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3.57/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble , le 27/04/1692
Mort(e) à : Paris , le 4/12/1749
Biographie :

Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres et salonnière française. Elle est la mère de d'Alembert.

Après vingt-deux années passées de force au couvent, elle s'installe à Paris en 1711 et est introduite dans les milieux du pouvoir par ses liens avec le cardinal Dubois. Six ans plus tard, elle ouvrira l'un des salons les plus réputés de l'époque. D'abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law, ce salon devient à partir de 1733 un centre littéraire. Les plus grands écrivains de l’époque le fréquentent, en particulier Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu.

Madame de Tencin a publié aussi avec succès quelques romans dont les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739 et Les Malheurs de l’amour en 1747.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je ne me trompais pas : les lettres que je reçus par cet homme, qui venait effectivement pour moi, m'apprirent que mon père n'avait voulu entendre aucun accomodement ; et pour mettre le comble à mon infortune, j'appris encore que mon mariage était arrêté avec une fille de la Maison de Foix, que la noce devait se faire dans le lieu où j'étais, que mon père viendrait lui-même dans peu de temps pour me préparer à ce qu'il désirait de moi.
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Madame de Tencin
On voit bien, à la façon dont il nous a traitées, que Dieu est un homme.
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Je me pressai de lui dire que le mari de mademoiselle de N… avait du mérite, de la naissance, qu’il tenait un rang considérable dans le monde, et qu’il y avait apparence que sa fortune deviendrait encore plus considérable. Vous vous trompez, me répondit-elle, si vous croyez que tous ces avantages la rendent heureuse ; rien ne peut remplacer la perte de ce qu’on aime. C’est une cruelle chose, ajouta-t-elle, quand il faut mettre toujours le devoir à la place de l’inclination. (Mercure, p.72)
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Si elle m’aime, disais-je, elle saura quelque jour le sacrifice que je lui ai fait ; mais je le lui laisserai toujours ignorer, si je ne puis toucher son cœur. Que ferais-je d’une reconnaissance qu’on serait fâché de me devoir ? Je veux qu’Adélaïde m’aime, et je ne veux pas qu’elle me soit obligée. (Mercure, p.25)
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Il ne chercha point à me consoler par ses discours, il me montra seulement de la sensibilité pour mes peines.
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Quand on est bien malheureux, on sent toutes ces petites choses, qui échappent dans le bonheur ; le cœur dans le besoin qu’il a de consolation, n’en laisse perdre aucune. (Mercure, p.52)
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Quand le cœur est véritablement touché, il sent du plaisir à tout ce qui lui prouve à lui-même sa propre sensibilité. (Mercure, p.37)
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Les cœurs aussi sensibles que les nôtres s'entendent bien vite : tout est expressif pour eux. (Mercure, p.24)
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Les malheureux sont plus sensibles que les autres. (Mercure, p.67)
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Le véritable amour est plein de confiance. (Mercure, p.39)
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