, Baum crée le studio de cinéma "Oz Film Manufacturing Company". Ils font un certain nombre de films basés sur les livres d'Oz, mais le public les jugent trop pour enfants et ne sont pas des succès.
A partir de 1915 et avec une santé de plus en plus fragile, Baum continue à écrire des livres pour enfants incluant une histoire d'Oz tous les ans. Il est l'arrière-grand-père de Roger S. Baum (1938), qui a poursuivi son œuvre.
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À 36 ans, Benjamin Lacombe est l?un des illustrateurs les plus doués de sa génération. Il nous présente sa version du « Magicien d?Oz », qu?il publie aux éditions Albin Michel, conte écrit en 1900 par Lyman Frank Baum et réadapté pour l?occasion par Sébastien Perez.


Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Dans les pays civilisés, je crois qu'il ne reste plus aucune sorcière, ni aucun magicien, ni aucune enchanteresse, ni le moindre enchanteur. Mais, vois-tu, le pays d'Oz n'a jamais été civilisé parce que nous sommes coupés du reste du monde. Voilà pourquoi nous avons encore parmi nous des sorcières et des magiciens.
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- Qui es-tu ? demanda l’Epouvantail après s’être étiré en bâillant. Et où vas-tu ?
- Je m’appelle Dorothy, et je vais à la Cité d’Emeraude demander au Grand Oz de me renvoyer au Kansas.
- Où est la Cité d’Emeraude ? Et qui est Oz ?
- Comment ? s’exclama la fillette, très étonnée. Tu ne le sais pas ?
- Non, je ne suis au courant de rien, répondit-il avec tristesse. Tu vois bien que je suis empaillé, alors je n’ai pas du tout de cervelle.
- Oh ! dit Dorothy. Je suis désolée pour toi.
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Bien sûr que je ne peux pas comprendre. Si vous aviez la tête pleine de paille, tout comme moi, vous habiteriez sans doute tous dans des endroits superbes, et le Kansas serait désert. C'est une chance pour le Kansas que vous ayez de la cervelle.
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Dans le grand champ de maïs qui s’étendait de l’autre côté, elle aperçut non loin de là un épouvantail perché sur un piquet afin d’éloigner les oiseaux des épis mûrs. Dorothy appuya son menton sur sa main et l’examina avec attention. Sa tête était formée d’un petit sac bourré de paille sur lequel étaient peints des yeux, un nez et une bouche. Le reste de sa silhouette consistait en un vieux chapeau pointu de couleur bleue, qui avait dû appartenir à un Munchkin, et en un costume bleu râpé, décoloré et lui aussi rempli de paille. Il était chaussé d’une paire de vieilles bottes à revers bleu, comme en portaient tous les hommes du pays, et un piquet enfoncé dans son dos le maintenait au-dessus des tiges de maïs.
Tandis qu’elle observait le visage peinturluré de l’épouvantail avec le plus grand sérieux, Dorothy eut la surprise de le voir lui adresser un clin d’œil. Elle crut d’abord s’être trompée, parce qu’au Kansas les épouvantails ne clignent pas des yeux ; mais bientôt le mannequin hocha la tête à son intention. Elle descendit alors de la clôture et marcha vers lui, pendant que Toto courait autour du piquet en aboyant.
— Bien le bonjour, dit l’Épouvantail d’une voix rauque.
— Tu as parlé ? demanda la fillette, stupéfaite.
— Certainement. Comment vas-tu ?
— Très bien, je te remercie, répondit-elle poliment. Et toi ?
— Je ne me sens pas très bien, dit l’Épouvantail en souriant. C’est très ennuyeux d’être perché là-dessus jour et nuit pour effaroucher les corneilles.
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Même quand notre patrie est morne et grise, nous autres les êtres de chair et de sang nous préférons y vivre plutôt que dans le plus beau des pays étrangers.
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Dorothée prit Toto solennellement dans ses bras, et après avoir dit un dernier au revoir, elle frappa trois fois les talons de ses souliers l’un contre l’autre, tout en ordonnant :
- Ramenez-moi à la maison, chez tante Em !


Dorothy now took Toto up solemnly in her arms, and having said one last good-bye she clapped the heels of her shoes together three times, saying:
“Take me home to Aunt Em!”
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Si seulement tu avais un peu de cervelle dans la tête,tu vaudrais autant que tous ces hommes,et peut-être même davantage que certains d'entre eux.Le cerveau est le bien le plus précieux en ce bas monde,pour les corneilles comme pour les hommes.
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Ce doit être inconfortable d'être humain, dit l'Epouvantail d'un air pensif. On est obligé de dormir, de manger et de boire. Mais enfin, tu as un cerveau, toi. Cela vaut bien quelques inconvénients.
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Quand Tante Em était venue s’installer ici, elle était une jeune et belle épouse. Le soleil et le vent l’avaient changée, elle aussi. Ils avaient emporté l’étincelle de ses yeux où il n’était resté qu’un gris sobre, retiré le rouge de ses joues et de ses lèvres, et les avaient rendues grises elles aussi.
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- Mais pourquoi ta tête est-elle hérissée de piquants? demanda l'Homme en Fer-blanc en remarquant les aiguilles qui dépassaient de la surface de son crâne.
- C'est la preuve que son intelligence est particulièrement aiguë, estima le Lion.
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